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Un Facebook interne chez Renault

Le siège social de Renault, situé à Boulogne-Billancourt. Crédit photo:ERIC PIERMONT / AFP ERIC PIERMONT/AFP

Le constructeur automobile a lancé son réseau social en interne. Objectif : créer la communauté de travail la plus vaste possible, au-delà des frontières. En deux semaines, quelque 3500 profils ont été créés.

Comme de plus en plus d'entreprises, Renault s'est laissé séduire par un réseau social interne. Nommé My Declic, qui était déjà le nom de l'intranet du groupe, le service s'adresse aux 128.322 salariés du groupe, peu importe leur rôle et leur position hiérarchique. À peine 15 jours après son lancement, 3500 profils ont déjà été créés.

Le principe est le même que sur Facebook: chaque employé dispose d'un mur où il peut faire part de ses remarques et de ses commentaires, et qui est accessible à tous les autres utilisateurs. Cela favorise donc énormément la communication en interne. Le salarié peut également publier des renseignements sur sa vie privée - famille, intérêts divers - ainsi que dialoguer en ligne et en privé avec d'autres personnes.

Réunir tous les salariés, au delà des frontières

Aujourd'hui, un tel outil de communication est devenu important pour plusieurs raisons. L'entreprise, qui est en pleine mutation, fait désormais 50% de son chiffre d'affaire à l'étranger, contre seulement 10% il y a 10 ans. «L'entreprise a donc besoin de rapprocher des équipes éparpillées aux quatre coins du monde» a confié récemment Patrick Hoffsteter (directeur de la Digital Factory chez Renault) au journal Le Monde.

De la même manière, les rythmes de fabrication se sont accélérés. D'un cycle de lancement de cinq ans, l'entreprise est passée à deux ans. Cela, ajouté à la hausse de la production à l'étranger, ces nouveaux outils 2.0 sont désormais indispensables pour communiquer idées et projets le plus rapidement et le plus efficacement possible. Son utilisation vise aussi à réduire le nombre de mails échangés en interne.

Depuis la mise en service du réseau social, 350 communautés ou groupes de travail ont été créés. Pour 80%, ce sont des communautés à usage professionnel, qui réunissent les employés travaillant sur un projet particulier. Les 20% restant concernent les communautés de sportifs, très nombreux chez Renault.

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1 commentaire
  • Christiane Debrabant

    le

    Bien ! Renault aura mis du temps à se mettre à la page.
    Voici bien longtemps que les grandes entreprises anglo-saxonnes offrent cette possibilité à leurs employés, généralement une fonction IT sous l'égide des HR.