"Charlie Hebdo" : minute par minute, les premières heures du siège de Dammartin-en-Goële

RETROUVEZ ici la suite de notre direct sur Dammartin-en-Goële.

16 h 9. La piste d'un réseau terroriste organisé se confirme. Lire ici notre article.

16 h 1. Selon nos informations, Amedy Coulibaly demande la libération des frères Kouachi. Il menace de tuer "tout le monde" si l'assaut est lancé contre les deux suspects, affirme Metronews.

16 heures.

15 h 5. Une nouvelle réunion de crise doit se tenir à 15 h 15 à l'Élysée.

15 heures. L'hôpital de Meaux, à quelques kilomètres de Dammartin, se trouve en état de "pré-alerte".

14 h 57. À Dammartin, le siège du lieu où les frères Kouachi sont retranchés se poursuit. "Ma fille travaille chez le traiteur, dans la zone où sont cachés les terroristes. La société où elle travaille est protégée par le GIGN. Ils leur ont dit d'éteindre les lumières et de se calfeutrer", raconte une dame de 60 ans. Sur son site internet, la mairie appelle les habitants qui n'ont pas été évacués à rester à leur domicile.

Le secteur, entouré de champs plats et détrempés à perte de vue, est quadrillé. Aucune échappatoire ne semble possible : tous les accès sont bouclés. "Les CRS ont traversé, ont ratissé la zone et nous ont fait évacuer. Ça arrive très, très vite, on voit les hélicoptères et d'un seul coup, on voit les CRS autour de nous, là, on commence un peu à paniquer, parce qu'on ne sait pas où sont les autres [les frères Kouachi]", raconte Stéphane, 45 ans, employé dans une entreprise spécialisée dans les matières dangereuses. "Ils nous ont juste fait prendre quelque chose de chaud pour rester dehors. Maintenant, on attend", ajoute-t-il.

14 h 44. Saïd Kouachi est sans doute allé au Yémen en 2011, selon un proche du dossier à l'AFP.

Notre article : "Charlie Hebdo : la piste al-Qaida"

14 h 38. "Du loup solitaire à la meute de la terreur" : lire notre enquête sur les frères Kouachi

14 h 30. Un appel à témoins a été lancé dans l'affaire de Montrouge pour retrouver deux personnes, "susceptibles d'être armées et dangereuses" : Amedy Coulibaly, 32 ans, et son épouse Hayat Boumeddiene, 26 ans.

Notre article : "Le tireur de Montrouge identifié"

14 h 20. Des hélicoptères survolent le site de Dammartin-en-Goële encerclé par les hommes du GIGN, qui mènent l'opération, appuyés par des équipes du Raid. "Nous avons des snipers sur le toit du dépôt", a expliqué Marcel Bayeul, responsable CGT d'une entreprise toute proche.

14 h 15. Malgré les appels à l'unité nationale, les actes islamophobes se multiplient en France. Notre article : "Flambée des actes islamophobes en France".

Lire aussi : "Les musulmans de Paris ont peur"

13 h 47. Au moins une personne a été blessée dans la prise d'otages à Vincennes, selon des sources proches du dossier. Plusieurs groupes d'intervention de la police, lourdement armés, sont déployés autour du lieu.

Suivez ici notre direct sur la prise d'otages de Vincennes

13 h 42. François Hollande a demandé au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve de se rendre sur les lieux de la prise d'otages dans une épicerie casher de Vincennes.

13 h 28. Des proches du dossier confirment à l'Agence France-Presse une prise d'otages porte de Vincennes, dans laquelle le tireur de Montrouge serait impliqué.

13 h 21. INFO LE POINT.FR. Des coups de feu ont été entendus il y a une vingtaine de minutes à Vincennes. Les forces de l'ordre sont sur place.

13 h 19. Le suspect de la fusillade de Montrouge a été identifié. Selon nos informations, il s'appelle Amedy C. et ses liens avec les frères Kouachi sont confirmés.

13 h 9. Plusieurs établissements scolaires, dont deux écoles de Dammartin-en-Goële, sont en cours d'évacuation. Les quelque 200 élèves concernés en maternelle et en primaire vont être transportés au gymnase de la ville où leurs parents pourront aller les chercher.

13 h 5. Des négociateurs ont "tenté d'établir un contact" avec les preneurs d'otages, annonce le ministère de l'Intérieur.

12 h 58. REGARDEZ les djihadistes de Charlie Hebdo cernés par la police à Dammartin-en-Goële :

12 h 53. Le Premier ministre Manuel Valls s'est rendu dans les locaux de Libération, qui héberge l'équipe de Charlie Hebdo. L'hebdomadaire satirique doit "poursuivre son parcours, sa mission", a-t-il déclaré. Au sortir de son rendez-vous avec François Hollande, vendredi matin, Marine Le Pen a regretté être "la seule" à parler de fondamentalisme islamique.

12 h 46.

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12 h 35. Le plan de vol de Roissy est perturbé en raison de la proximité géographique de l'aéroport avec Dammartin-en-Goële.

12 h 26. Trente véhicules de pompiers ont été déployés en plus du Samu autour du lieu de la prise d'otage, selon BFM TV.

12 h 11. Sur BFM TV, la directrice d'un centre de formation proche du lieu de la prise d'otage témoigne : "On a entendu des coups de feu vers 9 h 15, plusieurs coups de feu." Les élèves d'un lycée voisin, confinés dans leurs classes, ont affiché aux fenêtres des panneaux "Je suis Charlie".

11 h 56. Sur Europe 1 témoigne le propriétaire de la Clio grise dont les frères Kouachi se sont emparés mercredi, rue de Meaux, à Paris. "Le conducteur descend, armé d'un pistolet mitrailleur. J'ai su après que c'était une kalachnikov. Comme j'avais ma vitre ouverte, il me dit : Descends de ta voiture, on a besoin de ta voiture." L'homme s'exécute et "à ce moment-là arrive une deuxième personne qui monte côté passager avec aussi un fusil avec une sorte de grenade au bout. Certainement un lance-grenades, quelque chose comme ça". "À ce moment-là, raconte-t-il, j'ai le réflexe d'ouvrir la porte arrière et de dire : Je récupère mon chien. J'ai donc récupéré mon chien."

11 h 36. Sur France Info, un commercial qui était dans la zone artisanale de Dammartin et qui a d'abord cru avoir affaire à un policier témoigne : "Je ne les ai pas reconnus formellement, ils étaient habillés comme des policiers d'intervention, tenue noire, gilet pare-balles et fusil. Ça aurait pu être un policier s'il ne m'avait pas dit : On ne tue pas les civils. Ils étaient lourdement armés, comme des policiers qui interviennent avec des fusils type kalach. J'étais devant la porte de l'entreprise, j'ai serré la main de Michel [un client, NDLR] et de l'un des terroristes. Il m'a dit : Je suis la police. Partez, on ne tue pas les civils. Après je suis parti, et Michel a fermé le portail derrière moi. Je suis parti dans la foulée."

11 h 35. À la différence de l'affaire Merah où le Raid - la police - était en première ligne, c'est le GIGN - gendarmerie - qui mène les négociations avec les deux suspects. Le Raid est en appui en cas d'intervention. C'est la première fois que Raid et GIGN sont déployés ensemble sur une même opération.

11 h 18. "Je m'exprime devant vous au moment où des opérations sont en cours", a assuré le chef de l'État. L'unité nationale n'est pas la disparition des sensibilités et des croyances dans notre pays. Ce n'est pas l'uniformité, a-t-il ajouté. Assurant que "tous les citoyens" pourraient se rendre aux manifestations : "Il n'y aura pas de contrôle", a déclaré François Hollande, allusion à la polémique déclenchée par le Front national. "Nous savons depuis plusieurs mois qu'il y avait des tentatives. Nous en avons déjoué. Plusieurs fois, il y a eu des attentats qui n'ont pas pu se réaliser. Il y en a d'autres qui se sont produits. Nous devons tout faire pour assurer la protection de nos concitoyens."

Puis François Hollande s'est adressé aux préfets : "Vous êtes l'État. Il fait déployer tous les moyens où il y a des risques. Il faut aussi rassurer la population, c'est le sens de Vigipirate. Rassurer la population, c'est lui dire qu'elle vit dans un État de droit. Refuser les surenchères, les caricatures."

11 h 15. Info le Point.fr : le lien entre le tireur de Montrouge et les frères Kouachi a été établi. Ils se connaissent et sont tous trois issus de la même filière djihadiste des Buttes-Chaumont.

11 h 12. Des militaires lourdement armés se préparent à bord des hélicoptères de l'armée, actuellement posés dans un champ alentour.

11 h 5. Selon nos informations, les négociations se sont engagées entre les frères Kouachi et les forces de l'ordre. Mais ils sont plutôt en mode "rien à perdre", dit-on à l'état-major de la police. Sur i>Télé, le député local, Yves Albarello (UMP) confirme : "Les deux fugitifs ont déclaré vouloir mourir en martyrs."