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Les mille vertus du chevillage

Pour la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette, cette pratique permet d’expérimenter la réciprocité sexuelle.

Publié le 06 mai 2016 à 20h23, modifié le 08 mai 2016 à 15h42 Temps de Lecture 7 min.

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LE SEXE SELON MAÏA

La pratique porte un nom : pegging, ou chevillage en bon français, et oui, c’est aux lectrices du Monde que je m’adresse… bon, d’accord, à leurs époux aussi, amants, compagnons, qui sont les premiers concernés. Si vous imaginiez que la sodomie était réservée aux couples gays, vous vous mettiez le doigt dans l’œil – un peu trop haut pour notre sujet du jour, désolée. Le chevillage désigne l’acte pour une femme de pénétrer un homme avec un gode-ceinture. Cette pénétration pourra ou non être accompagnée d’une stimulation des autres zones érogènes masculines.

On en parle rarement parce que le débat se concentre sur le massage prostatique, lequel fait une belle percée dans le paysage médiatique – favorisé par ses vertus anticancer et les confessions des popstars. C’est bien, mais juste un doigt, ça ne suffit pas. Ou comme amuse-gueule. Pour passer aux choses sérieuses, il vous faudra :

Une bonne position. C’est-à-dire la levrette, sauf à vouloir se compliquer l’existence. Trop révélateur ? Trop subversif ? Si les femmes peuvent se mettre à genoux, les hommes aussi : affirmer que la seconde option serait plus dégradante que la première vous ferait reculer de deux siècles, or croyez-moi, les soins dentaires étaient très mauvais à l’époque.

Un bon lubrifiant spécialisé – j’insiste sur ce point ! N’allez pas suivre votre instinct en pharmacie en prenant un flacon rassurant semé de jolies couleurs : la plupart des grandes marques vendent des gels à l’eau qui collent au bout de trois secondes. Optez pour des gels à base de silicone.

L’outillage lui-même. Pour le harnais (la ceinture portée par la femme), une seule règle : vous voulez que ça tienne, donc vous pouvez oublier les structures délicates à lacets. Il faut que le harnais soutienne le poids du sextoy et idéalement, qu’il s’ajuste avec des sangles.

Pour l’embout pénien lui-même, outre qu’il sera compatible avec le harnais (souvent les deux seront vendus ensemble) – donc pourvu d’une base plate, veillez à ne pas avoir les yeux plus gros que le bas-ventre. Cela peut sembler paradoxal, mais les débutants, dans leur enthousiasme, ont tendance à surestimer leurs appétits. Une tendance encouragée par certains des gros acteurs du marché du sextoy, qui se sont fait une spécialité de produire des jouets trop imposants. N’allez pas au-delà du format d’un pénis « normal » (16 cm) et si possible, allez en dessous. Il serait dommage de vous dégoûter à jamais à cause d’un achat irréaliste.

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