Accueil Ventes, échanges, mutations... De la recon6guration des maisons entre juifs et chrétiens (XIIe-XVIIe siècle) Ventes, échanges, mutations... De la reconfiguration des maisons entre juifs et chrétiens (XIIe-XVIIe siècle) (904875) * * * Publié le jeudi 26 août 2021 par João Fernandes RÉSUMÉ Les historiens des relations entre juifs et chrétiens débattent depuis des années pour rendre compte avec justesse et précision de la topographie des quartiers médiévaux. Nombreux sont ceux qui contestent et nuancent la notion de ségrégation. Après avoir envisagé des différences entre normes et pratiques, il s'avère que, au-delà même de l'attention nécessaire à la chronologie de la distinction, de la séparation, des expulsions, les frontières entre communautés étaient bien plus poreuses, les rapports bien plus complexes que le laisserait penser une stricte application des statuts et des normes lus au sens littéral, parfois sans contextualisation convenable. ANNONCE Présentation L'atelier »Ventes, échanges, mutations... De la reconfiguration des maisons entre juifs et chrétiens (XIIe-XVIIe siècles)« organisé par la Nouvelle Gallia-Germania Judaica à Heidelberg (Johannes Heil/Imen Ben Temelliste), l'université de Perpignan (Claude Denjean) et l'institut historique allemand à Paris (Amelie Sagasser) se tiendra en hybride du 8 au 10 septembre à Perpignan et à Gérone. Les interventions seront en anglais et en français. Argumentaire Les historiens des relations entre juifs et chrétiens débattent depuis des années pour rendre compte avec justesse et précision de la topographie des quartiers médiévaux. Nombreux sont ceux qui contestent et nuancent la notion de ségrégation. Après avoir envisagé des différences entre normes et pratiques, il s'avère que, au-delà même de l'attention nécessaire à la chronologie de la distinction, de la séparation, des expulsions, les frontières entre communautés étaient bien plus poreuses, les rapports bien plus complexes que le laisserait penser une stricte application des statuts et des normes lus au sens littéral, parfois sans contextualisation convenable.

Centre Alberto Benveniste. CNRS-Sorbonne Université. París, 28/05/2018. Dans ma communication je vais aborder à travers le prisme juridique, socio-économique et du genre la transmission des biens conjugaux en faisant attention au cadre théorique - légal établi par les aljamas du royaume de Castille à la fin du quinzième siècle, ainsi qu’aux problèmes dérivés du non-respect de la norme.

Notre article a pour propos de décrire les traditions des différentes populations juives à l’égard des mariages intrafamiliaux et d’analyser les textes rabbiniques, à ce sujet, à travers les âges. Les mariages consanguins étaient apparemment chose courante dans les communautés juives. Malgré les encouragements du Talmud, nombreux sont les rabbins de nos jours qui considèrent qu’il est préférable d’éviter ces unions, en raison des risques de maladies génétiques. Mais cette position est davantage de l’ordre de la recommandation que de l’interdit et contrairement à d'autres législations, le judaïsme n'est pas strict en matière de mariages consanguins. Ces positions religieuses, ainsi que des changements historiques et sociologiques que nous décrivons, sont à l’origine de la baisse de la proportion des mariages consanguins dans les communautés juives ces dernières années.

CUNO KENNETH M. -MODERNIZING MARRIAGE. FAMILY, IDEOLOGY, AND LA

L’article examine la question du mariage au sein de la population juive-livournaise de Tunisie à l’époque contemporaine. Les Livournais formaient dans la société tunisienne une minorité largement bourgeoise, en grande partie de citoyenneté italienne, spécialisée dans les commerces internationaux et de mœurs européennes. Dans cette communauté compacte, le mariage constituait un enjeu social majeur. À l’aide de nouvelles sources quantitatives et de nouvelles approches de sources déjà connues, l’article propose d’éclaircir les étapes, les caractéristiques et les limites des transformations du mariage chez les Livournais de Tunisie, entre réalité et fantasmes. The article examines the topic of marriage among the livornese Jewish population of Tunisia during the last two centuries. in tunisian society, the livornesi formed a largely bourgeois minority, specialized in international trades, with a strong identity as italians. in this strong community, marriage was a major social issue. With the help of new quantitative sources and new approaches to sources already known, the work aims to clarify the steps, the features and the limits of a deep transformations that involved the question of the marriage among the livornese of tTunisia, between reality and fantasies.