« On s’est rapprochés lors d’une réunion syndicale »

« Tous les deux, on a des convictions pour cette entreprise, et on s’est vite aperçu de nos points communs idéologiques. Alors quand il a fallu défendre les salariés de la boîte lors d’une réunion syndicale, Fabien et moi étions en symbiose totale. On a décidé d’aller en parler autour d’un café après le boulot, puis finalement, on est allé au resto. Je garde le souvenir d’une rencontre évidente et naturelle, et ça, ça fait du bien à l’heure des applications de rencontres. » Michèle, 39 ans.

« Je l’ai aidée à réparer la photocopieuse »

« C’est un peu le coup de la panne ! Sabine m’avait déjà tapé dans l’œil quand j’ai intégré l’équipe. Je voyais bien qu’elle me jetait des petits regards en coin dans l’open space. Je vais donc imprimer des documents un après-midi mais, comme très souvent, la photocopieuse m’indique un bourrage papier. A ce moment, Sabine arrive pour imprimer elle aussi. On se retrouve à ouvrir la machine dans tous les sens pour en venir à bout. Au bout de vingt minutes, on craque : fou rire vu la situation. On a fini par en parler autour d’un verre le soir même, et on ne s’est plus quittées. » Valérie, 34 ans.

«  Je le trouvais trop séducteur mais… »

« Cela faisait cinq ans que l’on travaillait dans le même bureau. Julien et moi étions simplement collègues mais je ne voulais pas trop sympathiser avec lui car sa réputation de dragueur le précédait. Un soir, on s’est retrouvé tous les deux tard dans le bureau à finir de traiter des dossiers. Julien a commencé à me draguer mais avec tellement de douceur et de bienveillance que cela en devenait plaisant. Célibataire depuis trois ans, j’ai accepté une promenade nocturne sur les bords de la Gironde après le travail. La promenade dure depuis cinq ans maintenant. » Gabrielle, 37 ans.

« On était stagiaires tous les deux »

« Quand on fait un stage dans une entreprise, on sympathise plutôt avec les autres stagiaires, de notre âge. Sylvain était arrivé deux mois avant moi, il m’a donc pris sous son aile pour m’expliquer comment fonctionnait l’entreprise. On se plaisait tous les deux, il m’apportait régulièrement un café. La phase flirt a duré quelques jours, puis on a commencé à "dater", sans le dire à nos collègues. Aujourd’hui, nous ne travaillons plus ensemble (heureusement !), mais on se retrouve le soir : on habite ensemble. » Julia, 28 ans.

« Il était mon binôme »

« Travailler en équipe, c’est ce qui me motive le plus au boulot. Mais je n’aime pas le changement. Alors quand on m’a annoncé que je changeais de coéquipier, je me voyais déjà donner ma démission. Sauf que quand Jérôme est arrivé pour m’épauler dans le travail, une alchimie a tout de suite opéré. Même longueur d’onde, même humour, mêmes goûts musicaux. Un jour d’automne, pendant une session de travail tous les deux, il m’a embrassée : j’étais confuse mais heureuse. Aujourd’hui, nous ne sommes plus ensemble mais cette rencontre reste la plus belle que j’ai vécue. » Nadine, 29 ans.

« Je l’ai formé à son arrivée dans la boîte »

« Instruire les petits nouveaux, c’était mon job dans cette entreprise. Je n’avais pas l’habitude de draguer dans l’agence : avec ma fille à la maison et les deux chiens, ma vie était déjà bien remplie. Quand on m’a présenté Simon, qui intégrait l’agence et que je devais former, j’ai ressenti que quelque chose se passait. Le dernier jour de formation, Simon m’a proposé de me déposer chez moi, c’était sur sa route. C’est donc devant ma porte, dans sa voiture, que tout a commencé : on s’est embrassés. » Marion, 32 ans.