L'Ile-de-France, une région toujours plus attractive

"Quand je me regarde, je me désole. Quand je me compare, je me console". Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, n’a pas hésité à se référer à Talleyrand pour dresser le bilan 2016 de la région ce mardi 28 mars au siège de l’agence Paris Région Entreprises. Selon l’ancienne ministre, l’Ile-de-France a tout pour être compétitive face aux autres métropoles. Une position appuyée par les chiffres du baromètre 2016 de l’attractivité de la région présentée par l’agence.

359 investissements internationaux

Avec 359 investissements internationaux en 2016, la région Ile-de-France réalise son second meilleur résultat depuis 15 ans. Le tiers, soit 120 investissements viennent d’extensions de sites. Selon Robin Rivaton, directeur général de l’agence Paris Région Entreprises, cela prouve une certaine fidélité des entreprises qui s’installent. Concernant les pays d’origine de ces investissements, 21% viennent des Etats-Unis, 13% d’Allemagne, 11% d’Italie et 8% du Japon.

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Base 100 en 2016

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A contrario, le nombre d’emplois par investissement a diminué : 6 635 emplois créés. Cela s’expliquerait en partie par le fait que 46% des investissements sont des centres de décisions qui emploient donc une main d’œuvre très qualifiée. "On doit attirer des investissements dans la production industrielle, limitée à 8% en 2016, pour développer des emplois moins qualifiés. C’est une question de survie à moyen terme du territoire", explique Robin Rivaton.

Le Brexit, un atout ?

"Avec le Brexit, beaucoup d’entreprises vont avoir envie de venir au sein de l’Europe. Nous sommes en période de concurrence entre potentielles terres d’accueil", assure Valérie Pécresse. Selon elle, avec le rapprochement entre la chambre de commerce et de l’industrie et Paris Région entreprise, la construction de trois lycées internationaux et la rénovation des transports parisiens à savoir des trains neufs pour 2021 et la CDG Express pour 2024, la région Ile-de-France est bien placée pour attirer ces entreprises ayant le mal du pays. "On est plus ouvert et plus confiant que jamais", ajoute la présidente de région.

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