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Adoration
Date de parution : 23/08/2018
Éditeurs :
le cherche midi

Adoration

Date de parution : 23/08/2018
Comment naissent les passions ?
Toujours, on ne l’apprend que trop tard. On cherche à savoir par quoi ça commence. D’où c’est parti. Comment la vie se transforme en enfer. Un enfer d’amour. Une adoration.
Je...
Toujours, on ne l’apprend que trop tard. On cherche à savoir par quoi ça commence. D’où c’est parti. Comment la vie se transforme en enfer. Un enfer d’amour. Une adoration.
Je ne sais pas situer un début. L’instant invisible où ça se noue. Où ça s’empare de toi. La flèche que...
Toujours, on ne l’apprend que trop tard. On cherche à savoir par quoi ça commence. D’où c’est parti. Comment la vie se transforme en enfer. Un enfer d’amour. Une adoration.
Je ne sais pas situer un début. L’instant invisible où ça se noue. Où ça s’empare de toi. La flèche que décoche le Cupidon de service, le préposé à l’addiction, le sniper ailé. Curieuse, quand même, cette idée de flèche. Déjà un perce-cœur, une hémorragie. Déjà un goût de meurtre. Je ne sais pas si tout se joue là, en une poignée de secondes. Je ne sais rien de L. C’est la condition du désastre.

 
L souffre d’une perversion incurable, toxique, insoupçonnable au premier abord. Une pathologie sans nom qui ravage et dévore tout ce qui l’entoure autant qu’elle-même. Le narrateur, tombé fou amoureux de L, ne voit rien venir de la dévastation en marche. Il va jouer sa peau pour tenter de sauver l’insauvable, devenant à son corps défendant le complice, le mobile et la victime de la perdition de L.
De son récit fragmentaire, chaotique, surgit le tableau d’un naufrage, un autoportrait en ruines.
 
Par son écriture acérée, Jimmy Lévy nous plonge dans le terrorisme de l’emprise. Un roman dont on ne sort pas plus indemne que d’une adoration.
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EAN : 9782749158969
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 176
Format : 140 x 220 mm
EAN : 9782749158969
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 176
Format : 140 x 220 mm

Ils en parlent

"L'écriture intimiste de l'auteur nous emmène au plus profond d'un amour destructeur."
Le Monde des livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LesProsesdumonde 01/10/2019
    C'est par le biais de chapitres très courts, mais aux noms significatifs (menottes, pharmakon, résistance, pyramide...) que le narrateur va tenter de nous faire comprendre l'origine et l'histoire de cette adoration. Comment en est-il arrivé là ? Comment a-t-il pu devenir cet homme qui s'est fait arrêter par la police pour avoir frappé sa femme rachitique ? Comment a-t-il pu se faire avoir au point de frôler la prison par amour pour L ? Le narrateur va nous raconter leur rencontre, leur vie commune, vite devenue un cauchemar. Tout autant que la grossesse de L qui va être un vrai calvaire pour cette femme droguée aux médicaments. C'est une vraie pharmacie que leur appartement, un lieu où il ne fait pas bon vivre quand on a un enfant en bas âge, un lieu où l'amour n'a finalement pas sa place. Ce qui m'a le plus touché, c'est la maladie de L, maladie pour laquelle le narrateur devra attendre un bon paquet de temps avant d'avoir droit de poser un mot dessus : la bipolarité. C'est parce qu'il est emprisonné qu'il se voile la face, qu'il pardonne et oublie. On ne s'explique pas très bien cet autodestruction du protagoniste, pourquoi accepter tout ça ? Pourquoi cet homme plus vieux, divorcé, et ayant une vie des plus normales accepte de devenir un pantin, une victime de la méchanceté de L ? Ce n'est plus de l'amour, mais bel et bien ce terme dont use l'auteur pour titrer son roman, c'est de l'adoration. Le protagoniste voue un véritable culte à L lorsqu'il la rencontre, lorsqu'elle prononce les deux syllabes qui forment son nom. L'histoire est absolument géniale, on compatit avec le narrateur qui ne fait que subir au fil des pages, qui semble se résigner tout au long du récit et qui le conclut d'une manière aussi déroutante qu'évidente. Qu'aurait-il pu faire ? Adoration, c'est un tout, une histoire de destruction : celle de cet homme qui voulait la sauver, et celle de L qui est incapable de vivre. C'est la destruction de l'amour et des sentiments. La description du point de non retour. J'ai aimé les idées de Jimmy Lévy, le fait d'écrire sur cette maladie et d'ajouter une véritable épaisseur novatrice aux personnages. Ici il est question de violences conjugales, mais ce n'est pas la femme la véritable victime, non, ici c'est l'homme lui-même qui se fait avoir, coupable avant d'être innocent. Il est fait comme un rat dans une société où il est très rare que l'on fasse mention des violences conjugales touchant les hommes - et oui, c'est pas parce que c'est moins commun qu'elles n'existent pas !! Il semble que L n'ait aucune qualité. Avant qu'elle devienne cette personne accro à ses médocs et aussi toxique que de l'arsenic, elle apparaît comme un personnage un peu fantomatique, du moins fantasmé, où on observe déjà le début de la fêlure. Qu'elle veuille se détruire, qu'elle veuille avoir le corps de la taille d'une brindille et le besoin de se droguer en permanence la regarde, mais les chapitres sur la grossesse sont révélateurs du tempérament du personnage. Mon avis en intégralité : C'est par le biais de chapitres très courts, mais aux noms significatifs (menottes, pharmakon, résistance, pyramide...) que le narrateur va tenter de nous faire comprendre l'origine et l'histoire de cette adoration. Comment en est-il arrivé là ? Comment a-t-il pu devenir cet homme qui s'est fait arrêter par la police pour avoir frappé sa femme rachitique ? Comment a-t-il pu se faire avoir au point de frôler la prison par amour pour L ? Le narrateur va nous raconter leur rencontre, leur vie commune, vite devenue un cauchemar. Tout autant que la grossesse de L qui va être un vrai calvaire pour cette femme droguée aux médicaments. C'est une vraie pharmacie que leur appartement, un lieu où il ne fait pas bon vivre quand on a un enfant en bas âge, un lieu où l'amour n'a finalement pas sa place. Ce qui m'a le plus touché, c'est la maladie de L, maladie pour laquelle le narrateur devra attendre un bon paquet de temps avant d'avoir droit de poser un mot dessus : la bipolarité. C'est parce qu'il est emprisonné qu'il se voile la face, qu'il pardonne et oublie. On ne s'explique pas très bien cet autodestruction du protagoniste, pourquoi accepter tout...
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  • Manonlitetvadrouilleaussi 15/11/2018
    Le narrateur tombe fou amoureux de L. • #9642;️ L, plus jeune que lui et dépendante aux psychotropes, anxiolytiques, antidépresseurs, somnifère, laxatifs... L, dans une spirale autodestructrice qui ravage aussi bien elle-même que ceux qui l’entoure. « Pharmakon. Poison, remède. Poison et remède. Lequel a raison de l’autre. » L, qui effectue son emprise par le sexe et le chantage. • #9642;️ Et lui qui est-il dans cette histoire ? Il s’efface, se perd, se détruit. Addiction du corps, prison de chair. Il veut la protéger, mais veut s’en échapper car il le sait maintenant ce n’est pas de l’amour mais de l’adoration « l’adoration est un fanatisme et je suis son prophète. Je le serai d’autant plus aveuglément que je l’ignore » #9642;️ De cet amour passionnel et destructeur naîtra un enfant habitué aux emballages de médicaments qui jonchent le sol de l’appartement et remplis les tiroirs « il se demande à quoi ça sert, quel bobo ça soigne. » 🔸 Vous l’aurez compris, « Adoration » fait partie de ces romans dont on ne ressort pas indemne. Lu quasiment d’une traite, j’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur, percutante, noire mais également poétique. « L’adoration est un exil »
  • zabeth55 04/11/2018
    Des chapitres en flash-back décortiquent l’enfer qu’a vécu le narrateur, victime de L devenue sa femme et la mère de son enfant. L à laquelle il voue une véritable adoration qui va le détruire peu à peu. Parce qu’elle cumule, L ! Anorexique, bipolaire, perverse narcissique…. Il est englué dans la toile qu’elle a tissée autour de lui. C’est très intelligemment écrit, avec une grande rigueur lexicale et un style original (que j’avais déjà apprécié dans Petites reines). On s’y perd un peu parfois dans le temps, mais pour notre plus grand plaisir de lecteur exigeant. Jimmy Lévy a beaucoup de talent.
  • Cetaitpourlire 04/11/2018
    Les relations toxiques, les manipulateurs, les manipulés :  beaucoup les ont raconté, peu peuvent se targuer de l'avoir fait avec une plume aussi poétique que celle de Jimmy Lévy. L'amour entre L. et le narrateur, un amour qu'elle dévore, malade. Enfer et damnation, l'enfer de l'adoration, dont un enfant sera issu, victime de cette mère qui, par un dernier coup de massue, accusera le narrateur de l'avoir violentée, lui qui pendant six ans n'aura rien perçu d'autre que l'envoûtement. Le charme sera rompu, l'obligeant à analyser cette situation qu'il appellera adoration. A première vue sans structure, le roman prend petit à petit visage, un visage sombre, décharné et déformé, à l'image de L, manipulatrice dont le narrateur n'aura de cesse d'adorer pendant six ans. Les mots, comme le narrateur, volent en éclats. Une prouesse stylistique pour un sujet tragique, chapeau bas!
  • SolennMirarchi 22/10/2018
    L’adoration. Jusqu’à l’aliénation. Jusqu’à se perdre. Se blesser. Se tuer. Ou tuer. 💣💥 • L’adorer, jusqu’à lui faire des bleus ? L’adorer jusqu’à ce qu’elle se fasse ses bleus ? L. il en est fou. D’amour, de fascination, d’adoration. Dans cette relation passionnelle, forte, dangereuse, toxique, ils s’empoisonnent. Mutuellement. Ils se font mal. Physiquement, psychologiquement. Judiciairement. C’est terrible, torride, tremblant. 💣💥 • Il revient sur cet amour, à son image, fragmenté, déstructuré. Comment peut-on aimer ainsi ? Jusqu’à ne plus voir ? Se persuader qu’elle va bien, qu’il n’y a aucun problème. Ses griffures, son corps qu’elle abime, ses sacs de luxes remplis de médicaments, et les journées qu’elle passe à traîner sa carcasse baignée de substances chimiques. Tout va bien. Je te promet mon amour, ça ira, je vais changer. Regardes, je vais mieux ! Et cet enfant, faut-il partir pour lui ? L’enlever de cet enfer où elle s’abime et les entraînent eux aussi vers l’abîme ? Lui et son bec de lièvre, résultat de cette addiction collée à elle, ancrée à L, même lorsqu’elle porte leur enfant. 💣💥 • Elle est malade. Lui malade d’elle. Dans l’urgence des sentiments, la toxicité de la passion, l’envie malsaine des corps dénudés et dévoués, comment se délivrer ? Comment sortir de ce mauvais sort qui la ramène, toujours ? 💣💥 • Cette histoire, c’est un noir sublime et poétique. 💣💥 • Adoration est publié depuis le 23 août aux éditions @cherche_midi_editeur_ 🖤 FONCEZ ! •L’adoration. Jusqu’à l’aliénation. Jusqu’à se perdre. Se blesser. Se tuer. Ou tuer. 💣💥 • L’adorer, jusqu’à lui faire des bleus ? L’adorer jusqu’à ce qu’elle se fasse ses bleus ? L. il en est fou. D’amour, de fascination, d’adoration. Dans cette relation passionnelle, forte, dangereuse, toxique, ils s’empoisonnent. Mutuellement. Ils se font mal. Physiquement, psychologiquement. Judiciairement. C’est terrible, torride, tremblant. 💣💥 • Il revient sur cet amour, à son image, fragmenté, déstructuré. Comment peut-on aimer ainsi ? Jusqu’à ne plus voir ? Se persuader qu’elle va bien, qu’il n’y a aucun problème. Ses griffures, son corps qu’elle abime, ses sacs de luxes remplis de médicaments, et les journées qu’elle passe à traîner sa carcasse baignée de substances chimiques. Tout va bien. Je te promet mon amour, ça ira, je vais changer. Regardes, je vais mieux ! Et cet enfant, faut-il partir pour lui ? L’enlever de cet enfer où elle s’abime et les entraînent eux aussi vers l’abîme ? Lui et son bec de lièvre, résultat de cette addiction collée à elle, ancrée à L, même lorsqu’elle porte leur enfant. 💣💥 • Elle est malade. Lui malade d’elle. Dans l’urgence des sentiments, la toxicité de la passion, l’envie malsaine des corps dénudés et dévoués, comment se délivrer ? Comment...
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