L’aide au développement, fausse solution à la crise migratoire ? / Colombie : le retour de la violence ?

Des personnes migrantes regardent la côte sicilienne depuis l'Aquarius, le 10 mai 2018 ©AFP - Louisa Gouliamaki
Des personnes migrantes regardent la côte sicilienne depuis l'Aquarius, le 10 mai 2018 ©AFP - Louisa Gouliamaki
Des personnes migrantes regardent la côte sicilienne depuis l'Aquarius, le 10 mai 2018 ©AFP - Louisa Gouliamaki
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Plus un pays se développe, plus l’émigration augmente. Alors pourquoi parler d’aide au développement comme réponse à la crise migratoire ? En seconde partie, nous partons en Colombie, à deux jours de l’investiture du nouveau président, Ivan Duque.

Avec
  • François Héran Sociologue, anthropologue, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Migrations et sociétés », et président de l’Institut Convergences Migrations
  • Olga Luisa Gonzalez Chercheuse franco-colombienne associée à l’Urmis (Unité de recherches migrations et société) de l’université Paris Diderot
  • Gaspard Estrada Directeur exécutif de l'OPALC, l’Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes - Sciences Po.
  • Serge Michailof Chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), auteur notamment de Africanistan (Fayard, 2015)
  • Flore Gubert

L’aide au développement, fausse solution à la crise migratoire ?

Chez les hommes politiques désireux de compenser la fermeté de leur discours sur les migrations, on entend souvent dire que si l’Europe n’a pas les moyens d’accueillir les migrants dits économiques, elle peut toutefois augmenter l’aide au développement. Ainsi les candidats au départ seraient-ils plus enclins à rester dans leur pays d’origine. Or, les études se multiplient pour battre en brèche cette idée selon laquelle le développement d’un pays entraîne une diminution des départs. En réalité il semblerait que les migrants qui arrivent en Europe soient plus souvent issus des pays africains sur la voie de l’émergence que des Etats les plus pauvres. 

L’aide au développement serait-elle donc une solution hypocrite à la crise migratoire ? Et dès lors, comment répondre aux grands défis que pose l’explosion démographique de l’Afrique ? 

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Avec Flore Gubert, directrice du Département "Sociétés et mondialisation" de l’IRD, l’Institut de recherche pour le développement, François Héran, sociologue et démographe, titulaire de la chaire "Migrations et sociétés" du Collège de France et directeur de l’Institut Convergences Migrations, il est l'auteur de Avec l’immigration. Mesurer, débattre, agir paru aux éditions la Découverte, et Serge Michailof, chercheur associé à la fondation Ferdi et à l’IRIS, spécialiste des politiques de développement, ancien directeur exécutif chargé des opérations de l’Agence Française de Développement (AFD) et ancien directeur des opérations de la Banque Mondiale en Afrique.

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Colombie : le retour de la violence

Le président colombien, Ivan Duque,  promeut les industries culturelles et créatives en Amérique latine et dans les Caraïbes - et dans le monde - Bogota,  Festival orange du 27 juillet 2018.
Le président colombien, Ivan Duque, promeut les industries culturelles et créatives en Amérique latine et dans les Caraïbes - et dans le monde - Bogota, Festival orange du 27 juillet 2018.
© AFP - John Vizcaino

Pour ses partisans, il est l’homme qui veut corriger, voire « déchirer » l’accord de paix conclu avec les FARC. Pour les autres, il n’est qu’une marionnette entre les mains de l’ancien président Alvaro Uribe, proche des paramilitaires. Ivan Duque, 41 ans, vainqueur des élections présidentielles de juin, entrera en fonction après-demain dans un pays miné par les divisions.

Un an tout juste après le désarmement complet des FARC, alors que les anciens guerilleros sont entrés au Parlement le mois dernier, la paix est aujourd’hui loin d’être acquise. L’accord avec la guerilla dans sa forme actuelle est plus fragilisé que jamais, les assassinats de militants des droits sociaux se multiplient et les bandes criminelles et autres milices se disputent les territoires abandonnés par les anciens révolutionnaires.

Alors, peut-on encore croire à la réconciliation en Colombie ? Et que faut-il attendre du nouveau président qui succède aujourd’hui au prix Nobel de la paix Juan Manuel Santos ?

Avec Olga Lucia Gonzalez, chercheuse franco-colombienne associée à l’Urmis (Unité de recherches migrations et société) de l’université Paris Diderot, et Gaspard Estrada, directeur exécutif de l'OPALC, l’Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes de Sciences Po.

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