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Théâtre: Il n'y a plus d'enfants, et encore moins de sorcières

L'adaptation de Verte de Léna Bréban au théâtre Paris-Villette enchante les jeunes et ravit les adultes. Julien Piffaud / Théâtre Paris Villette

CHRONIQUE - Marie Desplechin a écrit Verte pour les jeunes lecteurs. Léna Bréban en fait un spectacle savoureux et tonique.

Verte est contemporaine de Harry Potter! Une cousine à la française. Le livre de Marie Desplechin qui s'intitule, du nom de l'héroïne récalcitrante, Verte, parut en 1997, comme les premières aventures de notre binoclard préféré. Il fit grande sensation au Salon du livre de Montreuil, passionna les lectrices et les lecteurs, en herbe (verte) et aussi les adultes. Il existe même une version film de cette histoire en rien innocente: la petite fille, dont la mère et la grand-mère sont sorcières, rechigne un peu à suivre le chemin des sortilèges, des chaudrons qui bouillent, des manches à balai qui volent… Verte rêve d'être comme les autres. Et pour être complètement comme les autres, il faudrait qu'elle sache enfin qui est son père.

Avec « Verte », on a l'exemple d'un spectacle franchement très réussi. Joyeux, joli, juste. Les éclats de rire des enfants ou les cris stridents qu'ils lancent sont un baume !

Rien de démonstratif dans le texte original. Il brasse des thèmes qui touchent la famille, l'origine, l'inscription dans une lignée, l'héritage. La liberté. En toute fantaisie et avec sensibilité. C'est dans le cadre du «Parcours enfance et jeunesse» du Théâtre de…

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