Pailladins de l’étranger… Tino Costa | MHSC Foot , billetterie Montpellier Hérault, mhsc match, match Montpellier, led publicitaire, panneau publicitaire led

Pailladins de l’étranger… Tino Costa

Vista incroyable sur le terrain, pied gauche magique, sourire jovial et taquin, pendant deux saisons, le milieu de terrain argentin a enchanté le public montpelliérain. Huit ans après son départ, Tino Costa s’est confié depuis l’Argentine et le club de San Martin où il évolue aujourd’hui.

SON PARCOURS

« Après Montpellier, je suis parti à Valence pour trois ans. Ça a été le grand saut et certainement les années où je me suis senti le plus fort. J’ai découvert la Ligue des Champions, la sélection argentine… Ensuite j’ai rejoint le Spartak Moscou où j’ai signé 4 ans. J’ai fait les deux premières années mais à partir de cette deuxième année j’ai décidé de partir. Nous étions très bien à Moscou mais ma femme est tombée enceinte et les conditions pour nous en tant qu’étrangers, seuls là-bas, c’était compliqué notamment en raison de la langue. Du coup,  j’ai demandé au club de me laisser partir en prêt en Italie. Là-bas, j’ai joué au Genoa puis la Fiorentina où j’ai disputé la Ligue Europa. Ce sont 2 clubs chargés d’histoire où les stades sont pleins tous les week-ends. J’y ai pris beaucoup de plaisir. En juin 2016, j’ai décidé de revenir en Argentine, le championnat de mon pays dans lequel je n’avais jamais joué étant donné que j’étais parti à 15 ans de chez moi pour rejoindre la France. J’ai signé à San Lorenzo, le club de mon cœur, celui de ma famille. C’était vraiment quelque chose qui me tenait à cœur. Malheureusement j’ai vécu une année difficile là-bas puisque l’entraîneur ne m’a pas donné l’opportunité de jouer. C’était d’autant plus dur car cette décision de revenir en Argentine, de faire venir ma femme et mon enfant avec le changement de vie que cela représentait par rapport à l’Europe avait été mûrement réfléchie. J’avais signé trois ans et, au bout de la première année, tout était remis en question. Quand je vais dans un club c’est pour jouer et quand je ne joue pas je pense qu’il faut trouver un autre moyen de jouer. Mes bonnes années à Valence m’ont permis d’avoir une opportunité de signer à Almeria la saison passée. C’était, certes en D2, mais dans un club avec un passé dans l’élite, une belle ville aussi et une qualité de vie différente. Ça s’est bien passé au début mais au bout de six mois je me suis blessé au ménisque ce qui m’a éloigné des terrains pendant cinq mois. J’ai fini la saison en délivrant quelques passes décisives et en marquant quelques buts mais je voulais vraiment retrouver l’élite avant cette nouvelle saison ainsi que l’Argentine. »

SA VIE EN ARGENTINE

« J’avais une petite revanche personnelle à prendre. Je voulais me montrer à moi-même que je pouvais jouer dans mon pays. C’est pour ça que j’ai signé à Saint Martin qui se situe dans la province de Tucumán au nord du pays. Nous sommes un petit club promu en D1 mais je suis vraiment content d’être ici. Le football génère une passion extraordinaire en Argentine mais ici c’est vraiment très fort. La région a 2 clubs en D1, l’Atlético et San Martin. Je pense que s’il y avait deux stades de 150 000 personnes, les 2 clubs seraient capables de les remplir. C’est incroyable. »

SON REGARD SUR SA CARRIERE

« Quand je suis parti seul de chez moi à 15 ans pour rejoindre l’Europe et jouer au foot, je ne me serais jamais attendu à vivre tant de choses. Tout ce que je m’étais promis de faire je l’ai fait. Mon rêve c’était de jouer un jour en sélection argentine et j’y suis parvenu. Même si ce n’était que quelques matchs, ça reste un souvenir inoubliable. Jouer la Ligue des Champions 3 années de suite c’est quelque chose d’énorme aussi. Le football m’a tout donné. Je suis très content de ma carrière. »

SON PASSAGE A MONTPELLIER

« Je garde de très bons souvenirs de mon passage au MHSC. Montpellier m’a marqué à vie. C’est le club qui m’a permis de me faire connaître au très haut niveau, j’y ai vécu deux années magnifiques que ce soit celle en Ligue 2 avec la montée, puis la suivante en L1. Je garde de très bons souvenirs de cette belle époque. Sur le plan footballistique, ce match de la montée contre Strasbourg était vraiment incroyable. En plus, ce jour-là, j’avais mis une passe décisive et un but sur coup franc direct. Je me souviens qu’à 5 matchs de la fin il fallait qu’on en gagne 4 et que l’on fasse un nul pour espérer monter et Rolland Courbis, qui était un homme très particulier mais qui m’a appris énormément de choses, n’arrêtait pas de nous dire qu’on allait y arriver… et c’est ce qui s’est passé. Au-delà du foot, je retiens aussi les très bonnes personnes que j’ai pu rencontrer là-bas. Il y avait le football mais autre chose aussi. Ce sont des bons souvenirs qui sont toujours ancrés en moi et je remercie vraiment les gens du club, les supporters et mes coéquipiers de l’époque pour cette période magnifique. Quand j’ai appris le décès du Président Louis Nicollin, j’étais très loin en termes de distance et je n’ai voulu déranger personne, pas même Laurent parce que cela faisait longtemps que j’étais parti, mais comme tous les Montpelliérains, ça m’a fait mal au cœur. J’étais très triste. »

LE MHSC D’AUJOURD’HUI

« Je suis toujours les résultats du club. Je regarde régulièrement votre site internet pour connaître les résultats des garçons mais aussi ceux de l’équipe féminine qui a fait un très bon parcours en Ligue des Champions l’année dernière. Je regarde aussi avec beaucoup d’admiration les installations que le club possède aujourd’hui. Quand je vois celles que nous avions à l’époque, je me dis que c’est absolument incroyable. J’aimerais bien pouvoir passer au club un jour pour les visiter. J’ai aussi une pensée pour Pascal Baills avec qui j’avais une très bonne relation. Je vois qu’il est toujours là. Il fait partie de l’âme, de l’identité du club. L’équipe fait vraiment une très belle saison. Si elle arrive à maintenir ce niveau-là pourquoi ne pas accrocher l’Europe en fin de saison ? Ce serait vraiment super pour le MHSC. »

LE MATCH DE samedi SOIR CONTRE LYON

« Lyon est forcément un souvenir particulier pour moi puisque la dernière fois que j’ai joué contre cette équipe nous avions gagné 2-1 à Gerland. Sur le deuxième but, j’avais tiré le coup-franc sur lequel Joris Marveaux marque de la tête. Lyon avait une très bonne équipe à l’époque mais nous avions du potentiel avec des jeunes encadrés par des hommes d’expérience comme Romain Pitau qui nous apportait beaucoup. . C’est un très bon souvenir et si les Montpelliérains pouvaient faire pareil ce soir ça serait top ! En plus, c’est à La Mosson, alors, avec l’aide du public, ça va le faire ! (sourire)

SON MESSAGE POUR LES SUPPORTERS ET LES DIRIGEANTS DU MHSC

« Je pense que c’est apparu en filigrane tout au long de l’interview mais mon message ce serait simplement de vous dire « merci ». Le MHSC m’a vraiment marqué au niveau de ma carrière footbalistique mais aussi et surtout au niveau du cœur. J’y ai vécu deux années magnifiques et je remercie toutes les personnes qui ont pu faire que ce soit possible sur le terrain et en dehors. »

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