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Pour Alger, l'accueil des proches de Kadhafi est un "cas humanitaire"

Les membres de la famille du dirigeant libyen accueillis par l'Algérie sont "sous la responsabilité des Algériens", a déclaré le premier ministre Algérien.

Le Monde avec AFP

Publié le 04 septembre 2011 à 18h05, modifié le 04 septembre 2011 à 19h17

Temps de Lecture 1 min.

Aïcha Kadhafi, fille du dirigeant libyen, à Tripoli, le 6 mars 2010.

Les membres de la famille Kadhafi accueillis par l'Algérie sont "sous la responsabilité des Algériens", a déclaré dimanche le premier ministre Algérien Ahmed Ouyahia.

"Les Libyens eux-mêmes l'ont affirmé et nous ont demandé de les considérer comme des Algériens", a ajouté le premier ministre. Leur accueil par l'Algérie "est un cas humanitaire dans le cadre du traitement par l'Algérie d'autres cas humanitaires", a-t-il estimé.

"L'Algérie a une histoire, des traditions et une civilisation et la Libye, pays frère, a un peuple avec une histoire ancestrale, un peuple voisin avec qui nous partageons un passé glorieux et un avenir radieux", a ajouté M. Ouyahia.

L'Algérie a accueilli le 29 août trois enfants de Mouammar Kadhafi - Aïcha, qui a accouché d'une petite fille en terre algérienne, Mohammed et Hannibal - accompagnés de Safia, la seconde épouse du leader déchu.

LES PRÉCÉDENTS SADDAM HUSSEIN ET BEN ALI

Le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, avait jugé le lendemain "très imprudent" le comportement de l'Algérie, qui agit selon lui contre "les intérêts du peuple libyen" en accueillant des enfants de Kadhafi.

M. Ouyahia a rappelé que "des responsables d'autres pays ont déjà été accueillis sans susciter ce tapage médiatique". Il a cité les membres de la famille du défunt président irakien Saddam Hussein et l'accueil par l'Arabie saoudite du président tunisien déchu Ben Ali et de sa famille depuis le 14 janvier, qui n'a pas provoqué "cette tempête".

L'Algérie est le seul pays d'Afrique du Nord à n'avoir pas reconnu l'instance représentative de la rébellion. Affichant une "stricte neutralité" dans le conflit déchirant son voisin, elle s'est surtout attirée l'accusation de soutien au dirigeant déchu Mouammar Kadhafi. Mais, jeudi, Alger à assuré à l'occasion d'une conférence internationale à Paris qu'elle était prête à reconnaître les autorités de transition libyennes et a exclut d'accueillir Kadhafi.

Le Monde avec AFP

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