La joie ressentie par l’ensemble des supporteurs nancéiens au soir du derby victorieux et de l’improbable sauvetage de l’ASNL en L2 aura donc été de courte durée. Trente-trois jours plus tard, la décision de la DNCG est tombée, faisant l’effet d’une douche glacée.

Nombreuses sont les raisons qui ont conduit à ce cauchemar : une gestion financière et sportive depuis longtemps hasardeuse, des saisons complètement ratées sur le plan sportif, un centre de formation en panne de talent, la vente du club partie pour s’éterniser, la fin de l’indemnité de relégation, le non-versement par le Séville FC des 3,7 millions dus à l’ASNL… La liste est longue mais, hélas, non exhaustive !

Nous ignorons si la sanction infligée à l’ASNL sera confirmée en appel le 1er juillet (avec un probable dépôt de bilan à la clé) ou si le club sera finalement autorisé à repartir en L2 (et dans quelles conditions, avec quelle équipe ?), mais une chose est sûre : quelle que soit l’issue, un grand ménage sera nécessaire dans l’organigramme et le fonctionnement d’un club ayant pris l’habitude de vivre au-dessus de ses moyens.

Mais le moment n’est pas encore venu de dresser l’inventaire du fiasco. Aujourd’hui, l’heure est moins à la recherche des coupables qu’à la mobilisation de toutes celles et de tous ceux qui sont les meilleurs garants de l’identité de l’ASNL : ses supporteurs. Il nous faut démontrer aux dirigeants du club, aux élus de la Métropole et à la France du football que le peuple nancéien, LUI, prend ses responsabilités et ne se résigne pas à voir le club sombrer.

Aujourd’hui, nous appelons donc l’ensemble des amoureux de l’ASNL à signer et à faire signer cet APPEL aux actionnaires, aux dirigeants, aux élus à ne pas laisser mourir le club. Plus nous serons nombreux et plus notre voix aura de chances d’être entendue, à Nancy comme à Paris.