Incendie de Notre-Dame de Paris. En Vendée, les personnalités réagissent
Dès lundi 15 avril et les premières images de l’incendie de Notre-Dame de Paris, les personnalités vendéennes ont réagi sur les réseaux sociaux.
Comme de nombreux Français, les personnalités vendéennes ont regardé, stupéfaites, les flammes ronger l’église Notre-Dame de Paris, lundi 15 avril.
Mardi matin, François Jacolin, évêque de Luçon, a exprimé sur Facebook « au nom du diocèse de Luçon » toute sa compassion « à Mgr Michel Aupetit l’archevêque de Paris et aux catholiques de son diocèse devant l’épreuve qui les touche à travers l’incendie de Notre Dame de Paris ». Le représentant de l’Eglise en Vendée demande aux Vendéens de « prier pour que la cathédrale Notre Dame puisse être restaurée rapidement, retrouver tout son éclat ».
Le sénateur vendéen, Bruno Retailleau a, dès lundi soir, émis l’idée que l’État lance « une grande souscription nationale pour reconstruire Notre-Dame de Paris, qui est aussi notre dame de France ». Souscription annoncée, peu avant minuit, par le président de la République, Emmanuel Macron.
Ce mardi matin, alors que le feu est éteint, le sénateur écrit sur le réseau social Twitter : « Les flammes qui l’ont blessée ont rallumé dans le cœur des Français le désir d’unité et de fraternité qui fait de nous un peuple. Le peuple de France. Oui nous la rebâtirons ! »
La sénatrice Annick Billon appelle quant à elle à la reconstruction par les « bâtisseurs contemporains ». Elle relaie la souscription lancée par la Fondation du patrimoine, avec cette formule : « Nous pouvons tous être des acteurs, donnons ».
Le député La République en Marche de la 5e circonscription de Vendée, Pierre Henriet, cite un passage de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Il ponctue cette citation par « Souhaitons qu’elle reprenne rapidement toute sa splendeur ».
De son côté, Stéphane Buchou, député La République en Marche de la 3e circonscription, félicite les pompiers. Il appelle désormais « nous mobiliser pour reconstruire ensemble ce monument unique de notre patrimoine national » .
« Stupeur, effroi et tristesse», commente la députée La République en Marche de la quatrième circonscription, Martine Leguille-Balloy, qui ne manque pas de saluer les pompiers parisiens.
Philippe de Villiers s’est lui aussi ému du dramatique sinistre sur Twitter. « Notre-Dame de Paris dans les flammes, c’est le cœur de la France qui brûle. »
Le président du conseil départemental, Yves Auvinet, ne pouvait pas, non plus, cacher son « immense tristesse face aux images de Notre-Dame de Paris ravagée par un dramatique incendie ». « 1 000 ans d’histoire de France brûlent sous nos yeux », a-t-il ajouté au sujet du bâtiment édifié en 1 163. Mardi matin, l’élu a indiqué qu’il proposerait au conseil départemental de voter une aide pour rebâtir le bâtiment. Une position adoptée par plusieurs élus vendéens.
Luc Bouard, maire de La Roche-sur-Yon, a adressé, lundi, ses pensées « aux pompiers qui vont lutter ce soir contre cet incendie. Espérons que leur intervention permettra de sauver ce joyau architectural français, témoin de 1 000 ans de notre histoire ». Sylviane Bulteau, conseillère départementale, évoque « un déchirement dans le cœur de tous les Français et des amoureux de Paris ».
Un sentiment qui se retrouve dans les mots de son homologue Alain Lebœuf : « Terribles images de Notre-Dame de Paris ce soir (lundi) , un joyau millénaire de la France qui s’effondre. »
Le maire de Noirmoutier-en-l’Île et conseiller départemental, Noël Faucher, a fait part de sa « très grande tristesse face à ce drame ». « Nous devons, ensemble, tout mettre en œuvre pour rebâtir en mémoire des bâtisseurs de Notre-Dame, de notre histoire et pour notre avenir. Noirmoutier, s’il le faut, pendra d’une façon ou d’une autre sa part à cette grande cause nationale », a-t-il proposé.
François Petit, maire de La Garnache, espère que de ce sinistre ressortira « un vrai élan de générosité, d’une mobilisation mondiale humaine pour l’intérêt commun, la naissance d’un engagement humain collectif pour la défense de notre Histoire. La convergence de compétences et de talents humains pour rebâtir notre patrimoine. » Et de conclure : « D’une catastrophe naît toujours quelque chose de beau et grand ! »
Le père Billon exerce sa prêtrise à Saint-Jean-de-Monts, et est également enseignant de bible à l’Institut catholique de Paris. Il a été choqué par l’incendie qui a touché Notre-Dame de Paris, où il se rend régulièrement pour des liturgies : « C’est un bâtiment religieux mais aussi un élément du patrimoine culture, il témoigne de l’importance de notre histoire », assure-t-il. Le curé donnait un cours, mardi matin, juste après le drame . « L’une de mes étudiantes a écrit un poème où elle a évoqué Esmeralda, Quasimodo, et on a tous prié sur ce texte », raconte-t-il. Gérard Billon se satisfait que l’on parle déjà de reconstruction. « On ne va pas rebâtir qu’un bâtiment, mais aussi toute une communauté chrétienne, c’est un symbole. »