Déconfinement : Cédric O craint des morts supplémentaires si l'on refuse l'application «StopCovid»
Le secrétaire d'État au Numérique incite le plus grand nombre de Français à utiliser l'outil de traçage des malades du Covid-19, malgré son caractère non obligatoire.
Cédric O n'en démord pas. Malgré les très vives inquiétudes que suscite le projet «StopCovid», le secrétaire d'État au Numérique est persuadé que l'application de traçage est la solution indispensable à un bon déconfinement. Pour convaincre ses détracteurs et calmer la gronde des oppositions - qui craignent un dispositif de surveillance de masse -, le macroniste a pris la plume dimanche, dans un long article publié sur Medium. Il y écrit notamment que «tant que l'immunité collective n'est pas atteinte», le choix est «très simple» dans la lutte contre le Covid-19.
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Selon lui, il faut «tout faire pour couper les 'départs de feu' le plus rapidement possible, y compris en utilisant des outils numériques comme 'StopCovid', dans des conditions très encadrées et proportionnées». Chacun pourra évidemment «refuser ces outils pour des raisons philosophiques» , mais cela reviendrait «dans ce cas» à «accepter un risque significatif de malades et de morts supplémentaires», prévient-il.
Même si l'application controversée ne sera pas opérationnelle lundi prochain, pour le premier jour du déconfinement, elle devrait néanmoins «entrer en test en conditions réelles la semaine du 11 mai». «C'est donc dans la foulée que 'StopCovid' devrait pouvoir être présentée au Parlement», assure le secrétaire d'État. Pour le moment, le projet nécessite encore un «travail technique important».
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Éviter une deuxième vague épidémique
En attendant, le gouvernement compte sur des «brigades» chargées d'identifier les personnes en contact avec un malade, pour les inviter à se faire tester, voire à s'isoler. L'application «StopCovid» interviendrait dès lors comme «un complément utile du travail» humain réalisé par ces personnes. Il s'agirait d'«une brique parmi une stratégie sanitaire de déconfinement plus globale». L'application serait d'autant plus importante que la mission des brigades sanitaires «se heurte à des limites physiques dans les endroits densément fréquentés comme les transports en commun», alerte le secrétaire d'État.
L'objectif principal de l'exécutif reste avant toute chose d'éviter une seconde vague de contamination, au moment où la situation dans les hôpitaux s'améliore lentement mais sûrement jour après jour.
GreenHornet
le
Entre Castaner les gros bras, et O le fichage, ca devient le pays de la liberte d'etre esclave.
Revolution cet automne!
klyd971
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Application ou pas, vous aurez toujours des morts. Arrêtez de croire qu'on ait besoin de vous pour vivre ou pour notre sécurité. SÉLECTION GÉNÉTIQUE NATURELLE pour ceux qui ne savent pas ce que c'est. N'ESPEREZ PAS UN VACCIN
Davesnes
le
Le grand risque, avec cette volonté de flicage du gouvernement, c'est que nos données de santé se retrouvent entre les mains des compagnies d'assurance et des employeurs. Ce serait pain béni pour eux, au grand dam des médecins pour qui la confiance avec les patients est quelque chose de fondamental, la confidentialité est un des principes défendus par le serment d'Hypocrate.