Coronavirus : plus d'un million d'amendes distribuées pendant le confinement
Au total, les forces de l'ordre ont procédé à 20,7 millions de contrôles et dressé 1,1 million de contraventions, a indiqué le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. La majorité d'entre elles ont sanctionné un défaut d'attestation de déplacement.
Par Les Echos
Le ministère de l'Intérieur avait prévenu que des moyens conséquents seraient employés pour faire respecter le confinement. Et alors que celui-ci a pris fin lundi, un premier bilan est venu le confirmer. Dans une interview à « La Montagne », Christophe Castaner a ainsi annoncé que 20,7 millions de contrôles avaient été effectués par les forces de l'ordre, donnant lieu à 1,1 million de contraventions. « Pour deux tiers il s'agissait de personnes qui n'avaient pas d'attestation sur elles », a précisé le ministre.
Près de 21 millions de contrôles ont été réalisés sur le territoire national : ils ont donné lieu à 1,1 million de contraventions, et pour 2/3 il s'agissait de personnes qui n'avaient pas d'attestation.
— Christophe Castaner (@CCastaner) May 11, 2020
Merci à nos forces pour leur mobilisation.
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Faible taux d'infractions
Pour autant, le « civisme et le sens des responsabilités des Français » conviennent d'être salués, a-t-il fait savoir. Pour preuve : « Sur l'ensemble des contrôles, nous avons relevé un peu moins de 6 % d'infractions ». Pour rappel, l'amende pour non-respect du confinement avait été fixée à 135 euros, puis à 200 euros en cas de récidive.
Depuis lundi, les Français peuvent de nouveau aller et venir librement, dans un rayon de 100 kilomètres autour de leur domicile. Une nouvelle attestation, accompagnée d'un justificatif de domicile, est obligatoire en cas de déplacement au-delà de cette limite. Celle-ci est disponible en ligne, sur le site du Ministère de l'Intérieur, à retrouver en version papier comme en version numérique. L'amende a, là aussi, été fixée à 135 euros, un montant « susceptible d'augmenter en cas de récidive », selon Christophe Castaner.
« Que les choses soient claires, notre volonté n'est pas de dresser des procès-verbaux ou d'empêcher les gens de bouger », a-t-il assuré. Mais « plus vous vous déplacez, plus vous prenez le risque de propager le virus, même pour ce que vous estimez être une bonne raison ».
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