Un certain nombre d’arbres doivent être abattus sur le terrain des sœurs le long des routes principales et situé à l’entrée du centre-ville. Certains portaient une pancarte « Je suis malade » mais ce sont 3 autres arbres parmi un bouquet de 5 vieux tilleuls qui ont été abattus sans avertissement. Soit 9 arbres au total.
Le terrain va s’en trouver totalement défiguré.
Difficile de croire à une coïncidence avec le projet d’étude de faisabilité d’une route sur ce terrain, quelles que soient les explications sur l’état des arbres qui ont été données par voie d’affichage. Notamment, les tilleuls en bord de route dont l’un d’eux est majestueux, centenaire, devrait être protégé au contraire.
Dans la ville voisine (Gif-sur-Yvette) un parcours d’arbres remarquables a été inauguré il y a quelques mois protégeant ces arbres centenaires qui marquent le paysage.
Nous sommes sidérés et offusqués que l’on puisse abattre autant d’arbres sur une petite surface brutalement sans réflexion sur l’impact visuel que cela aura, à cette saison où les oiseaux et la faune sauvage en général sont en pleine activité de nidification.
Ces arbres on mit une centaine d’années à remplir le paysage des saint- rémois.
Le calendrier, superposant l’abattage en série de ces arbres avec le projet d’étude de faisabilité de la route, et pour conséquence la défiguration de cet endroit encore sauvage et paradisiaque permettant à de nombreuses personnes de se ressourcer chaque jour, est regrettable.
Dans le contexte actuel en particulier : les habitants sont confinés et ne peuvent pas se rendre compte de ce qui se passe ni réagir à temps.
À la première apparition des pancartes la Mairie a été saisie par mail : services techniques et maire, aucune réponse n’a été donnée, et au contraire l’abattage s’est poursuivi, s’attaquant à ce bouquet de tilleuls près de la route.
Renseignements pris auprès du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse, dont ce terrain est l’une des portes d’entrée et l’une des vitrines : le PNR n’a pas été consulté, ainsi aucune concertation ou contre-expertise n’a été réalisée dans ce projet d’ampleur.
Plus inquiétant, le Maire, lors de sa dernière réunion publique avant le premier tour des élections, a affirmé qu’une pétition (il faisait allusion à une pétition ayant rassemblé 1500 signatures) ne servait à rien et finissait dans un tiroir...
A l’heure où la société modifie en profondeur son fonctionnement s’orientant vers moins de voitures et plus de télétravail, où les futures générations manifestent le samedi pour le climat, deviennent végétariennes par conscience et pour contrebalancer les excès de leurs aînés, plus que jamais une réflexion et une concertation sont de mise.
C’est pourquoi nous sollicitons le Maire et le Conseil Municipal de se saisir au plus vite de cette affaire et de geler immédiatement les abattages – et en particulier celui des tilleuls restant - pendant la période de nidification et de confinement, laissant le temps à un comité de protection de l’environnement de vérifier auprès d’experts indépendants la pertinence de faire disparaître ces arbres de notre paysage.
Un comité de Saint-rémois.
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