Patrick Pelloux, urgentiste à l’AP-HP : «Le Ségur de la santé, je n’en attends plus rien»
Patrick Pelloux nous confie son désarroi face à ce qu’il appelle «un effet de communication» et dénonce une médecine qui «n’est même pas à deux vitesses, mais en boîte automatique».
Tout juste sorti de garde, Patrick Pelloux, 57 ans, urgentiste à l'AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris), et président de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), s'attable à un café parisien du IXe. Il brosse sans détour le portrait d'un hôpital à bout de souffle en Ile-de-France après la crise du Covid, et demande l'arrêt des fermetures de lits au sein de l'AP-HP.
Quelle est la situation dans les hôpitaux publics de la région alors que les décisions du Ségur se font attendre ?
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