Entre anxiété et espoir, Stéphane Angst scrute les allers et retours de l’imposante moissonneuse-batteuse s’activant au cœur de la première rizière irriguée du canton, aménagée à l’entrée de Vionnaz. «Même si nous avons coupé l’approvisionnement en eau il y a quelques semaines, la terre est encore bien humide au centre de la parcelle. Il ne faudrait pas que la machine ne s’enlise…»
La moissonneuse-batteuse récolte les précieux grains sur la parcelle d’un hectare transformée en rizière irriguée à l’entrée de Vionnaz. Sabine Papilloud
Plus de deux tonnes et demie de riz à conditionner à la main
Au final, il n’en sera heureusement rien. Et la moissonneuse-batteuse mise à disposition par l’entreprise Mayencourt et Friedli aura ramassé en un après-midi ensoleillé pas moins de 4,2 tonnes de riz. Donc plus que prévu? «Attention, ces grains sont encore humides», tempère Stéphane Angst. Après séchage, il restera trois tonnes et demie de cette...