- Peter DrummondOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 1701
» miroir du riséd : Ezra Miller
» crédits : © avatar: the-curious-corvidae - strange-hell - unknown ; id-gifs: brasillovers - BryceH - rdhoods - ; signature-code: magma ; signature-gifs: keiynan-lonsdale - soletear; signature-text: calum scott 'you are the reason'
» multinick : isabelle d'essenault (la bg)
» âge : 27 yo (12.09.1996)
» situation : en couple
» année d'études : 9ème année
» options obligatoires & facultatives :
ㅡ options obligatoires :
▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.
ㅡ options facultatives :
▣ Métamorphose, Sortilèges et Littérature Magique.
ㅡ objet de thèse :
▣ Fruit de l'hybridation : sa reproduction magique en laboratoire et la réattribution de ses particularités dans le domaine cosmétique.
Mes blases :
▣ Rends-nousvisite!
» profession : employé chez Becs et museaux (animalerie)
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1475
Inventaire Sorcier
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there is a golden boy that was led to solitude - ft. niven
Lun 1 Mar 2021 - 17:10
04.02.2021 there is a golden boy that was led to solitude ft. @niven moonfallAssis dans le confort d’un souvenir, le garçon regardait les silhouettes de ses camarades valser et sauter au rythme de la musique. Les rires et les victuailles ne suffisaient pas à contenter son appétit ce soir-là et le septième année engloutit une énième gorgée de bière ; les cadavres de bouteilles étaient trop nombreux pour qu’on eusse l’idée de les compter et il ne pouvait se fier qu’à sa tolérance à l’alcool et à l’habitude pour ne pas s’allonger sur le canapé de fortune improvisé dans de gros coussins disposés sous une tente en tissu que l’on avait dressée pour l’occasion. Le même matelas avait maintes fois accueillit le corbeau maussade et son ami blond, leur offrant son hospitalité dans le grenier pour qu’ils puissent profiter pleinement de leur soirée. Peter aurait pu choisir de répéter l’histoire, faire graver son nom dans la mousse et proclamer le lit comme le sien ; ce fut été la décision la plus sérieuse, ne pouvant pas transplaner dans un tel état sans risquer le démembrement. Il avait beau aimer ses bras à leur place, le Wright abandonné ne voulait plus fonctionner pleinement sans la présence rassurante de Riley. L’auror en devenir n’avait pourtant pas foulé le plancher de l’université depuis plusieurs mois et son absence ne l’avait jamais empêché de profiter des réjouissances clandestines auparavant. La promesse de le retrouver au petit-matin, d’abord dans sa chambre, puis dans le même appartement que lui avait longtemps suffi à le contenter, le rassurer. Un repère chaleureux vers lequel il pouvait se tourner lorsque la fête était finie. Elle s’était terminée à la minute même où @Sidney Pond avait quitté Riley. Le garçon s’était confié à son colocataire et ami un soir de janvier, promettant que la douleur ne passerait pas. Pour mieux recommencer, il voulut tout abandonner ; la décision paraissait logique aux yeux de tout le monde, son lieu de travail se trouvant à plusieurs centaines de kilomètres de là. Emportant tout sur son passage, les souvenirs, les quelques meubles qu’il avait placés là, sa fille, Riley déménagea dans la capitale anglaise. Les dents serrées avec acharnement sur les apparences, Peter l’avait aidé à faire ses cartons, s’était assuré de connaître son nouveau lieu de vie en accompagnant le transport de ses biens et lui avait fait comprendre sa désolation en lançant quelques boutades en l’air. Les quelques remarques cyniques n’avaient pas suffi et, décidé, le grand blond promit de venir le voir. La cheminée serait toujours allumée pour lui, il le savait. Malgré tout, les choses ne seraient plus jamais comme avant, et ça aussi, les deux garçons le savaient.
Ne pouvant s’empêcher de voir Riley allongé sur un coussin en bonne compagnie, le jeune homme ignora les quelques regards persistants et pianota quelques mots à l’attention de son meilleur ami londonien. remember that girl we talked about before? she's definitely trying to up her game with some lufkin lad. the boy hasn’t got a clue! wish you were there. it's mad!code by tessisamess
Occupé par sa nouvelle vie professionnelle, il ne lui répondrait sûrement pas tout de suite. Il checkait une huitième fois l’écran de son téléphone allumé quand un bras tendu prit appui sur le coussin à côté de lui pour supporter le poids de l’homme qui voulait s’y asseoir ; un tatouage reconnaissable entre mille ornait la peau dorée – who the feck else has a tanned skin in freaking Scotland? – de Niven. Les deux garçons se dévisagèrent un instant sans parler.
“Hey… That’s one hell of a party, right?”
Beaucoup d’eau avait coulé sous le pont. La pensée triste que seuls des événements difficiles avaient réussi à renouer une discussion longtemps abandonnée lui venait parfois à l’esprit. Il donna une petite tape sur la cuisse du garçon en essayant de camoufler son air déconfit :
“I thought you guys would be performing tonight or something.”
Niven le connaissait mieux que la plupart des personnes qui étaient venues s’agglutiner dans le grenier. Le garçon fit tourner la bague qu’il avait volée à Riley lors de son déménagement sur son annulaire ; comme un retourneur de temps, il comptait les jours qui avaient vu l’appartement désert.
┗ February Showers ┛
ஃ There goes my heart beating, cause you are the reason I'm losing my sleep. If I could turn back the clock, I'd spend every hour of every day keeping you safe. I'd climb every moutain just to be with you. (c) C. Scott ஃ
- InvitéInvité
Re: there is a golden boy that was led to solitude - ft. niven
Dim 4 Avr 2021 - 10:30
04.02.2021 there is a golden boy that was led to solitude ft. @peter drummond(tenue / playlist) - Martelage régulier et rassurant des basses dans mes veines, le tissus vole sur mes cuisses avec provocation, mon sourire enjôle et mon corps s'envole encore et tout le temps. On oublie tout, on balaye les examens, les histoires d'amour, l'absence et le besoin. On oublie tout, on balaye les mauvais regards, la jalousie et on s'envole plus loin. Alors les corps s'enroulent, les doigts glissent sur la peau d'abord de lui, puis d'elle, sans faire attention à qui habite les corps. Ils se prélassent tous dans le grenier, royaume où ils sont rois et reines, loin de la vraie vie où tous les considèrent comme les fous, les pions, les autres.
Ils se prélassent et se régalent, dans un ronronnement de l'habitude, de l'alcool qui coule et de la musique qui les enivrent, j'oublie tout.
Tout ou presque, car le corbeau rumine tellement que son noir emplit la pièce. Alors après l'avoir observé longtemps, l'avoir provoqué sans qu'il ne me voit, je m'approche et sourit, tente une percée d'ironie dans son monde éteint. « Where is my golden boy » souffle mon cœur, souvenir d'une autre vie où ils étaient si brillants qu'ils faisaient peurs, où ils étaient si heureux qu'on jalousaient leurs libertés. Mon corps tangue vers l'avant alors que je m'appuie à son trône de coussin pour me laisser tomber à ses côtés, boucles brunes légèrement collés contre le front, fatigué de danser. « Hey... That's one hell of a party, right ? » Mes yeux dans les siens cherchent la flamme flamboyante qui m'a donné le courage d'être, le courage de vivre, la force de rester. Mes yeux dans les siens cherchent les flash doux amer d'une relation et les teintes dorées d'un autre temps et d'autres enfants. On se redécouvre et je me rend compte : sa flamme scintille moins, son cœur s'éteint. « We were young », souffle mes souvenirs dans mon crâne quand l'ironie de ma voix me surprend « What's up with the face, Drummond ? Someone stole your boa or something? »
Ses doigts électrisent mon corps de souvenirs, « We had everything and yet, we killed each other in the world between love and hate, between us and the rest » lui qui me touche sans se rendre compte de ce qu'il me fait. L'amour d'avant s'invite en vagues dans mes souvenirs et je les chasse d'un sourire malicieux, d'une gorgée de bière et d'un soupire sincère en me laissant couler à ses côtés « I thought you guys would be performing tonight or something. » J'hausse les épaules en observant les autres danser, chasse notre jeunesse de mes pensées. « The night's still young »
Un instant, le silence. Il est si difficile de sortir des vieilles habitudes, de l'attaquer. Mais il semble si triste, si fatigué. Alors sans douceur, mon accent tranche mes mots d'authenticité (pas d'efforts à fournir pour quelqu'un qui m'a connu par cœur par le passé) « Drop the mask, Pete. I know you enough to know it's not just the 2am blues. What is it ? »
What happened to us, darling?
And so, when love was to hard to keep, we shift into war,
thinking maybe in a way, it will be easier to stop looking in our souls like in a mirror.
And so, when love was too hard to give,
we fed each other our demons with the others heart
- Peter DrummondOldieㄨ experimented wizard
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▣ Métamorphose, Sortilèges et Littérature Magique.
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▣ Fruit de l'hybridation : sa reproduction magique en laboratoire et la réattribution de ses particularités dans le domaine cosmétique.
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Re: there is a golden boy that was led to solitude - ft. niven
Sam 24 Avr 2021 - 18:04
04.02.2021 there is a golden boy that was led to solitude ft. @niven moonfallUn nuage de coton sur lequel il faisait bon de se reposer ; le parfum du garçon réchauffé par la fatigue de son corps, étourdi par une valse incessante, imprégnait ses narines et s’en emparait sans honte. Le plus grand grain de sable dans le sablier de la vie n’aurait pu faire oublier à Peter l’arôme du garçon prodige. Madeleine de Proust, les effluves le ramenait des années en arrière. Le petit sourire triste s’étira sur ses lèvres à la réminiscence de leurs essences confondues ; elle était la promesse d’une nostalgie qu’il serait, un jour, incapable d’occulter plus longtemps. La caresse inquisitive du regard de Niven le dérangeait rarement pourtant, le corbeau détourna les yeux pour le fuir ; sa main tournait et tournait encore l’anneau autour de l’annulaire tandis que le musicien invitait un autre souvenir aigrelet à s’installer entre eux. Les plumes du boa titillaient sa peau nue en glissant sur le sol ; le serpent se tortillait, entraîné par la main magicienne du garçon aux mille talents qui l’invitait enfin à danser sur un slow. Les deux garçons s’étaient amusés des heures durant avant qu’il ne fasse le premier pas et qu’il ne partage ses intentions avec le poursuiveur de l’équipe des Wright. Ce dernier avait souri, touché par l’invitation du garçon sur qui le soleil semblait ne jamais se coucher, et l’avait acceptée en joignant sa main à la sienne avant de la porter à leurs poitrines rapprochées par la danse intimiste qu’ils avaient débutée ensemble dans le grenier quasi-désert ; la clandestine touchait à sa fin et les invités illicites s’en étaient presque tous allés pour laisser le couple en devenir partager l’aurore d’une nouvelle année qu’ils avaient passée ensemble avant de se déchirer. Le boa de plumes et de couleur les avait entourés, comme un lien insécable qu’ils s’étaient pourtant empressés de découper ; leurs lumières plus fortes que leur verbosité, ils avaient avancé les yeux bandés et s’étaient jetés dans le précipice. Retombant dans une bien mauvaise habitude, Peter se mura dans la dénégation et essaya de changer de sujet ; bien que les deux hommes se soient violemment aimés, Peter n’avait pu se résoudre à rester éloigné et avait doucement renoué le contact lorsqu’un tragique événement était survenu dans la vie de Niven. Les différentes publications du musicien sur les réseaux sociaux le tenaient informé de sa vie, bien qu’il le soupçonnât plus d’une fois de camoufler le laid avec le beau. En répondant à côté, il se paraît de son habit de lumière, réfléchissant les rayons dans les yeux du mélomane pour l’éblouir. Le subterfuge ne prenait pas ; il le sut sitôt que le Mannois effrita sa voix sèche sur l’air humide.
“Yes, it is…”, sa voix se fit écho ; le poltron croyait gagner du temps, mais il se leurrait, car déjà Niven amenuisait ses pitoyables défenses. Une délicieuse moue se dessina sur les traits vexés du garçon qui baissait les yeux pour abandonner son masque sur les deux cuisses découvertes qui s’étiraient à côté de lui. 2:00am, it’s 2:00am… he’s not answering. Of course he’s not, some people actually work. Une grande inspiration vint enflammer ses poumons comme la fumée d’une cigarette. Il laissa l’émanation s’échapper et ouvrit la bouche avant de la refermer. It’s everything. It’s everything and nothing. It’s his presence and his absence.
“I just miss him.”
Nébuleuse, l’information coulait entre ses doigts et s’enroulait autour de l’anneau dérobé.
“My best mate… Riley. He moved. I don’t know if you heard. To London, actually. Nice city - London. Have you ever been?”, il l’invita dans son monologue avant de refermer la porte aussitôt : “Of course you’ve been to London.”
Le garçon se tourna vers celui qui avait partagé un an de sa vie.
“It’s silly. Don’t worry. I know he’s somewhere and I know he’ll come back every now and then. It’s just things won’t ever be the same… Will they?”
La question rebondit dans les paillettes qui dansaient dans les yeux de Niven. They never stay the same… They always change - we changed.
┗ February Showers ┛
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