Troisième confinement : "On n'est pas à une semaine près", estime Jean-François Delfraissy

  • Le président du Conseil scientifique a affirmé que la France n'était pas "à une semaine près" pour reconfiner.
    Le président du Conseil scientifique a affirmé que la France n'était pas "à une semaine près" pour reconfiner. AFP
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l'essentiel S'il avait souligné dimanche 24 janvier la nécessité de reconfiner, le professeur Jean-François Delfraissy a affirmé ce lundi que la France n'était "pas à une semaine près". Le président du Conseil Scientifique donne deux pistes pour guider la prise de décision. 

Le confinement oui, mais quand ? Ce dimanche 24 janvier, devant les caméras de BFMTV, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy avait souligné l'importance d'un nouveau reconfinement pour faire face aux nouveaux variants du Covid-19 sur le territoire. Ce lundi 25 janvier, le professeur temporise, estimant que la France n'était pas encore "dans l'extrême urgence" : "On n'est pas à une semaine près", a affirmé le scientifique dans les colonnes de Libération.

Selon Jean-François Delfraissy, la France se trouve actuellement dans un entre-deux : "On n’a pas trop mal passé les fêtes mais on est sur un plateau haut qui monte tout doucement. Pour les Français, c’est compliqué à intégrer car on a l’impression d’une certaine forme de stabilité, mais c’est extrêmement trompeur", explique le professeur.

L'attente insoutenable

Sur le long terme, le professeur affirme que le couvre-feu avancé ne serait pas suffisant pour faire barrage au virus : "On a vu qu’en Angleterre et en Irlande, les mesures intermédiaires de ce type n’ont pas été suffisantes. Les hôpitaux londoniens se sont retrouvés dans une situation extrêmement difficile". Impossible également selon le professeur de compter sur "l'auto-isolement des personnes les plus fragiles". 

Le président du Conseil scientifique envisage ainsi deux scénarios différents. Il s'agit en premier lieu d'attendre "la fin de la semaine pour disposer des résultats de la deuxième enquête flash de Santé publique France" sur les effets du couvre-feu avancé sur la circulation du virus. Le professeur affirme qu'il faut deux semaines de recul pour mesurer son impact. La seconde solution consisterait à prendre les devants pour éviter un scénario à l'anglaise ou à l'irlandaise. 

Ce lundi 25 janvier, Jean Castex a indiqué que des décisions seraient prises cette semaine. Pour autant, l'exécutif a indiqué qu'Emmanuel Macron ne prendrait pas la parole dans les prochains jours pour annoncer quelque reconfinement que ce soit. Le président souhaite prendre connaissance des effets du couvre-feu avancé, mis en place le 16 janvier dernier.

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Les commentaires (45)
Marcus Il y a 3 années Le 27/01/2021 à 08:01

Il ferait mieux de tourner sept fois sa langue avant de parler.Il est président du conseil scientifique pour conseiller notre Président en formulant un avis et pas là pour faire des déclarations dans tous les médias.

ah_bon31 Il y a 3 années Le 27/01/2021 à 07:55

L'indécision est reine

aliass31 Il y a 3 années Le 26/01/2021 à 16:34

il est grands temps de renvoyer tous ces incapables chez eux a la retraite, ils ne sont là que pour du trafic d'influence, et pour jouer des tiroirs caisses des labos !