Automobile : « La bataille des batteries sera difficile, mais elle n'est pas perdue » Contenu réservé aux abonnés
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Coentreprise de Stellantis et de Total (via sa filiale Saft), ACC (Automotive Cell Company) travaille sur le seul projet concret d'usine de batterie dans l'Hexagone. Baptisé « Airbus des batteries » car il prévoit une gigafactory en France et une autre en Allemagne, ce projet représente un investissement de 5 milliards d'euros, et permettra d'équiper jusqu'à 900.000 voitures par an. Yann Vincent, son directeur général, fait le point pour « Les Echos ».
Par Lionel Steinmann, Anne Feitz
Où en est le projet d'ACC ?
Notre feuille de route comporte trois étapes menées en parallèle. La première, c'est la construction d'un centre de R&D à Bordeaux, qui sera opérationnel à la mi-2021. Dans le même temps, nous construisons une usine pilote à Nersac, à côté d'Angoulême. Elle devrait démarrer à la fin de cette année. Elle nous permettra de valider les procédés de fabrication qui seront ensuite mis en place dans nos usines elles-mêmes, de 24 GWh de capacité chacune, à Douvrin dans les Hauts-de-France puis à Kaiserslautern, en Allemagne.
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