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Le plan de relance français validé par la Commission européenne

Près de 40 milliards d’euros de subventions européennes appuieront le plan “France Relance”, qui vise à soutenir l’économie en mettant l’accent sur la transition écologique et numérique.

Ursula von der Leyen a rencontré Emmanuel Macron et les membres du gouvernement français
Ursula von der Leyen a rencontré Emmanuel Macron et les membres du gouvernement français - Crédits : Dati Bendo / Union européenne

C’est “un feu vert annoncé en personne”, commencent Les Echos. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est rendue à l’Elysée jeudi 23 juin, après avoir “validé, ce mercredi, l’approbation du plan de relance français, mis sur pied pour surmonter les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19″. Mme von der Leyen s’est déclarée “heureuse” de présenter cette “évaluation positive” des projets français [Ouest-France].

Respect des exigences

L’assentiment de l’exécutif européen ouvre ainsi la voie au versement de 39,4 milliards d’euros au pays, en subventions directes. La France a répondu aux exigences fixées par les Vingt-Sept en juillet dernier et complétées par la Commission, qui fixaient “au moins 37 % de dépenses pour la transition écologique et 20 % pour la transition numérique” [France 24].

Et pour cause : en matière de numérique comme d’écologie, Paris “se flatte d’être au-dessus des objectifs” [Les Echos]. “Sur les 11 critères évalués, la France n’a obtenu que des ‘A’, la meilleure note possible, à l’exception d’un seul (cible écologique, cible numérique, système de contrôle des sommes dépensées, cohérence d’ensemble, etc.)”, complète Le Point. La contribution européenne va permettre “de déployer une politique ambitieuse en matière d’écologie, de compétitivité, de cohésion sociale et territoriale”, a déclaré de son côté le président de la République Emmanuel Macron [France 24].

Ces fonds européens vont donner un second souffle au plan de relance français déjà en cours d’exécution”, relève La Tribune. “Sur les 100 milliards d’euros prévus dans le plan de relance du gouvernement français, près de 40 milliards seront financés par Bruxelles”, détaille France info.

Comme pour les autres Etats membres, le plan de relance français doit encore être “formellement [validé] en juillet par les ministres des Finances de l’Union européenne” [Les Echos]. Après quoi “un premier versement de 5,1 milliards d’euros va être réalisé cet été” [Europe 1]. “Le reste des sommes devra ensuite être réclamé au fur et à mesure que les dépenses promises sont engagées et les objectifs atteints, par exemple en termes de rénovation énergétique des bâtiments”, précise Le Point. Ce décaissement devrait donc être suivi d’un “second chèque de 7,4 milliards d’euros”, d’ici au premier trimestre 2022.

Ecologie et numérique

Environ 46 milliards d’euros “ont déjà été engagés selon un bilan de Bercy, qui compte avoir mobilisé 70 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année” [Le Figaro]. Et “près de la moitié de l’aide européenne sera dédiée à la transition écologique, avec 5,8 milliards d’euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, 4,4 milliards pour moderniser le réseau ferroviaire et 1,9 milliard pour développer l’hydrogène décarboné”, a détaillé la Commission, citée par L’Express.

Les nouvelles technologies ne sont pas en reste. Le Figaro liste ainsi les différents secteurs d’avenir “sur lesquels la France veut investir en priorité”. Parmi eux, figurent “l’informatique quantique”, les “batteries pour rester compétitif dans la voiture électrique”, “la cybersécurité” ou encore “l’industrie spatiale”. Par ailleurs, les 25 % des aides européennes consacrées au numérique “permettront notamment de financer le déploiement d’une identité numérique permettant un accès sécurisé aux services publics en ligne”, a assuré le ministère de l’Economie, cité par Les Echos.

Côté social, la feuille de route française “comprend un plan d’investissement massif de 6 milliards d’euros dans les secteurs sanitaire et médico-social, ainsi que dans l’hôpital et la médecine de ville” [Les Echos]. Y figurent également des mesures pour la formation des jeunes et des salariés ainsi que contre “l’illectronisme”.

À partir de 2028, il faudra rembourser l’argent emprunté en commun”, relève Le Point. “Mais d’ici là, l’Union européenne a prévu l’institution de ressources propres […], qui devraient permettre de régler la facture”, conclut le magazine hebdomadaire.

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