C'est une drôle d'histoire. Celle d'une jeune femme, enceinte, qui se retrouve, après avoir suivi son mari dans une folle expédition, perdue dans un désert de sable au bout du monde, avec sa mère, et sans aucun moyen de regagner la civilisation. Commencé au début du XXe siècle, La Maison de sable s'écrit comme la saga de trois générations de femmes, seules, qui à force d'attendre, finissent par prendre racine au milieu des dunes.
Les images sont splendides, semblant sorties d'un beau livre de photographies de paysages. Mais alors que tout ce sable aurait pu devenir un véritable enjeu cinématographique, Andrucha Waddington (La Vie peu ordinaire de Dona Linhares) se contente d'en traiter la surface, de manière purement décorative. Et de mettre en symboles une idée plus littéraire que cinématographique, celle-là même qui est à l'origine du Désert des Tartares, de Dino Buzzati.
Film brésilien d'Andrucha Waddington avec Fernanda Montenegro, Fernanda Torres. (1 h 43.)
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