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11.mars.201411.3.2014 // Les Crises

Ukraine et Euromaïdan (6) – Le Coup d’État

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Suite de notre série de reprises sur l’Ukraine… (qui n’a évidemment pas pour but de nier le caractère corrompu de l’ancien gouvernement, ni les légitimes aspirations du peuple à plus de liberté individuelle)

18 février 2014 : les insurgés font monter la violence

La position peu conciliante des figures d’opposition ukrainiennes Vitali Klitschko et Arseni Iatsenyouk au cours de leur rencontre avec des responsables allemands hierc a débouché sur une nouvelle vague de violence à Kiev.

Tandis que ces deux dirigeants se trouvaient à Berlin, le chef du parti ultranationaliste Svoboda Oleh Tyahnybok préparait ce que lui-même et Iatsenyouk appelaient une marche « pacifique », visant à « influencer » la Rada Suprême (le Parlement ukrainien) afin qu’il adopte une résolution pour un retour à la Constitution de la « Révolution Orange ». Le noyau dur de cette marche était formé de militants lourdement armés, tant du parti Svoboda que de Secteur Droit et autres groupes néo-nazis.

Une fois rendus au cordon policier protégeant la Rada, cette colonne a attaqué tant la police que les participants à une autre manifestation, pacifique, organisée par les partisans du Parti des régions actuellement au pouvoir.

Les militants néo-nazis ont ensuite pris d’assaut le bureau du Parti des régions, cassant les vitres et lançant des cocktails Molotov. Son président-adjoint Oleh Tsaryov a déclaré à la télévision russe que deux employés ont été tués, l’un battu à mort et l’autre asphyxié par la fumée dégagée par l’incendie des locaux.

A l’intérieur du Parlement, lorsque la présidence a refusé d’inscrire la résolution pour un changement de la Constitution à l’agenda, les dirigeant de Svoboda, qui disposent de quelques sièges au Parlement, ont usé de leurs tactiques habituelles pour mettre fin à la session, similaires à celles utilisées par le Parti national-socialiste en Allemagne qui paralysait et prenait régulièrement d’assaut les institutions gouvernementale jusqu’à ce qu’il ne prenne pleinement le pouvoir en 1933.

A la fin de la journée, 13 décès étaient recensés, dont six parmi les policiers. Selon les rapports en direct à la télévision ukrainienne et russe plus tard dans la nuit, les forces de l’ordre n’avaient pas encore pris la décision de dégager le Maidan. Le Square et la rue Kreshchatyk, adjacente, étaient en feu, les insurgés ayant mis le feu à leurs propres campements pour créer une barrière de feu et de fumée.

L’agence Interfax-Ukraine rapportait l’adoption d’une résolution par la Rada suprême de Crimée, une province à forte majorité russe, décrivant les désordres comme le « début de la guerre civile » et affirmant que les autorités de la province « se donnent le droit de mobiliser ses citoyens pour défendre l’ordre civil ». On discute ouvertement à la télévision russe de l’opportunité de prendre des mesures militaires pour protéger la population russophone de Crimée, dans l’éventualité d’une prise du pouvoir par les mouvements extrémistes à Kiev.

20 février 2014 : « le parti Svoboda est fasciste »

La situation insurrectionnelle que traverse l’Ukraine est due à l’apparition de nombreux mouvements d’extrême droite.

«Sur la place de l’Indépendance, ils ont réussi à tenir face aux forces de l’ordre et à en tuer une dizaine. Et entre 200 et 300 d’entre eux ont réussi à prendre d’assaut le Parlement et le siège du Parti des régions pendant quelques instants », nous raconte une journaliste sur place. Cocktails Molotov, pavés, barres de fer… On est bien loin des manifestants pacifiques décrits par la presse. Mais qui sont-ils ? Ces jeunes « volontaires de l’autodéfense », venus de Lviv (ouest) à Kiev, sont de véritables commandos levés par l’extrême droite dans la région de Galicie, qui est son bastion, selon le spécialiste Jean-Marie Chauvier.

Antisémites et russophobes

Mercredi, 5 000 de leurs membres ont ainsi pris d’assaut l’administration régionale, la police, et des bâtiments militaires prenant même le contrôle des dépôts d’armes. «Il y a une minimisation du phénomène que l’on qualifie de nationaliste alors qu’il s’agit de mouvement néofasciste et nazi, principalement lié au parti Svoboda. Son chef, Oleg Tiagnibog, joue sur les courants xénophobes, antisémites et russophobes fortement implantés en Galicie où il n’est pas rare d’assister à des grandes célébrations à la mémoire du collaborationnisme nazi et de la Waffen SS », explique le député communiste de Donestk (région du Donbass), Vladimir Bidievka.

Cette montée en puissance des forces d’extrême droite profite de la place laissée au parti Svoboda (liberté) qui a obtenu plus de deux millions de voix aux dernières législatives. Jusqu’en 2004, ce dernier s’appelait Parti nationaliste d’Ukraine, ancêtre de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN, mouvement fasciste fondée en 1929 ). Aujourd’hui, il est contesté par des groupes néonazis encore plus radicaux, dont Pravyi Sektor (Secteur droit), qui regroupe les membres d’organisations ultranationalistes telles que Patriotes d’Ukraine, Trizouba, l’UNA-Unso. «Ce sont eux qui ont assuré la sécurité sur Maïdan et devant la Maison des syndicats, devenue le QG du mouvement, qui ont organisé les barricades et ont recouru à la force contre les forces de l’ordre, sans aucune condamnation de l’opposition», rappelle le quotidien russe Kommersant.

Insurrectionnel

À l’Ouest, la situation deviendrait explosive, voire insurrectionnelle. Selon le Parti communiste d’Ukraine, «dans des petites localités, Svoboda a pris le pouvoir en organisant un coup d’État avec la collaboration des deux autres formations politiques, Batkivschina (Arseni Iatseniouk) et Oudar (Vilati Klitschko). Ce parti y fait régner la terreur et y a interdit le Parti des régions (Viktor Ianoukovitch) et le Parti communiste ukrainien».

21 février 2014 : L’accord… et la fuite du Président !

Rappelons que le président Ianoukovitch est du genre (ancien ?) voyou, autocrate et a durci son régime. Cependant, élu en 2010, son mandat était censé se terminer en mars 2015.

Message de félicitation adressé le 12 février 2010 par le Secrétaire général de l’OTAN à Viktor Ianoukovitch à l’occasion de son élection à la présidence de l’Ukraine. (Source)

Lors du sommet UE-Ukraine tenu à Bruxelles le 25 février 2013, le président Ianoukovich était encore présenté par les dirigeants de l’UE comme un homme éminemment fréquentable. (Source)

Le 21 février, après une flambée de violence, après une journée et une nuit entière de négociations, sous la houlette d’émissaires européens, après une menace de sanctions de la part de l’Union européenne alors que son pays est au bord de la faillite, le président Ianoukovitch a consenti des concessions majeures à l’opposition, qui occupe depuis trois mois, jour pour jour, la place Maïdan au cœur de la capitale.

Cet accord du 21 février prévoit ainsi une élection présidentielle anticipée, une révision de la Constitution, afin de réduire les pouvoirs présidentiels et d’augmenter ceux du Parlement dans l’esprit de la Constitution de 2004, et la formation d’un gouvernement d’union nationale.

L’opposition, représentée par le « Conseil du Maïdan », a alors donné son feu vert à l’accord. Les trois principaux leaders de l’opposition ukrainienne, Vitali Klitschko, Arseni Iatseniouk et Oleg Tiagnibok, ont enfin signé l’accord.

Premier gage donné par l’Ukraine : quelques heures après la conclusion de cet accord, le Parlement a voté le retour à la Constitution de 2004, limitant ainsi les pouvoirs du président.

Pour autant, les concessions de Viktor Ianoukovitch pourraient ne pas être considérées comme suffisantes par ses opposants, après les violences qui ont fait près de 80 morts depuis mardi, un niveau de violence inédit pour ce jeune pays issu de l’ex-URSS.

Le président ukrainien n’a en effet pas accédé à la principale exigence des manifestants occupant le centre de Kiev : sa démission. Il n’a pas non plus clairement précisé si ces annonces étaient le produit de la médiation européenne. Et le communiqué présidentiel ne donne aucun calendrier pour la tenue d’une élection anticipée. La prochaine présidentielle était théoriquement programmée en mars 2015.

Autre élément préoccupant : si les ministres des Affaires étrangères allemand Franz-Walter Steinmeier et polonais Radoslaw Sikorski, ont signé l’accord, le représentant du puissant et influent allié russe, lui, s’est abstenu.

Sur l’emblématique place Maïdan, où entre 25 000 et 30 000 personnes étaient toujours rassemblées vendredi sous le soleil, les manifestants ne semblaient pas prêts à lâcher du lest, même si l’atmosphère était nettement moins tendue que la veille.

« Les gens disent qu’ils ne quitteront pas Maïdan tant que Ianoukovitch ne sera pas parti », a déclaré un des manifestants. « On ne partira pas sans le renouvellement de tous les dirigeants », ajoute un autre.

Mais le 22 février 2014, Viktor Ianoukovytch quitte Kiev pour Kharkiv (2e ville du pays). Alors que des rumeurs évoquent sa démission, le président déclare, lors d’une dernière allocution télévisée, qu’il refuse de démissionner et évoque un « coup d’État » en faisant un parallèle avec l’arrivée des nazis en Allemagne. Le 28 février, à Rostov-sur-le-Don, où il avait effectué sa première apparition en public depuis sa destitution, Viktor Ianoukovitch avait déclaré qu’il était toujours le chef de l’État ukrainien. « Personne ne m’a renversé. J’ai été contraint de quitter l’Ukraine en raison d’une menace directe sur ma vie et celle de mes proches », avait-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Quelques heures plus tard, le Parlement vote sa destitution et fixe au 25 mai suivant la prochaine élection présidentielle par 328 voix sur 450 (ce qui inférieur aux 75 % prévus par la Constitution).

Oleksandr Tourtchynov, premier vice-président du Bloc Ioulia Tymochenko, dirige alors l’Ukraine par intérim.

Le 26 février, un gouvernement dirigé par Arseni Iatseniouk est désigné par le « Conseil du Maïdan », qui réunit partis politiques, mouvements de la société civile et groupes radicaux, avant d’être confirmé par le Parlement.
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23 février 2014 : Avec l’aide de terroristes, les Etats-Unis et l’UE instaurent un régime néo-nazi en Ukraine

Natalia Vitrenko, économiste et fondatrice du Parti socialiste progressiste d’Ukraine (PSPU), nous livre ici son analyse de la situation dans son pays après le départ de Ianoukovitsch.

Le monde entier est troublé par les évènements d’Ukraine. Il faut en saisir le sens profond. Le Parti socialiste progressiste d’Ukraine, qui, en tant que parti d’opposition de gauche, a combattu et continue à combattre la politique intérieure et étrangère, autant des forces de la Révolution orange sous Iouchtchenko que de la coalition du Parti des régions et du Parti communiste d’Ukraine sous Ianoukovitch, juge nécessaire de présenter son évaluation.

Le 22 février 2014, sous la menace des armes automatiques des guérilleros et des terroristes de l’Euromaidan, le Parlement a opéré un coup d’Etat néo-nazi.

Faisant fi de toutes les dispositions de la Constitution ukrainienne et du droit international, bafouant les valeurs européennes, le Parlement a outrepassé son mandat et commis des actes passibles de sanctions pénales. Washington et Bruxelles, qui ont fait croire au monde que l’Euromaidan était une initiative pacifique du peuple ukrainien ayant choisi l’Europe et défendant la démocratie et les valeurs européennes, doivent reconnaître que ce n’est nullement le cas. Ils ont soutenu un putsch nazi, mené par des guérilleros, des terroristes et des politiciens de l’Euromaidan au service d’intérêts géopolitiques occidentaux.

Il en existe des preuves irréfutables :

  1. Ils ont changé l’ordre constitutionnel d’un Etat de façon anticonstitutionnelle. Ceci viole le principe européen d’Etat de droit. En violation de la section XIII de la Constitution ukrainienne (qui stipule en détail la procédure d’un changement de Constitution) et sans aucune participation de la Cour constitutionnelle, l’ordre constitutionnel a été changé par une simple résolution adoptée au Parlement ukrainien (Rada suprême).
  2. Outrepassant son mandat et en violation de l’Article 19 de la Constitution, le Parlement a nommé des superviseurs en charge du ministère de l’Intérieur, des services de sécurité et du bureau du Procureur général. Ces superviseurs ont été désignés pour permettre à l’Euromaidan d’imposer anticonstitutionnellement sa politique aux institutions de l’appareil d’Etat afin de satisfaire les intérêts occidentaux.
  3. Le président ukrainien Ianoukovitch (dont les politiques ont été vigoureusement combattues par notre parti depuis son entrée en fonction) a été dépouillé de son autorité constitutionnelle en violation totale de la Constitution. La Constitution ukrainienne n’accorde pas au Parlement (Rada suprême) le droit de supprimer l’autorité d’un Président sous prétexte qu’il a quitté son poste. La Constitution institue une procédure de destitution. Une fois de plus, guidé non pas par la loi mais par la gestion révolutionnaire, et au mépris du principe européen de présomption d’innocence, Ianoukovitch a été écarté et des élections présidentielles planifiées, en violation de la Constitution ukrainienne.
  4. Le Parlement, qui protège les guérilleros et les terroristes de l’Euromaidan, a amnistié et élevé au statut de héros tous les participants, tout en commençant à leur attribuer des postes élevés dans le gouvernement. Ceci implique que ceux qui ont pris les armes, qui ont tué des citoyens innocents et des membres des forces de l’ordre qui ne sont coupables de rien ; qui ont pris d’assaut et détruit des bâtiments administratifs et des dépôts d’armes, ceux qui ont organisé des procès sommaires, se sont livrés au chantage et ont organisé des enlèvements, n’auront pas à rendre compte de leurs actes. Ainsi sont jetés les fondements d’un Etat néo-nazi et d’une machine étatique répressive.

Washington et Bruxelles devraient écouter nos mises en garde. Nous les accusons, ainsi que les forces politiques qu’ils ont mises en selle, d’être pleinement responsables de l’instauration d’un régime nazi et totalitaire en Ukraine et de la grossière violation des droits et libertés de nos concitoyens qui va de pair.
Les Etats-Unis et l’UE devraient savoir que les partis et mouvements qui ont pris le pouvoir, dont des forces néo-nazies (telles que Svoboda et Secteur droit), ont proclamé, ce faisant, qu’ils accomplissaient une révolution nationale sous les slogans de « L’Ukraine aux Ukrainiens », « Gloire à la nation », « Mort aux ennemis », « Poignardons les Moscovites et pendons les communistes », etc.

Depuis le 22 février, les forces désormais au pouvoir portent l’entière responsabilité pour tous les Ukrainiens et pour la violation des droits et libertés des citoyens.
Les guérilleros et terroristes d’Euromaidan continuent à assaillir les bâtiments administratifs et gouvernementaux dans le sud-est de l’Ukraine. Les électeurs sont privés, par des méthodes terroristes, de leur droit de voir les représentants qu’ils avaient élus exercer leurs fonctions aux Conseils locaux. Les civils qui tentent de défendre leurs élus se font abattre sans merci à la Kalachnikov ou par d’autres armes non-létales, comme cela s’est produit à Luhansk le 22 février.

Les guérilleros, sans aucun mandat officiel et en l’absence d’état d’urgence, se sont arrogés le droit de bloquer les grands axes de circulation, munis de haches et de gourdins, d’ériger des barrages filtrants et de vérifier les papiers des passagers, empêchant ceux qu’ils réprouvent de quitter Kiev. Ils bloquent l’accès aux aéroports, violant ainsi grossièrement la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés élémentaires qui garantit à quiconque l’inviolabilité du droit à circuler, la présomption d’innocence et le droit à la sécurité et à la vie. Ils avilissent la dignité et les droits de tout le peuple ukrainien.

Le 23 février, des représentants de ceux qui viennent d’accéder au pouvoir ont annoncé la formation d’une communauté ethnique ukrainienne : toute personne utilisant la langue russe se verra retirer son statut de membre de la communauté ethnique ukrainienne et subira une discrimination au niveau de ses droits civiques et politiques.

L’intention de bannir la retransmission des chaînes de télévision russes en Ukraine, en tant que porte-parole d’un Etat hostile, a été annoncée. Voilà comment les nouvelles autorités comptent défendre les valeurs européennes que sont les libertés d’expression et d’opinion.

En vue d’une épuration, le nouveau pouvoir a également commencé à dresser la liste des avoirs personnels des uns et des autres. Ce mécanisme permettra de priver de leurs droits ceux qui ne partagent pas les vues néo-nazies des nouvelles autorités.

Des comités de vigilance répandent leur pratique nauséabonde à travers le pays. Des parlementaires qui ont été désapprouvés sont battus, parfois à coup de pierres. Les membres des conseils locaux et leurs familles (surtout leurs enfants) subissent des intimidations s’ils rechignent à faire valoir les buts politiques des forces au pouvoir. Les bureaux des partis politiques désavoués et les organisations publiques qui ne partagent pas l’idéologie et les buts des nouvelles autorités ukrainiennes sont menacés de persécution et d’exil.

La prise de contrôle par l’Euromaidan du monastère de la Laure des Grottes de Kiev [un des quatre lieux saints de l’Église orthodoxe russe, nde] et son transfert vers l’église schismatique du patriarche Philarète de Kiev [Église orthodoxe ukrainienne fondée en 1992 et scission de l’Église orthodoxe russe, nde] a commencé. Ceci conduira à la saisie de l’ensemble des églises orthodoxes russes (associées au Patriarcat de Moscou) afin de les subordonner au Vatican.

Au nom du Parti socialiste progressiste d’Ukraine, je déclare que nous ne reconnaissons pas comme légal le coup d’Etat qui vient d’être perpétré ni comme légitime l’activité des nouvelles autorités ukrainiennes. Nous condamnons la violation totale des droits et libertés des citoyens d’Ukraine commise sur la base de facteurs ethniques, culturels, religieux et politiques.

Nous en appelons au Parlement européen et au Conseil de sécurité des Nations unies et demandons une intervention immédiate dans ce qui a lieu aujourd’hui en Ukraine, afin de défendre les droits et libertés des citoyens et d’empêcher que les autorités ukrainiennes ne provoquent une troisième guerre mondiale sur le continent eurasiatique.

23 février 2014 : Le Parlement surprime la langue russe comme langue officielle

Bel exemple de respect des minorités… Enfin, « minorités »… :

Proportion de la population parlant Russe en Ukraine

La loi en question aavti été votée par le parti de l’ancien président…

Sinon, le Parlement n’a d’ailleurs pas chômé avec ces lois déposées (mais toutes ne sont pas encore votées – mais le site du Parlement est HS pour vérifier où ça en est) le 23/02 :

  • 4201 – Bill to ban Ukrainian Communist Party activity.
  • 4217 – Bill to redress antecedents of the Soviet occupation of Ukraine.
  • 4176 – Bill to repeal law penalizing Nazi propaganda. (si, si… Ici et )
  • 4184 – Bill to place V. Avakov as minister of the interior and members of “Right Sector” party on ministry staff (Avakov also belongs to the party which many consider fascist). Σ
  • 4215 – Bill to establish a “Pantheon of national heroes.”
  • 4203 – Bill to curb state spending.
  • 4215 – Bill to pay tribute to participants in the clashes during peaceful demonstrations.
  • 4197 – Bill to place « Svoboda » party member Α.Mahnitskogo as Prosecutor General.
  • 4204 – Bill delineating the duties of the President of the Ukraine.
  • 4191 – Bill to place « UDAR » party member V.A. Nalivaychenko as overseer of Ukrainian Security Agencies
  • 4211 – Bill to fire incumbent officers and personnel of security forces and replace them with new personnel (the latter are believed to be members of extreme right wing groups).
  • 4199 – Bill to repeal the use of their native language by minorities , which re4fers to Russian, Romanian, Hungarian, and Greek (ici et ).

 

Cette noble assemblée a délibéré sous la menace de 2 000 manifestants du parti SVOBODA et du PRAVY SEKTOR (milices nationalistes), accompagnés d’un véhicule blindé, qui ont fait un « couloir de la honte » visant à intimider les députés communistes et ceux restés fidèles au parti des régions de l’ancien président Viktor IANOUKOVITCH.

De plus, ils ont réunis un millier de pneus, qu’ils menacent de brûler si le projet de loi de « lustration » n’est pas adopté. Ce projet a pour but de révoquer tous les fonctionnaires et militaires membres ou apparentés soit au parti des régions, soit au parti communiste ukrainien.

27 février 2014 : Vitrenko interpelle le Parlement européen sur son soutien aux néo-nazis

Hier, à la tête d’une délégation de responsables ukrainiens co-signataires de l’appel du 25 janvier mettant en garde contre le danger d’un coup néo-nazi, la dirigeante du Parti socialiste progressiste d’Ukraine (PSPU), Natalia Vitrenko, s’est rendue au Parlement européen de Strasbourg.

D’abord, lors d’une conférence de presse, organisée dans le cadre du premier discours de Milos Zeman au Parlement européen en tant que président tchèque, Vitrenko a été la première invitée à poser une question. Son intervention tranchée a marqué les esprits et la télévision tchèque rapporte ses propos :

Natalia Vitrenko lors de sa propre conférence de presse, dénonçant l’emprise des mouvement néo-nazis sur l’Euromaidan.

Je suis Natalia Vitrenko, la dirigeante d’un parti d’opposition de gauche en Ukraine. Je suis dirigeante d’un parti contre lequel les nazis ukrainiens ont déjà organisé des campagnes de violence visant à m’éliminer physiquement, ainsi que les membres de mon parti. Aujourd’hui en Ukraine, les bureaux de partis politiques sont incendiés un peu partout à travers le pays, et les gens qui y travaillent sont assassinés. Les domiciles de politiciens qui sont sujet à la désapprobation sont également incendiés. Les membres élus de notre parlement national et autres instances locales sont passés à tabac, de manière à les obliger à céder aux demandes des terroristes et néo-nazis de Secteur droit, participant à l’Euromaidan. Dans les faits, les néo-nazis ont mis en place leur régime.

Alors que Vitrenko tentait de finir sa question, les orateurs au podium ont commencé à s’agiter, le président Schulz demandant une traduction de ce qu’elle était en train de dire. Le président tchèque Zeman, qui parle également le russe, fut le premier à répondre, déclarant :

Premièrement, je n’ai pas compris votre question, car il ne s’agissait pas d’une question. Mais permettez-moi de dire ceci, car j’ai visité l’Ukraine il y a quelques mois. J’ai également rencontré le président Ianoukovitch. Il avait promis que l’Ukraine signerait l’Accord avec l’Union européenne. Et les promesses doivent être tenues. La promesse n’ayant pas été tenue, on ne peut pas être surpris d’un réaction de protestation. Voilà.

La couverture médiatique tchèque s’est terminée là-dessus, au moment où Schulz demandait au président tchèque de ne pas parler russe puisque les autres présents ne pouvaient pas comprendre. Selon l’agence UNIAN, le dialogue s’est poursuivi avec une traduction en anglais.

Même si Vitrenko s’était présentée comme politicienne et non comme journaliste, Schulz lui a permis de poser une question comme faveur spéciale étant donné les circonstances en Ukraine hier. Sa question fut :

Est-ce que Secteur droit représente les valeurs européennes, et les partis néo-nazis ne devraient-ils pas être bannis en Ukraine ?

D’après l’agence de presse ukrainienne UNIAN, Zeman a répondu :

Des deux côtés, il n’y a pas eu que des manifestants pacifiques, mais aussi des radicaux. Il y a eu une escalade des tensions politiques. Je ne peux exclure la possibilité que certains des manifestants n’étaient pas seulement des radicaux de droite, mais pro-nazis. En particulier des partisans de Stepan Bandera. Mais je ne crois pas qu’ils aient pris le dessus. »

Schulz a ajouté : « L’UE fera tout son possible pour qu’un dialogue ait lieu impliquant tous les côtés, de manière à arriver à un résultat pacifique, stable et démocratique en Ukraine. Mes informations sont que même des membres de Svoboda ont été inclus dans ce dialogue. Je n’ai rien à dire sur le fait qu’ils soient néo-nazis ou non. Je pense que vous avez fait des déclarations sérieuses et je vais les vérifier. Mon sentiment est que nous devrions intégrer tout le monde dans le processus, pour trouver une solution à la crise.

Les propos de Martin Shultz ont de quoi choquer puisque des résolutions antérieures de ce même Parlement condamnaient les mouvements politiques néo-nazis en Ukraine. En 2010, le Parlement européen avait déclaré que celui-ci :

Regrette vivement la décision du président ukrainien sortant, Victor Iouchtchenko, d’accorder à titre posthume à Stepan Bandera, chef de l’organisation nationaliste ukrainienne OUN qui collabora avec l’Allemagne national-socialiste, le titre de « héros national de l’Ukraine »

Ce même Parlement a déclaré dans une résolution adoptée le 13 décembre 2012, qu’il :

S’inquiète de la montée du sentiment nationaliste en Ukraine, qui s’est traduit par le soutien apporté au parti « Svoboda », lequel se trouve ainsi être l’un des deux nouveaux partis à faire son entrée à la Verkhovna Rada ; rappelle que les opinions racistes, antisémites et xénophobes sont contraires aux valeurs et principes fondamentaux de l’Union européenne et, par conséquent, invite les partis démocratiques siégeant à la Verkhovna Rada à ne pas s’associer avec ce parti, ni à approuver ou former de coalition avec ce dernier.

28 février 2014 : Pour la City, affronter la puissance nucléaire russe est indispensable

The Economist de Londres, l’hebdomadaire réputé exprimer sans complexe le point de vue des banquiers de la City, exhibe une fois de plus son agenda impérial. Alors qu’en Europe plusieurs voix tentent d’éteindre le feu de la crise ukrainienne, le magazine britannique insiste que, « bien que ce soit difficile », affronter la puissance nucléaire russe est plus que jamais nécessaire.

Pour faire passer le message, la couverture de la livraison du 22-28 février n’hésite pas à montrer une photo d’un homme presque crucifié suspendu au-dessus de pneus en feu sur la place Maidan, avec le titre « L’enfer de Poutine »…

L’éditorial, sans doute de la plume de l’éditeur des affaires internationales Edward Lucas, un professionnel du Poutine-bashing depuis des années (notamment l’auteur d’un article de 2007 affirmant qu’Obama menacerait la Russie de guerre nucléaire en raison d’une crise en Ukraine au cours de la deuxième décennie de ce siècle…) affirme :

La responsabilité immédiate de cette confusion revient à Viktor Ianoukovitch, le président-voyou de l’Ukraine. Mais l’architecte ultime siège au Kremlin : Vladimir Poutine.

Accompagnant l’éditorial, une photo de Poutine et Ianoukovitch se serrant la main, avec la légende : « Le maître de l’Ukraine, et Viktor Ianoukovitch. »

Le tout se conclut sur une incitation explicite à provoquer la Russie :

Il est temps que l’Occident tienne tête à ce gangstérisme. Affronter un pays qui a le pouvoir de nuisance d’un siège au Conseil de sécurité de l’ONU, qui dispose d’immenses réserves d’hydrocarbures et plein de missiles nucléaires est difficile, mais cela doit être fait. Il faudra au moins mettre fin à la prétention diplomatique que la Russie est un État de droit qui respecte la démocratie. Elle devrait être expulsée du G8.

2 mars 2014 : On se calme !

La menace d’une guerre en Europe, potentiellement mondiale et pouvant conduire à une escalade nucléaire, n’est pas venue renforcer le courage de nos hommes politiques ! Outre notre chef de l’Etat qui a emboîté le pas à Barack Obama, annulant la participation française aux préparatifs du G8 de Sotchi avant même que la Grande-Bretagne ne prenne position, beaucoup d’autres ont préféré la soumission à la défense d’une politique étrangère indépendante de celle des Etats-Unis.

Deux exceptions notables à la règle que nous saluons et citons ici : celle du député UMP Jacques Myard, un vrai gaulliste dans ses positions de politique étrangère, et celle de Jean-Luc Mélenchon, chef du Parti de Gauche.

Dans un communiqué intitulé « Ukraine : on se calme ! », Jacques Myard, membre de la commission des Affaires Etrangères, rappelle les vérités suivantes :

En droit international et conformément à la Charte des Nations unies, aucun Etat n’a le droit d’intervenir dans les affaires intérieures d’un pays indépendant, et encore moins avec la force militaire, sauf (1) décision du Conseil de sécurité, (2) en cas de légitime défense individuelle et collective (article 51 de la Charte ), et (3) en cas d’intervention humanitaire qui doit être proportionnée et limitée (Kolwezi : 13 mai 1978).

Ces principes, la France elle-même a failli les oublier dans l’affaire syrienne, alors qu’elle est membre permanent du Conseil de sécurité !

Cela étant, dans l’affaire ukrainienne une intervention militaire russe est certainement contraire au droit international pour autant que l’on fasse abstraction des réalités géostratégiques et du fort poids de l’histoire entre Kiev et Moscou, l’imbrication des deux peuples est totale.

Dans ces conditions l’attitude de certaines personnes de l’Union européenne est plus que problématique, voir Catherine Ashton en compagnie de Oleh Tyahnybok du parti ukrainien Svoboda qui se définit comme antisémite, dont l’emblème est la « Rune du loup » nazie et qui dénonce la mafia judéo-moscovite laisse pantois !

Dans le même registre, laisser entendre que l’Ukraine puisse entrer dans l’UE et même dans l’OTAN est proprement inadmissible et irresponsable !

On le sait, l’enjeu de la Crimée est pour Moscou non négociable, toute proportion gardée cette situation est comparable au contrôle du canal de Panama pour Washington.

Alors inutile de crier au scandale et de vouer aux gémonies Vladimir Poutine, cessons l’activisme pro-ukrainien qui ne peut mener qu’à une impasse. A ce titre posons-nous une question, que veut Berlin ?

Ouvrons les yeux, notre influence est limitée et sachons l’utiliser avec lucidité en prenant en compte les équilibres géostratégiques qui prévaudront en tout état de cause !

Boycotter le G8 ne fera que pousser la Russie à radicaliser sa position, mieux vaut travailler à mettre sur pied une solution juridique pour la Crimée qui peut être la complète autonomie dans une fédération, voire l’indépendance !

N’oublions pas que son rattachement à l’Ukraine ne résulte que d’une décision administrative de N. Khrouchtchev dans le cadre de l’URSS en 1954.

Le réalisme se doit de l’emporter. Personne ne mourra pour Kiev !

Quant à Jean-Luc Mélenchon, il souligne l’attitude « prévisible » des Russes, face aux néonazis poussés par les États-Unis en Ukraine :

« Les ports de Crimée sont vitaux pour la sécurité de la Russie, il est absolument prévisible que les Russes ne se laisseront pas faire, ils sont en train de prendre des mesures de protection contre un pouvoir putschiste aventurier, dans lequel les néonazis ont une influence tout à fait détestable », a-t-il déclaré.

« Nous Français, n’avons rien à faire dans une histoire pareille, nous n’avons rien à faire à encourager les provocations contre les Russes, cela dit sans sympathie pour le gouvernement russe. La nation russe ne peut admettre que les nord-américains et l’Otan s’installent à leurs portes ».

« L’Otan et les nord-américains se livrent depuis des mois à une provocation face à la Russie » en s’appuyant sur « la corruption et la brutalité » du pouvoir alors en place en Ukraine, a estimé Jean-Luc Mélenchon. Selon lui, « à la faveur du mécontentement légitime des Ukrainiens, se sont infiltrés des gens stipendiés par les nord-américains, parmi les plus méprisables et dangereux, en particulier le parti prétendument Svoboda qui est en réalité un parti national-socialiste qui multiplie les provocations anti-russes. »

 

3 mars 2014 : Jonathan Steele du Guardian de Londres : Kerry et l’OTAN doivent se calmer

Le chroniqueur Jonathan Steele du Guardian de Londres a écrit un article dénonçant sans ambiguïté l’administration Obama et l’OTAN pour avoir provoqué une crise totalement artificielle sur la question de l’Ukraine. Sa suggestion, telle que formulée dans le titre de son article, est : « John Kerry et l’OTAN doivent se calmer et reculer. » Extrait :

L’empressement de Kerry pour punir la Russie, ainsi que la décision de l’OTAN de répondre à l’appel de Kiev en tenant une réunion des ambassadeurs des Etats membres à Bruxelles aujourd’hui, ont été des erreurs. L’Ukraine n’est pas membre de l’alliance : par conséquent aucune des obligations de défense commune n’entre en jeu ici. L’OTAN devrait se retenir d’intervenir en Ukraine, tant par les mots que par les actes. Le fait qu’elle insiste pour s’engager révèle le véritable sujet tabou : sous la crise en Crimée et la résistance intense des Russes à tout changement potentiel se trouvent l’ambition mal dissimulée de l’OTAN de poursuivre sa politique expansionniste des deux dernières décennies, dans ce qu’elle avait l’habitude d’appeler l’ « espace post-soviétique »…

Depuis l’indépendance, tous les sondages en Ukraine ont montré que la majorité des citoyens était opposée à l’adhésion de leur pays à l’OTAN : et pourtant les élites qui se sont succédées au pouvoir jusqu’en 2010, et qui sont maintenant de retour aux affaires, ont ignoré la volonté populaire. Séduites par les largesses de l’OTAN et par le sentiment d’appartenir à un club high-tech global, elles ont pris part aux exercices militaires conjoints et ont même envoyé des troupes en Irak et en Afghanistan. »

Steele ajoute que malgré tout ce qui a pu être dit du président élu Viktor Ianoukovitch, il « était le premier président à s’opposer à l’adhésion à l’OTAN dans sa campagne électorale, et a ensuite persuadé le Parlement de faire du non-alignement la pierre de touche de la stratégie du pays en matière de sécurité, suivant l’exemple de la Finlande, de l’Irlande et de la Suède.

Mais, écrit-il, l’OTAN a refusé d’accepter cela, et « Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire-général de l’effort pour la construction de l’empire [l’OTAN], a déclaré à la Conférence sur la sécurité de Munich [en février de cette année] : ’’l’Ukraine doit avoir la liberté de choisir sa propre voie sans pression de l’extérieur.’’ L’implication était claire : si ce n’était pas que pour ces bêtes russes, l’Ukraine serait des nôtres. »

Steele appelle ensuite à une désescalade de la part de l’Occident et demande que l’Ukraine rétablisse immédiatement la Loi sur les langues officielles, dont le Russe à l’Est du pays, et « s’attache fermement à empêcher que des groupes armés de nationalistes anti-russes menacent les immeubles publics dans cette région ».

Il conclut :

La majorité russophone dans la région est autant en colère à l’égard de la corruption des élites, du chômage et des inégalités économiques que les Ukrainiens de l’Ouest. Mais elle se sent assiégée et provoquée, son héritage culturel se trouvant menacé. Les seuls responsables en mesure de répondre à ces préoccupations ne sont pas à Washington, à Bruxelles ou à Moscou, mais uniquement à Kiev.

À suivre…

Ce billet fait partie d'une série sur la situation en Ukraine. Il vise à donner des regards différents de ceux diffusés en masse par les grands médias, afin d'élargir votre champ de réflexion. [Lire plus]. Notre souhait est de sortir des présentations binaires "gentils / méchants", afin de coller de plus près à une réalité complexe. Nous rappelons enfin que par principe, nous ne "soutenons" aucun gouvernement nulle part sur la planète (et donc pas le gouvernement russe non plus). Nous sommes au contraire vigilants, tout gouvernement devant, pour nous, justifier en permanence qu'il ne franchit aucune ligne jaune. Mais nous sommes évidemment également attachés à lutter contre le deux poids 2 mesures, et à présenter tous les faits.

89 réactions et commentaires

  • Manuel Baptista // 11.03.2014 à 05h34

    Le coup monté et prémédité contre l’Ukraine de la part des faucons atlantistes a plusieurs objectifs stratégiques:

    1- Déclenchant une crise mondiale de première gravité, ils peuvent attribuer à celle-ci la complète déroute des politiques économiques et financières menées par «l’Occident» depuis le crach de 2008. Toutes les banques centrales occidentales et tous les gouvernments de l’OTAN + le Japon sont impliqués. Les grands bénéficiaires sont les empires de la finance mondiale. Devant un crach imminent des principales bourses il est urgent de traficotter une guerre pour en attribuer la responsabilité aux méchants russes…

    2- L’Europe est á nouveau cassée en deux, comme pendant la guerre froide. Une Europe attachée à l’OTAN devra restreindre le commerce et tous les échanges avec l’ancien-nouveau ennemi, la Russie.

    3- L’Europe se voyant couper l’approvisionement de pétrole et de gas de Russie, devra être client du gas de fracking des USA, rendant ainsi rentable cette industrie. D’autre part ses importations de crude et de gas, d’autres provennances, devront elles-aussi être faites en dollars ce qui bien sûr renforcera l’hégémonie du dollar comme monnaie de réserve mondiale.

    En résumé, si les plans de Washington sont couronnés de succès leur hégémonie mondiale se raffermira et ils continueront d’avoir l’exorbitant privilège du dollar (comme affirmait de Gaulle)

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    • Kiwixar // 11.03.2014 à 06h51

      Bien vu… le Traité Transatlantique va tomber à point…

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      • Manuel Baptista // 11.03.2014 à 06h56

        Kiwixar, c’est vrai
        le fameux traité transatlantique est une pièce maitresse du jeu de domination globale. L’autre traité trans pacifique fait pendant.
        Je pense que les dirigeants européens ne s’apperçoivent pas tout à fait d’une chose: pour l’empire mondial USA il n’y a pas d’«alliés», il n’y a que des ennemis ou des vassaux.

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        • Kiwixar // 11.03.2014 à 10h18

          Traité Transatlantique et Transpacifique : pièces maîtresses ou chant du cygne… ?
          Le changement principal de ces dernières 10-15 aines d’années c’est l’énorme transfert technologique et productif effectué vers l’Asie, ainsi que l’appauvrissement éducatif énorme des US, à part les lawyers où ils sont très forts (façon de parler, le lawyerisme est anti-économique), tandis qu’en Chine ils te pondent des docteurs en mathématiques à tours de bras et pas chers.
          A part dans quelques domaines (internet), les US sont complètement à la rue. Et même au niveau militaire il y a des questions à se poser : leur programme F35 est une catastrophe. Ils feraient mieux de repartir à zero en étirant un fer à repasser et en le programmant en Basic…
          They blew it.

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        • Macarel // 11.03.2014 à 11h28

          A propos de TTIP (Transatlantic Trade & Investment Partnership)
          UE et USA en sont au 4ième round de ces négociations à huit clos.

          Pascal Lamy su FC ce matin à propos de son dernier livre :

          « Quand la France s’éveillera »

          http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4812484

          Entre autre : « Ce n’est pas l’euro qui est à l’origine des déficits commerciaux de la France… »

          Pour un point de vue critique sur la question :

          « Le Grand Marché Transatlantique : La menace sur les peuples d’Europe »

          http://www.jennar.fr/?p=3395

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          • Macarel // 11.03.2014 à 11h35

            Première partie de l’interview de P.Lamy sur FC ce matin ici :

            http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4812476

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          • jmeransaigne // 11.03.2014 à 14h56

            on a de la ressource , en tout cas, je l’espère encore.Comment l’AMI a été mis en pièce, article de Christian de Brie, Le Monde Diplomatique, Décembre 1998:http://www.monde-diplomatique.fr/1998/12/DE_BRIE/11435

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          • Macarel // 11.03.2014 à 23h43

            Cachez ce vilain mot, que je ne saurais entendre !

            Symptomatique du langage des prêtres du libre-échange intégral, ce matin, Pascal Lamy s’est refusé à employer le mot tabou « protectionnisme ».
            Au lieu de cela, lorsque son interlocuteur, a évoqué, avec la mise en place du GMT, le risque de voir débarquer en Europe, le boeuf aux hormones US, ou les poulets chlorés, il a rétorqué que au nom du « précautionnisme », l’on pouvait protéger le consommateur européen.
            Quelles contorsions de vocabulaire, pour éviter de prononcer ce diable de mot de « protectionnisme ». Il est tout de même cocasse de remarquer, qu’il n’a pas eu d’autre remède que d’employer le verbe « protéger », pour expliquer sa conception du « précautionnisme ».
            Un vrai discours de jésuite !
            Mais il est vrai que dans cette religion, le protectionnisme c’est la guerre, et le doux commerce sans entraves, c’est la paix.
            C’est d’ailleurs l’excès de protectionnisme du précédent gouvernement ukrainien, qui est à l’origine de la guerre froide, qui s’est ranimée entre l’Est et l’Ouest. Seule l’ouverture totale du marché ukrainien aux commerce avec l’ouest, peut sauver la paix en Europe. Décidément cet affreux Poutine, ex-colonel du KGB, ne comprend, rien à rien. L’Ukraine est une terre de mission, et nos évangélistes du « laissez-faire » s’emploient à sa conversion au dogme religieux, qui a fait tant de bien à la Grèce.
            Amen.

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      • jmeransaigne // 11.03.2014 à 12h53

        J’ai eu la chance d’assister à une conférence de Mr Jennar qui a partagé avec nous, le texte traduit du marché, extrait:
        « Le mandat de négociation Il s’agit du document daté du 17 juin 2013 du Conseil de l’UE qui a été adopté le 14juin par la section Commerce du Conseil des Affaires étrangères où siégeait pour la France Mme Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur.La version officielle du document n’existe qu’en anglais et sa diffusion est interdite.
        RaoulM.Jennar
        Directives pour la négociation du Partenariat transatlantique sur le Commerce et l’Investissement entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique.
        Nature et portée de l’Accord1.
        L’Accord comprendra exclusivement des dispositions applicables entre les Parties au commerce et aux domaines en rapport avec le commerce.L’accord devrait confirmer que le partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement est basé sur des valeurs communes,en ce compris la protection et la promotion des droits de l’Homme et de la sécurité
        internationale.«Les domaines en rapport avec le commerce»:une formulation qui permet d’aborder pratiquement toutes les activités humaines;
        Des«valeurscommunes»?
        Lesquelles?
        Aux USA,l’Etat n’est pas le gardien du bien commun;les services publics et la sécurité sociale sont délaissés au profit du secteur privé; la religion est omniprésente; le système juridique est différent de celui de 26 des 28 Etats de l’UE qui pratiquent comme tous les pays de Brest à Tokyo un droit continental chargé de valeurs humanistes(l’individu est aussi un être collectif)absentes de la Commonlaw anglo-­‐saxonne;la peine de mort et la vente libre des armes sont des pratiques légales
        ;le pays n’est pas lié par les conventions sociales de l’OIT, la convention sur la diversité culturelle de l’UNESCO, par les conventions internationales sur les droits de l’Enfant, sur le respect de la biodiversité, sur le changement climatique, sur la Cour Pénale Internationale.Comment ose-t‐on évoquer les droits de lHomme quand il s’agit d’établir un « partenariat »avec un pays qui a soutenu les pires dictatures en Amérique latine, qui a soutenu les dictatures en Espagne,en Grèce et au Portugal, qui pratique la torture et la détention arbitraire(Guantanamo),qui a initié l’invasion et l’occupation d’un Etat souverain,qui soutient sans réserve l’occupation des territoires palestiniens et les pratiques dans ces territoires des forces d’occupation?La référence à la«sécurité internationale»confirme le propos de Mme Clinton:le grand transatlantique est«unOTANéconomique».Comme l’OTAN, il sera placé sous la tutelle américaine. »

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        • jmeransaigne // 11.03.2014 à 13h15

          et encore:Mais c’est vrai qu’on est riche, une paille les droits de douane à l’importation et l’exportation……
          10.Obligations et autres exigences sur les importations et les exportations
          Le but sera d’éliminer toutes les obligations sur le commerce bilatéral,avec l’objectif communde parvenir à une suppression substantielle des droits de douane dès l’entrée en vigueur et une suppression graduelle de tous les tarifs douaniers les plus sensibles dans un court laps de temps.Durant les négociations,les deux Parties examineront les options pour le traitement des produits les plus sensibles,en ce compris les contingents tarifaires.Tous les droits de douane, taxes, redevances ou taxes et restrictions quantitatives à l’exportation vers l’autre partie,qui ne sont pas justifiées par des exceptions découlant de l’Accord seront supprimées dès l’application de l’Accord.Les négociations traiteront des questions concernant les derniers obstacles au commerce des biens à double usage qui affectent l’intégrité du marchéunique.L’objectif est clairement annoncé:la suppression de tous les droits de douane.

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    • yt75 // 11.03.2014 à 10h59

      Votre point 3 est complétement irréaliste (hélas ou pas).
      Les US sont toujours importateurs net de gaz ou juste à l’équilibre.
      Il n’y a –en aucun cas– le débit disponible pour remplacer le gaz Russe.
      (sans même parler des délais d’infrastructure de transport nécessaire)
      Plusieurs champs majeurs de gaz de schistes ont déjà atteint leur pic aux US

      A la rigueur à propos de l’Ukraine, on peut peut-être invoquer les intérêts des majors US (Chevron en particulier) pour exploiter le gaz de schiste en Ukraine (mais possible sous tout gouvernement Ianoukovitch avait signé avec Chevron).

      Video d’experts texans à ce sujet :
      https://www.youtube.com/watch?v=ds8eek0e8qM

      Ou graphique import export prod conso pour pays et régions à consulter en ligne :
      http://mazamascience.com/OilExport/index_fr.html

      La propagande et les aspects financiers sont vraiment monstrueux à ce sujet.
      (et la réalité gravissime, pour le pétrole encore plus)

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  • Patrick Luder // 11.03.2014 à 06h30

    Ne nous imagions pas que ces ingérences et autres coups tordus entre nations soient nouveaux, il en est ainsi depuis que les hommes forment des sociétés indépendantes les unes des autres.

    Ne nous imaginons pas non plus que l’Europe constitue une sécurité contre les guerres, il pourrait en être ainsi si l’Europe aurait pris la direction d’une zone neutre aidante et combattant les inégalités mais ce n’est pas du tout la voie sur laquelle l’Europe c’est engagé !!!

    Ceux qui rêvent de l’évolution de notre société vers un mode de fonctionnement plus humain doivent déchanter … ce n’est peut-être possible qu’en petit groupe => et encore, j’en doute fort, même au sein de nos propres familles, coups tordus profits et guerres sont monnaies courantes !

    Un monde respectueux et aimant n’existe pas sur terre dans notre état. L’humanité dans sa conditions, ne semble connaître que la loi de la domination et du profit, et toute méthode pour y arriver semble bonne à prendre.

    Ouaip bon, bonne journée quand même :~/ et merci à Olivier pour toutes ces informations de qualité, que l’on ne retrouve plus dans nos médias traditionnels.

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    • casper // 11.03.2014 à 07h25

      « même au sein de nos propres familles, coups tordus profits et guerres sont monnaies courantes ! »

      Parlez pour vous!

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      • jmeransaigne // 11.03.2014 à 10h04

        Bonjour Casper,
        Je ne vous le souhaite pas mais je pense que Patrik Luder a raison.Il suffit d’enterrer un menbre de sa famille qui a du bien pour percer à jour les gens de notre chère famille.Oui, les coups tordus sont les mêmes dans la famille.On ne peux pas affirmer que le fait de faire partie de la même famille, vous mets à l’abri des coups tordus.La famille est un amalgame de personnalités et rien ne dit que ces personnalités ont le même degré d’honnêteté……

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    • wuwei // 11.03.2014 à 08h21

      Vive la guerre de tous contre tous, du marché libre et non faussé, et du darwinisme social ! « homo lupus homini » n’est ce pas ?

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    • FL // 11.03.2014 à 08h58

      Une Europe neutre pourquoi pas, encore faut-il avoir les moyens de la neutralité. Si ce n’est pas le cas, la soumission de fait au plus puissant est le prix de la neutralité.
      L’indépendance, que je pense bien préférable à la neutralité (synonyme de tiède en politique) à un coût, celui de la capacité à défendre ses intérêts. Ce devrait être notre cas, à nous français, qui avons (avions) acquis à grand frais les moyen de cette défense, ça ne l’est plus.

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      • Patrick Luder // 11.03.2014 à 18h47

        Deux choses :

        Neutre ne veut pas dire sans armée, mais combiner une armée défensive de milice avec une politique étrangère active. La neutralité peut très bien se défendre fortement, mais se refuse à toute attaque.

        Trouvez-vous vraiment les votations Suisses tièdes ???

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  • elgringo // 11.03.2014 à 06h53

    Merci beaucoup Olivier,
    je suis l’un des très nombreux lecteurs assidus du blog qui ne laissent jamais de message.

    mais je tenais à vous dire qu’à votre lecture, ma culture économique, sociale, historique et politique a fait plus de progrès que durant mes 35 premières années…
    Continuez, on est avec vous !

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  • Norton // 11.03.2014 à 07h08

    En poussant cette crise à son paroxysme deux mois avant des élections européennes (s’annonçant comme un fiasco pouvant engendrer une explosion de l’UE…),les usa ne cherchent-il pas à créer les conditions de terreur qui limiteraient les dégâts ou qui annuleraient le résultat des urnes au nom d’une unité « nécessaire » devant le « péril russe »?

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    • Manuel Baptista // 11.03.2014 à 07h12

      Norton, l’Empire veut la complète soumission des États-vassaux. Ils s’en foutent éperdument des elections européennes.
      Il faut prendre non comme une «saute d’humeur» mas comme un «lapsus freudien» le fameux… «la UE, qu’elle aille se faire f…» de Victoria Noland, sous-sécretaire d’État de l’Empire.

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      • Norton // 11.03.2014 à 07h47

        Manuel Baptista,
        Je suis d’accord avec vos points de vue mais je ne suis pas certain que l’Empire puisse s’affranchir totalement d’entretenir une certaine illusion pour se garantir un minimum d’adhésion des peuples européens.
        Certes,ils tiennent nos dirigeants mais les mémoires populaires européennes nous rendent plus méfiants que le peuple américain…Les grosses ficelles passent passent moins bien qu’outre atlantique…
        Je pense que rien n’est perdu…, à condition de considérer que la liberté n’a pas de prix…

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        • Manuel Baptista // 11.03.2014 à 07h57

          Norton, vous vous faites des illusions,
          Les pauvres ukrainiens sont et seront dans la m… quoiqu’il arrive!
          Les citoyens européens seront leurrés par leurs classes dirigeantes
          Le seul espoir est qu’il y ait trop de contradictions intra-capitalistes en Europe

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          • Norton // 11.03.2014 à 08h45

            Manuel Baptista,
            L’espoir ne peut pas résider sur ce que l’on ne peut changer…Personnellement,mon poids financier ne me permet pas d’agir très efficacement sur les  » conditions intra-capitalistes en Europe »…

            Par contre,je divulgue sans retenue les infos que je trouve pertinentes et je milite à l’UPR,qui s’y emploie également et dont le nombre d’adhérents augmente chaque jour.

            Ce que vous ressentez comme « des illusions »,c’est l’assurance de ceux qui sont en ordre de combat et qui refusent tout défaitisme.

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            • Manuel Baptista // 12.03.2014 à 16h39

              Norton,

              Je vis très loin de l’Hexagone et des politiques hexagonales. Cependant, je comprends que l’on veuille peser sur la réalité. Je m’y emploie discretement en discutant avec mes proches, faisant une sorte de pédagogie démocratique… mais c’est un travail qui ressemble à celui de la fourmi.

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          • Prague // 11.03.2014 à 12h13

            …Les pauvres ukrainiens sont et seront dans la m… quoiqu’il arrive!…

            Exact, malheureusement.

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    • Julian // 11.03.2014 à 14h55

      @Norton

      « Les commentaires sont libres, les faits sont sacrés ».

      C’est parce qu’il illustre cette maxime fondamentale que ce blog est devenu indispensable à la plupart d’entre nous, pour ne pas rester hébétés sous l’empire des propagandes.

      Oui, nous pouvons remercier, chaque jour, son créateur, inspirateur, animateur.

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      • jmeransaigne // 11.03.2014 à 15h11

        à Julian
        Olivier qui n’est plus le seul animateur depuis un certain temps:les revues de presse, sans oublier tous les bénévoles qui font de la retranscription et de la traduction.
        Merci à eux tous et grand merci à Olivier pour avoir eu l’idée de ce blog et de son travail très régulier.

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  • Noob // 11.03.2014 à 08h24

    Fabius sur France Inter, ce matin : « Svoboda est un parti de droite pas d’extrême-droite. »

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    • Clive // 11.03.2014 à 09h45

      Sur France Inter, les responsables et oligarques invités (politiques/économique/financiers…) sont assurés de pouvoir dérouler confortablement sans avoir à faire face à une quelconque forme de journalisme, les questions se voulant dérangeantes étant copieusement diluées, formulées pour ne pas mettre en difficulté, et l’invité pouvant ou botter en touche ou mentir sans suivi ni relance.
      Mais aussi sur France Inter quelques moutons noirs n’ont pas la carte et, eux, se voient encerclés et sommés de répondre…

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    • jave // 11.03.2014 à 12h55

      Vous pouvez donner un lien svp ? J’ai pas trouvé. Hoax ?

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      • Inox // 11.03.2014 à 18h43

        http://www.franceinter.fr/emission-linvite-de-7h50-laurent-fabius-lattitude-des-russes-est-inacceptable

        A 4:25

        Il dit que ce n’est pas un gouvernement d’extrême droite mais de droite, qu’il y a seulement 3 membres de Svoboda « plus à droite que les autres ».

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      • Inox // 11.03.2014 à 18h55

        On est quand même loin de “Svoboda est un parti de droite pas d’extrême-droite.”, faut faire attention…

        Soit, le « plus à droite que les autres” est très, voir trop, osé, mais bon…

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        • Inox // 11.03.2014 à 23h04

          Oui, remarque, à 4:40, il dit, après avoir admit que 3 membres de Svoboda étaient présents dans le gouvernement, que l’extrême droite n’était pas présente dans le gouvernement. Donc soit Fabius est complètement incompétent, soit il ment gravement.

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          • casper // 12.03.2014 à 08h00

            les deux mon capitaine !

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          • Olivier M // 13.03.2014 à 06h37

            Spinoza: « C’est ce sentiment [de culpabilité] qui provoque la prise en charge de soi par soi (la responsabilité). »
            Doit-on en déduire que le premier ministre du célèbre « Responsable mais pas coupable » en est devenu irresponsable?
            Au vu de ses déclarations au sujet de Svoboda, je pense que c’est bien le cas. Mr Hollande, un remaniement s’impose!

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    • Crapaud Rouge // 11.03.2014 à 22h55

      Si Fabius s’est donné la peine de dire que ce n’est pas un parti d’extrême-droite, alors plus aucun doute n’est permis : c’est un parti d’extrême-droite ! 🙂

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  • jmeransaigne // 11.03.2014 à 08h37

    Bonjour,
    Ben, on est mal là!je me demande où vont se replier nos zélites quand ça va barder, c’est sûr, ils ont une planque, aux States?fort probable……
    On ne peut que constater que tout ça a été monté de toutes pièces par les deux psychopathes, les US et l’UE, et à mon sens, en effet, ils veulent la guerre, devait trop s’ennuyer dans leurs clubs six étoiles, faut « s’amuser » un peu…..
    Je n’espère plus qu’une seule chose, c’est la force des peuples qui refuseront ce diktat et qui traduiront tous les hauts dirigeants des States et de L’UE, au tribunal de La Cour pénale internationale (CPI), parce que cepuis trop longtemps, leurs pratiques sont illégales et qu’ils sont des assassins qui utilisent d’autres personnes pour faire ce qu’ils ont plannifié depuis très longtemps.En prison, les fabius, valls et compagnie, en prison la commission européenne qui a pris le commandement sans être élue, en prison Obama et son administration de criminels!tous au tribunal.

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    • 52R // 11.03.2014 à 19h23

      Le tribunal ne serai que trop doux. Il faudrait faire voter la sentence par les 50% les plus pauvre.

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  • nourredine // 11.03.2014 à 08h59

    A mon avis, les USA sont cuits avec leur dollar.
    L’EU est cuite avec l’Euro.
    La Grande Bretagne est cuite avec la livre Sterling.
    Je ne parle pas du yen et du yuan
    Donc ces grandes puissances sont destinees a la perte et principalement les USA ne veulent pas descendre aux enfers sans embarquer les autres nations, surtout avec leur dettes ils ne peuvent rien faire que la guerre.

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    • gil // 12.03.2014 à 10h20

      Exact, pour sortir de la mélasse dans laquelle se trouvent les pays industrialisés, il ne reste pas beaucoup d’option en dehors de la guerre. Les mêmes causes produisant à plus ou moins long terme les mêmes effets.

      Depuis 2008 tout a été essayé jusqu’au QE perpétuel qui, lui aussi, a atteint ses limites. Le système n’est pas reparti et ne repartira pas. Les élites le savent. Les récents « suicides » dans le monde bancaire ont bien une cause que nous ne connaissons probablement pas. A ce stade, quelle option reste t il ?

      Cordialement

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  • Jean-louis // 11.03.2014 à 09h00

    en l’absence de sources en quantité suffisante cet article reste un pétition de principe et d’affirmations péremptoire s (vous me direz c’est ce qu’il font en face aussi – c’est bien le problème non?) quand à « la manifestation de nazi lourdement armés pour intimider le parlement » si mes souvenirs sont exact c’est celle où des pauvres cons avec des boucliers en bois se faisait canarder au fusil à lunette… pour le coup ces vidéos son aussi des élèments que vous éludez… dommage, vos article éco me semblent bien plus rigoureux…

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  • jmeransaigne // 11.03.2014 à 09h42

    On en parlait il y a plus d’un mois avec Caroline Porteu…..De la guerre…..
    La dure réalité:nous avons devant nous des « junkies » du pouvoir, très très dangereux, un junky en manque est capable de tuer père et mère pour sa dose alors, nous, les peuples, ils s’en contrebalencent.Mais qu’attendez-vous de ces gens qui payent des mercenaires pour mettre à feu et à sang tous les pays qui ne sont pas sous leur dictature économique?
    Ce sont des assassins, il faut être bien naïf pour penser qu’ils ne nopus sacrifierons pas sur l’autel de leur dieu pouvoir-argent.
    Eux, ils seront à l’abri, alors ils n’auront aucune hésitation pour nous massacrer.Je partage l’avis de Macarel, seul un mouvement citoyen massif, dans tous les pays, peut calmer ces fous furieux.et encore……
    Nous les intellectuels, comme à chaque fois, on sera les premiers…….Mon conseil, faites-vous faire des faux papiers, la rafle est pour bientôt.

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  • Clive // 11.03.2014 à 09h54

    Cela fait quand même un bon bout de temps que nos « élites » savent que « travailler » sur la « perception de la réalité » vaut toutes les armes, de Bernays aux spin-doctors en passant par les lobbyistes…
    « We’re an empire now, and when we act, we create our own reality » (K. Rove)
    Et cela marche très bien, les lecteurs de ce blog et d’autres qui essaient de varier leurs sources sont ultra-minoritaires, essayez d’en parler autour de vous et vous passerez pour une victime naïve qui croit ce qui est écrit sur internet…

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  • yt75 // 11.03.2014 à 10h09

    A noter aussi la propagande hystérique du genre « les US peuvent remplacer Poutine pour le gaz », récemment dans le New York Times par exemple, à ce sujet :
    http://kunstler.com/clusterfuck-nation/deep-state-descending/

    Alors que les US sont toujours importateurs net de gaz (ou juste à l’équilibre), et de loin vis à vis du Canada, dernier chiffres décembre 2013 :
    imports Canada : 270,065

    exports Canada : 72,992

    Pour mettre un peu les choses en perspective, graphe historique, prod conso imports exports, chiffres BP :
    US :
    http://mazamascience.com/OilExport/output_en/Exports_BP_2013_gas_ft3_US_MZM_NONE_auto_M.png
    Canada :
    http://mazamascience.com/OilExport/output_en/Exports_BP_2013_gas_ft3_CA_MZM_NONE_auto_M.png
    Russie :
    http://mazamascience.com/OilExport/output_en/Exports_BP_2013_gas_ft3_RU_MZM_NONE_auto_M.png
    Eurozone :
    http://mazamascience.com/OilExport/output_en/Exports_BP_2013_gas_ft3_MZM_EU2_MZM_NONE_auto_M.png

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  • step // 11.03.2014 à 10h57

    rue 89 m’avait un peu habitué à mieux, mais c’est un contrepoint de ce qui est dit sur ce blog.

    http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/05/kiev-nouveau-pouvoir-est-vraiment-sous-influence-neonazie-250390

    3 choses qui m’interrogent, au niveau du procédé journalistique :

    1) Comment dire que c’est inepte sur les premières lignes, et donner, en grande partie raison à ce qui a été dit (putchiste et « influence detestable neo nazi ») en guise de conclusion ? C’est pas le même qui a rédigé le début et la fin du texte ?

    2) La justice, l’armée, la sécurité intérieure et un vice président…. pas grand chose ???? Suffisant pour beaucoup, historiquement.

    3) Pravi sektor « première ligne de défense » , pas un mort, et … « que des morts gavroches » ? C’est quoi ces premières lignes? Ils protégeaient les manifestants ou ils faisaient du harcelement en exposant les manifestants lors des contres-offensives ?

    Effectivement dans des mouvements révolutionnaires, il y a souvent une composante ultra-nationaliste. Dans la résistance française, il y a eu des résistants qui ont été révulsé par la politique nazi, d’autres par la disparition de l’indépendance nationale, et d’autres par les deux.

    Dans tous les cas, ils sont minoritaires dans la population et devraient s’en souvenir. Il est par conséquent encore plus indispensable que les gouvernements qui sortent de ces évenements, soient un dosage délicat représentatif de la population, d’une majorité de silencieux modérés, et de quelques élements tempérés représentant les différents courants qui ont mené le combat. Or quid des partis de gauche d’opposition, quid des représentant des « silencieux » (russophone en particulier) ? Avec ce genre de compositions appliquées au cas français au sortir de la seconde guerre mondiale, nous aurions eu un fascisme français des anciens des ligues de 35 (colonel de la roque réseau Klan, Fourcade (cagoule) réseau alliance) , et non pas De gaulle et le CNR…

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    • Armand // 11.03.2014 à 12h08

      Heu ??? En France, par exemple… En 1962, donc il y a à peine plus d’un demi-siècle ! Pour les autres occurrences (en France et ailleurs), il suffit d’ouvrir un livre d’histoire : ce n’est pas l’exception, mais au contraire le trop plein.

      Par ailleurs, je m’interroge sur le concept de « pouvoir non dingue ». C’est quoi, au juste ?

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      • raloul // 11.03.2014 à 15h20

        Bonjour!

        Toujours le mot pour rire, n’est-ce pas?
        En Suisse, nous avons un pouvoir très moyennement dingue, si le critère est l’occurence des tirs sur des manifestants désarmés (la dernière fois en 1932, sur des ouvriers qui manifestaient contre le facisme, tiens c’est bizarre ces répétitions de l’histoire…).

        Mais si vous voulez lire un livre d’histoire passionnant, essayez « La strétégie du choc » de Naomi Klein, dans lequel de nombreux exemples édifiants vous seront présentés. « Wall Street et l’ascension de Hitler », d’A. Sutton est aussi pas mal vu le contexte de la crise ukrainienne, mais c’est très spécifique.

        Auriez-vous besoin d’un dessin pour comprendre le concept d’un pouvoir « dingue », et la différence entre contenir des manifestants et leur tirer dessus? Que voulez-vous dire en fait, que cherchez-vous à mettre en lumière?

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    • step // 11.03.2014 à 14h21

      Ha un peu de géopolitique et de la sociologie, je vais être plus à l’aise qu’en économie, et exceptionnellement, pas tout à fait de ton avis, olivier.

      oui bien sur, tout pouvoir qui a peur (à tord, à raison). Et un pouvoir qui tiens à peu (de gens) style dictature a rapidement peur (Tien an Men, repression russe pendant le printemps de prague, budapest, egype plus récemment….) peut faire cela. Bien sur que des pouvoirs qui tirent sur des manifestants désarmés existent, qu’on les qualifie de dingue, est un jugement à postériori en cas de défaite.

      Dans le pouvoir et la recherche de pouvoir des hommes il y a toujours un fond de folie, qui peut resurgir (cf le concept d’hubris) violemment, surtout quand on parle de sa conservation (hubris sur les moyens). Cette affirmation/question est un peu légere et très « démocratie occidentale », ce que n’est justement pas le cas dupouvoir ukrainien.

      Une autre remarque en forme de boutade : Entre un manifestant désarmé, et un manifestant armé, c’est souvent qu’une question d’opportunité. Dans un contexte cahotique, il était probable que l’opportunité de s’armer se présenterait. Une révolution passe toujours par une phase armée. Il est peu courant que les futurs ex-détenteurs du pouvoir le lache sans protestation. Même pour nos « démocraties occidentales » l’alternance, signal de « bonne santé démocratique » se passe à mon avis bien que parce qu’elle n’alterne pas grand chose au niveau des grands intérets économiques et géopolitiques. Qu’un trublion radicalement différent trouble ces oscillations mineures, et je pense que la barbarie ressurgira.

      Il ne faut pas juger la validité d’une révolution à sa violence. La violence est la prolongation de la diplomatie par d’autres moyens. Elle est souvent inévitable dans une révolution et met en premier plan de l’actualité par définition des individus violents. Sur quelles valeurs va se stabiliser (digérer) la révolution ukrainienne est une grille de lecture plus pertinente. On a vu des révolutions poussées par des groupes « religieux » islamistes (tunisie par ex ) produire (pour l’instant) des effets plutôt progressistes (égalité des sexes…). On a vu la même chose (iran) donner les résultats inverses. Il n’y a pas de systématismes en histoire sauf peut être la géographie.

      pour l’ukraine, le systématisme, c’est quelle à une longue frontière russe,et une forte minorité russe. Le nier ou le réprimer (les décrets anti langue russe sont à ce niveau un signal exécrable) c’est courrir le risque d’une destabilisation nationale. L’autre systématisme c’est que l’ukraine a un tropisme européen du fait de sa proximité avec les pays historiquement européens (l’ancien empire germanique et austro hongrois). Ne pas reconnaitre ce tropisme serait aussi préjudiciable. L’ukraine est un pont entre les cultures, comme la turquie, le sahel, la région des trois frontières et du grand jeu. C’est donc historiquement une région difficile à stabiliser. Pas sûr que les dirigeants actuels, formés à la toute-puissance du moi, aient l’intelligence de cette délicatesse (qu’ils soient russes ou occidentaux).

      Pour l’instant aux bribes officielles d’informations qui nous viennent d’ukraine, je suis perplexes. Pour les raisons que tu exposes, mais sans faire de systématisme. L’histoire ne repasse jamais 2 fois les mêmes plats, même si il peut lui arriver de bégailler. La présence à des postes clés de personnes peu respectueuses des droits de l’homme est effectivement inquiétante. La question est, vont’ils s’en servir de marchepied pour écarter les « centres » et vérouiller le pouvoir. Bien malin est celui qui peut répondre.Ils sont dans une bonne position, et en soi c’est déjà une mauvaise nouvelle.

      Concernant les invariants de la politique russe, il vaut mieux pour l’europe/us se préparer à une scission (crimée+…) si ils s’imaginent un choix univoque des ukrainiens pour l’europe aux prochaines élections. L’hystérisation Est/Ouest en cours est aussi une mauvaise nouvelle, car elle pousse localement (en ukraine) les partis politiques les plus aptes à capter les peurs par des attitudes martiales.

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    • FL // 11.03.2014 à 15h24

      L’article de Rue 89 est un grand classique, mélange de calomnie est d’habiles demi-vérités et de demi-conclusions ou la photo (de Mélenchon visage déformé, toujours sur fond noir) à autant d’importance que le texte ou le recours à un D.Cohn-Dendit exprimant une « juste colère » à l’encontre d’un insupportable personnage.

      Ce n’est pas du combat politique, c’est de la grosse propaganda.

      Que Mélenchon ne plaise pas à tout le monde c’est évident, de la à en faire un monstre.
      On peu se poser la question du pourquoi tant de délicatesse à son égard, gênerait-il au PS?

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    • stephp // 11.03.2014 à 23h52

      Un commentaire sur l’article de rue89 donne un lien qui permet de se faire une idée assez nette à propos de l’objectivité de l’auteur :
      http://yl.frenchamerican.org/young-leaders-directory/profile/413

      Bref un chien de garde de la clique atlantiste

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  • Casquette // 11.03.2014 à 11h52

    Encore une fois les appels au calme viennent des gens qualifiés d’extrêmistes (Mélenchon) ou de ronchons passéistes dont « la pensée sert de ferment historique au replis sur soi et à la guerre » (Myard).
    Tandis que le prix Nobel de la paix 2009 joue tranquillement du menton avec la Russie sans que les mêmes calomnieurs s’inquiètent de quoique ce soit , bienvenue dans le monde d’Orwell.

    Fabius est impayable…
    C’est dingue comme les représentations peuvent changer selon l’endroit d’ou on se place , à l’échelon national ce qui est d’extrême droite devient modérément « de droite » à l’échelle de l’UE.

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  • François78 // 11.03.2014 à 12h23

    La Crimée n’est qu’une étape de la réponse Russe. Elle ne peur pas abandonner les autres provinces évidemment Russes.

    L’occident pris dans sa narrative ne peut qu’entamer un processus d’escalade, ou bien subir une cuisante défaite (au minimum idéologique, ce qui au point où nous en sommes est encore pire qu’une défaite geostratégique).

    Inutile de discuter qui est la marionnette de qui. Hollande, Fabius, Ashton, Van Rompuy et bien d’autres assurément sont les marionnnettes des USA en plus d’être les marionnetts d’un scénario n qu’ils ont bricolé sans savoire. Kerry, Biden, Cheney, Nuland … sont leurs propres marionnettes d’une pièce qu’ils ne comprennent même pas. Idem pour Obama qui n’est plus qu’une baudruche en affiche de pub pour ce triste spectacle.

    Triste mais aussi très dangereux spectacle, car Kennedy et Kroutchev ne sont plus de ce monde, pas plus que De Gaulle, pas plus que Jaures …

    De mon point de vue il y aura donc escalade, et peut-être une provocation ultime, dont bien entendu les Russes seront rendus responsables.

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  • Jean // 11.03.2014 à 12h38

    « 4176 – Bill to repeal law penalizing Nazi propaganda »

    Comment Laurent Fabius, issu d’une communauté qui a souffert du nazisme, et ayant accès aux meilleures informations de part son poste de ministre, peut déclarer sur France Inter : “Svoboda est un parti de droite pas d’extrême-droite.” ?!?!?

    Nous, simples internautes, constatons preuves à l’appui la résurgence du fascisme.
    Et toutes les « élites » occidentales, non ?
    Ainsi que toutes les personnalités, organisations représentatives, pays dont les citoyens en ont souffert, ne voient rien , n’entendent rien, ne disent rien ?

    Ça n’est pas possible !!!

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    • step // 11.03.2014 à 14h27

      nul n’est plus aveugle, que celui qui ne veut pas voir

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      • jmeransaigne // 11.03.2014 à 15h06

        « Nous, simples internautes, constatons preuves à l’appui la résurgence du fascisme.
        Et toutes les “élites” occidentales, non ? »
        C’est pas qu’ils ne veulent pas voir, c’est EUX qui commanditent, alors vous pensez bien qu’ils vont pas faire ceux qui sont au courant……
        La politique est un théatre , les acteurs sont très mauvais mais ils se passent d’applaudissements, leur seul but:laminer nos acquis sociaux et envahir la terre entière par une concurrence débridée et criminelle afin d’avoir toujours plus de puissance, sur quoi, on ne sait pas mais le but est d(‘en avoir quitte à faire saunter la planète!
        C’est une bataille d’égos surdimenssionés, malades, les animaux les plus féroces sont à côté de ces machiavéliques, de doux agneaux.

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        • Macarel // 11.03.2014 à 22h40

          On se demande parfois, si la principale fonction des politiciens, ce n’est pas d’endormir le peuples…

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      • Jean // 11.03.2014 à 15h09

        Une ou deux personnes peut être, mais pas toutes les personnalités, organisations représentatives, et même des pays, pas au niveau mondial !

        Je me souviens que dernièrement en janvier pour un geste moins flagrant, les réactions ont bien été très nombreuses de personnalités, d’organisations représentatives, et de pays étrangers…

        Il y a une incohérence immonde, car ça veut dire que pour de la stratégie en faveur des USA, ils renient tout ce qu’ils ont dénoncés depuis des décennies dans les commémorations, dans les manuels scolaires, dans les documentaires, dans les débats télévisés, dans les films, dans les journaux et magazines…

        Personnellement, je ne peux pas accepter ce 2 poids 2 mesures !

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        • jmeransaigne // 11.03.2014 à 15h16

          à Jean
          « Une ou deux personnes peut être, mais pas toutes les personnalités, organisations représentatives, et même des pays, pas au niveau mondial ! »
          Je ne voudrai pas vous effrayer mais à mon avis, il y a bien plus que deux ou trois personnes:toutes les personnes de la commission européenne(non élue), tout l’appareil des US qui n’en sont pas à leur premier coup, ni au dernier, notre président et certains de ses sbires, dont Moscovisi, Valls et Fabius, l’Arabie Saoudite dans son ensemble, Israel, Catherine Ashton, la commission du prix Nobel et j’en passe, la liste serait bien trop longue……

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        • step // 11.03.2014 à 15h25

          mais qui vous dit que celui qui ne veut pas voir n’est pas aveugle par choix ?

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          • jmeransaigne // 11.03.2014 à 15h32

            mais je ne dis que ça, ils sont aveugles par choix.Etant les commanditaires de ces désastres, évidemment qu’ils font ce choix.On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs, pour eux, c’est « on ne fait pas un marché tout puissant sans sacrifier de très nombreuses vies humaines. »
            En France aussi, il y a une montée de ces extrémistes, sans doute payés par certains de nos dirigeants, des fonds secrets qui servent à assoir la haine.Vous avez bien remarqué quand même leur stratégie de faire naitre des conflits au sein même de la population et tout ça sur l’air du bal musette dont personne ne se méfie……

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            • step // 11.03.2014 à 17h16

              @jemerangsaigne. Je répondais à jean. Même si je peux paraitre plus détaché dans mon expression, nous sommes souvent relativement d’accord, en particulier sur le fait que la « direction du monde » n’est pas étouffée par son humanisme.

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      • FL // 11.03.2014 à 15h31

        Laurent Fabius n’a pas été choisi comme ministre pour ce qu’il ne veut pas voir mais pour ce qu’il veut nous montrer

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        • jmeransaigne // 11.03.2014 à 15h39

          rien ne m’étonne plus de hollande, il choisirait le leader de Praktor comme mnistre que ça ne m’étonnerait pas……rien ne m’étonne plus de cet homme qui a trahit son pays en toute connaissance de cause en essayant de livrer la France au US avec le marché transatlantique.En fait, rien ne m’étonne plus de cette « élite » qui n’en a que le nom.
          Leur politique est vieille tout comme eux, ils sont incapables d’envisager autre chose que leur conccurence, normal, c’est ce qu’ils font en permanence;de la compétition à celui qui sera le plus grand destructeur de nos acquis sociaux, à celui qui détruira les valeurs qui font de notre pays l’un des endroits où il fait bon vivre, encore pour un moment.Ils nous détestent en fait, c’est si simple que ça.Hollande nous a fait son cinéma, je n’aime pas Sarko mais là je dois dire que le président le dépasse en mensonges, qui l’aurait cru sous ses airs doucereux qu’il était un parfait prédateur de nos valeurs françaises???
          Personne, c’est pourquoi on l’a mis là!
          en fait, je suis contre les pouvoirs trop importants d’un président et j’aimerai un pouvoir accru des parlements.

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          • step // 11.03.2014 à 17h57

            il suffit de regarder la composition du gouvernement grec.
            « fillon/copé/sarko… » le ferait tout aussi bien, voir en alliance avec les socialistes.

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    • Inox // 11.03.2014 à 16h37

      Rien de surprenant dans la logique de Fabius. Son rôle est de légitimer les actions de l’OTAN. Donc oui, il va nous dire de faire très attention à ce qu’on peut lire sur le net, qu’il y a beaucoup d’affirmations complètement fausses, de propagandes pro-russes et que Svoboda fait partie des gentils partenaires des USA, heu… de l’Europe. D’ailleurs le drapeau à trois doigts est comme un V pour victoire de la liberté, rien à voir avec la rune du loup (n’importe quoi).

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    • Crapaud Rouge // 11.03.2014 à 23h28

      « Comment Laurent Fabius, issu d’une communauté qui a souffert du nazisme, et ayant accès aux meilleures informations de part son poste de ministre, peut déclarer sur France Inter : “Svoboda est un parti de droite pas d’extrême-droite.” ?!?!? » : il est facile de voir qu’il s’agit d’un mensonge du même tonneau que les fameuses « armes de destruction massive » soit disant détenues par Saddam Hussein. Depuis cette époque, les politiques ne se donnent plus la peine de dissimuler leurs « mensonges » : seul importe pour eux de soutenir leur position sans reculer, comme s’ils n’étaient que des acteurs jouant leur texte.

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      • stephp // 12.03.2014 à 00h02

        Le mécanisme de la double-pensée -ils (les Fabius et autres Kerry) finiront par croire à leur propre mensonge- semble déjà bien amorcé !

        Bienvenu en Euramerica !

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  • marini // 11.03.2014 à 12h59

    Vous n’avez rien compris voyons… Celui qui est extrêmiste de droite, c’est Jacques Sapir bien sûr (dixit Moscovici) et pas du tout les cinglés nazis de Svoboda.

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    • ig // 11.03.2014 à 19h04

      Vous avez tout à fait raison. Aujourd’hui, est taxé d’extrême droite celui qui n’adhère pas à l’idéologie dominante à Bruxelle. I.e, qui n’adhère pas à l’euro, à l’europe et ses institutions non démocratiques, à l’austérité et la politique de l’offre, à la mise en concurrence salariale et la politique de déflation salariale, au tout privatisations, à la diminution du  » coût  » du capital, etc, TINA, quoi…

      En ce sens, Svoboda, aujourd’hui, n’est pas d’extrême droite, Sapir, si.

      Il va falloir se faire à ces nouvelles dichotomies, qui utilisent la sémantique ancienne, sur de nouvelles lignes de partage. Et agitent les vieux chiffons bien identifiés dans l’imaginaire collectif pour discréditer toute pensée dissonante.

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  • yt75 // 11.03.2014 à 13h07

    Note : Plusieurs posts au sujet de la crise Ukrainienne sur le blog de Dimitri Orlov, d’origine Russe, vivant aux US, et ayant publié sur l’effondrement de l’URSS et celui « à venir ou en cours » pour les US (ou « civilisation industrielle ») :
    Le dernier :
    http://cluborlov.blogspot.fr/2014/03/the-crimean-crisis-and-western-bias.html

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  • jducac // 11.03.2014 à 14h25

    Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a brandi mardi la menace de nouvelles sanctions contre la Russie, peut-être «dès cette semaine».

    http://www.20min.ch/ro/news/dossier/ukraine/story/Fabius-menace-la-Russie-de-nouvelles-sanctions-31132458

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  • jmeransaigne // 11.03.2014 à 15h00

    arfffffffffffff, et ben, le Fabius!!!incroyable, « de nouvelles sanctions »???c’est-à-dire?l’envoi d’un contingent d’Al Qaida?,,,….armés par l’UE et les US?pour liquider les derniers opposants au nazisme?

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    • jducac // 11.03.2014 à 17h06

      @ jmeransaigne Le 11 mars 2014 à 15h00
      Comme toujours et partout, quand on est caniche, il faut aboyer fort afin d’espérer se faire entendre, mais cela ne peut pas aller bien loin. Il faut par contre, savoir s’arrêter à temps si l’on ne veut pas se ridiculiser à la face du monde et se retrouver en final, le seul à le faire, comme ce fut le cas avec la Syrie.

      Heureusement que Fillon est encore là pour rattraper l’affaire. Qui sait ?

      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/francois-fillon-et-son-ami-poutine_1318016.html

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      • jmeransaigne // 11.03.2014 à 18h15

        Fillon, non merci, je ne vois pas ce qu’il peut faire contre l’UE et les US, sans doute rien du tout.
        Il vaut mieux d’ailleurs qu’il ne fasse rien, ce serait pire…
        « La Loi Fillon modifie les modalités de remplacement des enseignants dans le secondaire (pour cause de maladie, formation, etc.). Ne tenant pas compte des contraintes de service des enseignants, cette modification a entraîné le non-remplacement des professeurs pour des absences pouvant aller jusqu’à deux semaines. »
        vous qui pensez que les français ne sont pas assez cultivés, comment pouvez-vous le soutenir alors que grâce à lui, des milliers d’élèves n’ont pas eu cours???
        Nos politiques sont trop anciennes, p)as du tout adaptées à notre époque, tout a changé et elles doivent être enterrées pour qu’enfin du renouveau apparaisse, ce n’est pas avec ces gus qu’on fera quelque chose de correct, ils l’ont prouvé, rien à ajouter.

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        • jducac // 11.03.2014 à 20h44

          Fillon, non merci, je ne vois pas ce qu’il peut faire contre l’UE et les US, sans doute rien du tout.

          Il pourrait peut-être, en utilisant ses bonnes relations avec Poutine (au sujet desquelles j’ai pris soin d’indiquer un lien link to lexpress.fr ), rattraper les brutalités de la diplomatie française dans l’affaire ukrainienne. Mais qu’a donc à gagner la France dans cette affaire en menaçant la Russie ?

          Quant à votre couplet sur « la loi Fillon », je le trouve complètement à côté de la plaque.

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          • jmeransaigne // 11.03.2014 à 20h55

            Il me semble que vous ne saisissez pas ce qu’il se passe; la France elle fait du lêche-bottes aux ricains, elle n’a de l’importance que parce que c’est un territoire pas encore colonisé par les US et son économie prédatrice, et qu’il se trouve qu’ellle est sur le continent dans cette europe tellement convoitée par les multinationales US et l’organisation maffieuse de l’UE, libre à vous de penser que cette France peut rattrapper les brutalités mais je me demande parfois si vous lisez les contenus de ce blog.Si c’est le cas, vous voyez bien que la France soutient un régime dirigé par les nazis, je ne vois pas comment, de ce fait, un minable fillon pourrait être d’une quelconque utilité.Pour ce qui est d’être à côté de la plaque, c’est marrant ça, c’est tjrs comme ça vous arrange.Remarquez, vous vous en sortez pas si mal avec le peu de neurones qu’il vous reste même si vous n’avez rien compris au schimlblik.

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            • jducac // 12.03.2014 à 10h42

              Remarquez, vous vous en sortez pas si mal avec le peu de neurones qu’il vous reste même si vous n’avez rien compris au schimlblik.

              Merci pour le compliment et, puisque vous m’êtes sympathique, permettez-moi de vous indiquer qu’avant même que le mot schmilblik soit inventé, on enseignait déjà dans le primaire, qu’on ne se grandit jamais en voulant rabaisser son interlocuteur. C’est plutôt le contraire qui se produit.

              Au fond, le nombre de neurones disponibles importe peu. C’est l’efficience de leur usage qui fait la différence.

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  • bertrand // 11.03.2014 à 15h51

    N’ont pas voulu changer l’économie restructurer les dettes et faire prendre leurs pertes comme disait DSK que l’on à viré pour çà………ils auront la guerre qu’ils veulent pour cacher leurs ignominies…..rendez vous en enfer…………..

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  • Fabien // 11.03.2014 à 16h11

    Merci pour cette formidable compilation! C’est un travail salutaire que vous faites.
    Cette montée du péril est extrêmement préoccupante dans notre époque d’endettement massif…

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  • Guillaume81 // 11.03.2014 à 16h18

    Excellente revue de presse. Je fais circuler.

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  • Theoltd // 11.03.2014 à 18h16

    Les medias mainstream sont en train de perdre la bataille de l’opinion.
    Grace a des Blogs comme ceux d’Olivier, mais il y en aussi quelques autres quoique moins »intellectuels ». Lisez les commentaires sur les articles du Point, Libé, le Figaro, Challenges, la Voix du Nord et j’en passe, Orange.fr, et tous ceux qui accompagnent les articles a charge savamment envoyés sur google.news, a part les trolls et sans doute quelques honnête gens, la planète internet est scandalisée par cette manipulation diabolique pratiquée par ceux qui nous gouvernent, qui va a l’encontre de tout ce que l’on a pu nous enseigner comme morale. Et qui met la planète en péril. Tant qu’il ne s’agit que de pognon, chacun ne pense qu’a soi et ce dit qu’il sera plus malin que le voisin. et ils pouvaient bien nous chyprer ce qu’ils voulaient. Mais la, réveiller l’ours russe, en s’appuyant sur des mouvements nazis (puisqu’il n’y avait pas d’Al Quaida sur place) permet d’ouvrir les yeux. Il se produit un choc salutaire qui révulse tout le monde. Et ceux qui sont pour, ou pour pour, et qui débattent entre eux sottement sur le plateau de C’est dans l’air, sont a cours d’arguments. Car comment défendre des gens qui ont perdu la tete???
    Il ne reste qu’a imaginer de prétendues menaces de mort sur Hollande, pour essayer de lui donner une image plus héroïque, ou expliquer que Fabius vole dans les sondages, pour faire encore bonne figure. Mais non, médias, vous l’avez dans le paf. Journalistes qui avez perdu le respect de vous meme, vous feriez bien de rejoindre nos rangs. On ne bâti pas une carrière, on n’éduque pas ses enfants sur de tels mensonges.
    Autre chose: Espagne, UK, Italie : meme combat. Facile a vérifier. Sur les blogs étrangers, les modérateurs sont aussi dépassés. Les insultes fusent contre tous les gouvernants. On se prend a rêver de les voire traduits devant des tribunaux.

    Allez, ce soir j’ai bon espoir. Merci Olivier et bon courage, ils ne pourront pas tenir longtemps.

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  • jmeransaigne // 11.03.2014 à 18h42

    Mais bon sang, que faisons-nous?ou plutôt que ne faisons nous pas???On est des milliers devant une poignée de sots qui se masturbent le nombril ensemble.Sans haine et sans violence, attrapons les et traduisons-les dans des tribunaux.Nous avons pour la plupart d’entre eux, de vrais éléments de mise en examen et pour notre representant national, le crime de haute trahison…..
    « mon ennemie, c’est la finance »

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  • Andrea // 11.03.2014 à 20h37

    Excellent résumé merci

    Un rajout, que ne peut pas ‘prouver’… news éparses, blogs, contacts..

    Les ‘assoc’ de travailleurs (syndicats inexistants ou minorisés), les Communistes non spécialement pro-Russie ou USSR (pas mal d’Ukraniens se réclament comme appartenant dans le coeur, ou l’origine, à cette entité), ainsi que les anarchistes, quasi seuls défenseurs de travailleurs en Ukr. avec un nombre de membres dans les centaines ou mille au mieux, ont été simplement expulsés, battus, menacés, et bloqués d’entrée au Maidan, dès le debut. Efficace, car nombre minuscule, ils n’ont pas pu réagir, etc.

    Le Maidan, ils n’y ont pas eu droit.

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  • Macarel // 11.03.2014 à 23h53

    Messages de Poutine aux matamores de l’OTAN :

    http://en.itar-tass.com/infographics/7198

    L’armée russe teste ses missiles intercontinentaux, à blanc, rassurez-vous.

    Mais le message est plus que subliminal !

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    • stephp // 12.03.2014 à 00h07

      Avec une capacité d’emport d’une charge nucléaire de 550KT et une précision « chirurgicale » de 900m (!) on voit bien ce à quoi cela peut servir…

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      • Kiwixar // 12.03.2014 à 07h40

        D’un autre côté, avec toutes ces voitures que les Chinois achètent, ils vont avoir besoin de places de parking… 550KT pour aplanir et vitrifier, et ensuite il suffit de passer avec la peinture pour faire les bandes blanches… 🙂

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  • Brennos // 11.03.2014 à 23h55

    Par contre les occidentaux ont en main un atout majeur dont a parlé Fabius : Le gel des avoirs personnels et des visas.

    Bye bye les datchas à Courchevel, les lofts sur Hide park et autres comptes dans des pays off shore évidemment tous contrôlés par la finance américaine.

    menacez le portefeuille et vous les verrez tous revenir dans le droit chemin. Quel intérêt pour les oligarques russes d’aller se mettre à dos ceux qui leur permettent de se gaver en toute impunité ?

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    • Kiwixar // 12.03.2014 à 04h53

      Si les Russes riches ne peuvent plus aller à Courchevel ou Cannes à cause de problème de visas shenghen, ils seront accueillis à bras ouverts à Aspen et Miami… et dans plein d’autres endroits en Asie-Pacifique… On remarque quand même que la City (Cameron) est bizarrement très discrète sur ce cas Ukranien, apparemment ils ne peuvent pas se permettre de perdre tout ce pognon russe. La moraline à géométrie variable…

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