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Bruno Amann
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Préserver la diversité linguistique au sud de la Chine, à Hong Kong, Macao et dans la province de Canton, n'est pas vraiment dans les plans du pouvoir central. Cela fait deux décennies que le cantonais, une des spécificités régionales, est dans le viseur du gouvernement. Depuis fin 2016, diminuer son usage à Hong Kong fait partie intégrante du projet d’unification par la langue au cœur de la "Grande Baie", cette mégalopole de 70 millions d'âmes conçue par Pékin pour fondre l'ancienne colonie britannique dans le Guangdong.
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Expense and challenge of balancing work and family life key factors in declining birthrate and shrinking population
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Sur fond de grave crise économique mais aussi de questionnements politiques en Chine, la rivalité géostratégique sino-américaine ne cesse de croître sur tous les fronts : l’Asie de l’Est, le Moyen-Orient ainsi que la guerre en Ukraine. Au point que nombre d’analystes craignent une fuite en avant à Pékin et estiment un risque de guerre chaude ou froide de plus en plus grand.
Le 15 décembre, le Japon a dévoilé une nouvelle doctrine défense, laquelle est susceptible de battre en brèche plusieurs principes de la Constitution d’essence pacifiste qu’il s’était donné en 1947, sous l’influence américaine. Cela étant, ces dernières années, ce texte avait été amendé afin de prendre en considération l’évolution du contexte régional [et mondial], comme ce fut le cas en 2014, pour autoriser le concept « d’autodéfense collective », qui permet depuis aux forces nippones de se déployer sur des théâtres d’opérations extérieurs même si l’archiper n’est pas directement attaqué. La doctrine qui vient donc d’être publiée par Tokyo suppose des changements radicaux, même si le Premier ministre nippon, Fumio Kishida, a assuré qu’elle continuerait à « s’inscrire dans le cadre de la Constitution, du droit international et du droit japonais » et que la politique de « défense exclusive » resterait inchangée. Selon cette nouvelle stratégie de défense, le Japon entend se doter de capacités de contre-attaque. En clair, si toute idée de frappe préventive est exclue, il s’agit de pouvoir riposter en détruisant des cibles militaires situées en territoire ennemi. En clair, il s’agira ainsi de renforcer la dissuasion de l’archipel. Pour cela, Tokyo parle de porter ses dépenses militaires à 2% du PIB, ce qui brise, là encore, une autre règle, tacite, qui voulait que le montant de celles-ci n’excède pas le 1% du PIB. Cette nouvelle posture se justifie en partie par l’attitude de la Corée du Nord, dont les actions représentent une « menace plus grave et plus imminente pour le Japon que précédemment », notamment après plusiuers tirs de missiles nord-coréens en direction de l’archipel, ces derniers mois. Quant à la Russie, avec laquelle le Japon a un différend territorial au sujet des îles Kouriles, la doctrine nippone souligne que sa « volonté de recourir à la force pour atteindre ses propres objectifs de sécurité, comme en Ukraine, est évidente » et que « ses activités militaires dans l’Indo-Pacifique ainsi que sa proximité stratégique avec la Chine « constituent une forte préoccupation en matière de sécurité ». Enfin, étant donné la mainmise de Pékin sur la mer de Chine méridionale, carrefour de routes maitimes essentielles pour l’éconmie nippone, des relations difficiles en raison du poids de l’histoire, de la question de Taïwan et de conflits territoriaux, dont celui des îles Senkaku est sans doute le plus emblématique, la posture militaire chinoise constitue une « grave préoccupation », non seulement pour le Japon mais aussi pour la « commaunauté internationale »… et même un « défi stratégique sans précédent ». Et visiblement, Pékin ne cherche pas à détromper Tokyo sur ce point. Au début de cette semaine, l’état-major japonais a indiqué qu’il avait repéré plusieurs navires de la composante navale de l’Armée populaire de libération [APL] au sud de l’archipel, précisément au large de l’île de Kyūshū Ainsi, un navire de renseignement électronique appartenant à la classe Dongidio [n°796] a traversé le détroit de Miyako, au sud d’Okinawa. Puis, l’état-major nippon a ensuite signalé la présence de l’imposant croiseur de type 055 CNS Lhassa, le « destroyer » de type 052D CNS Kaifeng et le navire de ravitaillement de type 903A CNS Taihu. Cette formation a emprunté le détroit d’Osumi, dans le Pacifique occidental. Pour rappel, affichant un déplacement de plus de 10’000 tonnes pour une longueur de 180 mètres et un maître-bau de 20 mètres, le croiseur de type 055 [ou classe Renhai] est équipé de 112 tubes de lancement vertical [48 à l’avant et 64 à l’arrière] lui permettant de tirer des missiles anti-aérien HHQ-9 et HHQ-16, des missiles anti-navire YJ-18A et des missiles de croisière CJ-10. Il est en outre doté d’un système anti-aérien de courte portée avec 24 missiles HHQ-10, de roquettes anti-sous-marins CY-5, de 6 tubes lance-torpilles de 324mm, d’un puissant radar AESA [à antenne active] multi-fonctions type 346B et d’un radar de tir AESA X-Band. Moins imposant [7’500 tonnes], le « destroyer » de type 052D n’en est pas moins fortement armé, avec 64 cellules de lancement vertical pour tirer des missiles CJ-10, YJ-18A et HQ-16 [surface-air]. Il est également équipé de six tubes lance-torpilles, d’un radar à antennes actives [AESA] de Type 364A, d’un radar de surveillance aérienne, d’un radar de surface, d’un sonar de coque et d’un sonar remorqué à basse fréquence. Mais cette formation chinoise n’était qu’un hors d’oeuvre… puisque, au moment où Tokyo s’apprêtait à dévoiler sa nouvelle doctrine de défense, un puissant groupe aéronaval, formé autour du porte-avions CNS Liaoning, a été repéré dans le détroit de Miyako, puis dans le Pacifique occidental. A priori, jamais l’APL n’a déployé un groupe aéronaval aussi imposant dans les environs du Japon. En effet, celui-ci se compose, outre du CNS Liaoning et problablement d’un sous-marin, de deux croiseurs de type 055 [les CNS Anshan et CNS Wuxi], du destroyer de type 052D « Chengdu », de la frégate de type 054A CNS Zaozhuang et du navire de ravitaillement de type 901 CNS Hulunhu. Et il n’est pas impossible qu’il soit renforcé par les quatre autres navires précédemment repérés par les forces japonaises… Face à la révision continue des stratégies de défense du Japon, l’APL « doit améliorer sa préparation au combat pour faire face à d’éventuelles menaces », a fait valoir Song Zhongping, un expert militaire, dans les pages du Global Times, quotidien proche du Parti communiste chinois [PCC]. « Nos exercices ne visent aucun tiers, mais si un tiers représente une menace pour la Chine, il doit sentir que les exercices le vise », a-t-il ajouté. Ce déploiement du CNS Liaoning dans les environs du Japon est le second de l’année. En mai, le porte-avions chinois, entouré d’une escorte plus modeste [mais avec tout de même un croiseur de type 055 et quatre destroyers de type 052D], avait emprunté le détroit de Miyako pour ensuite prendre position dans le Pacifique occidental. Ce qui donna lieu à quelques frictions avec les forces d’autodéfense japonaises, Pékin ayant même dénoncé la « suveillance rapprochée » dont fit l’objet son groupe aéronaval. En tout cas, celui-ci donna du fil à retordre à l’aviation de combat nippone, les chasseurs embarqués chinois J-15 ayant effectué une centaine de sorties au sud d’Okinawa en une dizaine de jours.
Via Romain
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Dans son dernier livre, le journaliste spécialiste de la Chine Pierre-Antoine Donnet poursuit son réquisitoire contre le Parti communiste chinois.
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Nombre d’observateurs sont enclins à crier au loup lorsqu’ils parlent de l'immobilier chinois : « les promoteurs vont s’effondrer, les propriétaires vont se révolter, les banques vont faire faillite, le système financier mondial risque de vaciller … ». Faut-il donner raison à ces Cassandre ? D’abord, si l’immobilier chinois est en crise, c’est parce que l’État, bien conscient
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Taïwan, la Corée du Nord et la mer de Chine du Sud ne sont pas les seuls points chauds en Asie-Pacifique. La mer de l'Est ou mer de Chine orientale a connu un dangereux regain de tension dans le derniers semestre, souligne Olivier Guillard dans cette tribune.
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from ASIES
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Pékin a un plan pour l’Europe. À la suite de Xi Jinping, Liu Jianchao, Ministre chargé du Département international au Comité central du PCC, adopte une rhétorique destinée à présenter la Chine comme un empire bienveillant. En revenant sur la modernisation de son pays au cours des quatre dernières décennies, il dresse un portrait flatteur de la France et de l’Europe pour mieux insister sur les convergences possibles avec la Chine — et mieux s’opposer au découplage sino-européen. Un inédit à lire.
Via Système de veille
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Le climat des affaires en Chine ne se porte pas au mieux et ce n’est pas seulement dû au ralentissement économique. En avril dernier, la police interrogeait des employés du cabinet de conseil Bain de Shanghai. En mai, les autorités chargées de la sécurité de l'État perquisitionnaient plusieurs bureaux de Capvision, un réseau de conseil.
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La demande mondiale d’énergie va devenir moins gourmande en énergies fossiles, mais beaucoup plus consommatrice de métaux, qui sont indispensables à la transition énergétique. Dans ce vaste mouvement de bascule, l’Asie-Pacifique, et en particulier la Chine, ont acquis une position dominante qui, malgré la mobilisation récente des pays occidentaux, semble en train de se renforcer. Les ressources minières sont concentrées dans quelques pays, les capacités de raffinage et de transformation sont largement contrôlées par la Chine et la montée en puissance des tensions géopolitiques peut à tout moment affecter le libre-échange des métaux critiques au détriment des pays occidentaux, et en particulier de l’Europe.
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C'est l'image que l'on retiendra de ce 3ème forum des Routes de la Soie. Des portes dorées qui s’ouvrent et, au premier plan, s’avançant, le président russe Vladimir Poutine, aux côtés du président chinois Xi Jinping. Vladimir Poutine, ce même dirigeant contre lequel la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt le 17 mars
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La disparition soudaine de Qin Gang, qui n’a pas encore été expliquée par le Parti, et son remplacement ultérieur par Wang Yi, ont créé une tempête au sein de l’appareil diplomatique chinois. Depuis lors, de nombreuses rumeurs relayées par les médias étrangers se sont concentrées sur la relation de Qin avec l'ancienne animatrice de Phoenix TV Fu Xiaotian, sur leur fils présumé et même sur le recours potentiel à une mère porteuse pour lui donner naissance sur le sol américain.
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from ASIES
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China is seeking to expand agricultural exchanges and trade ties with its partners under the framework of the Belt and Road Initiative, which a senior official said was aimed at stabilizing the global food supply and promoting sustainable development.
Via Système de veille
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Quel est le point commun entre Nongfu, le n°1 chinois de l’eau en bouteille, et BYD, le champion des véhicules électriques ? Leurs fondateurs, Zhong Shanshan et Wang Chuanfu, ont tous les deux été pris pour cibles ces derniers jours par des hordes d’internautes nationalistes. Pour Zhong Shanshan (cf photo), l’homme le plus riche de Chine
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from ASIES
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Despite lofty declarations of mutual interests in the Arctic, there have been significant cracks in this regional relationship.
Via Système de veille
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Le lundi 29 janvier à 18h30, Asialyst et l'Inalco ont coorganisé une conférence pour analyser les résultats des élections taïwanaises du 13 janvier. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
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La revue de presse au Un tribunal de Hong Kong a ordonné le 29 janvier la mise en liquidation du géant de l’immobilier chinois Evergrande. L'annonce a plongé des milliers de créanciers dans l’incertitude sur la possibilité pour eux de retrouver leur argent. Elle symbolise la déroute de l’immobilier dans une Chine déjà en plein marasme économique inquiétant. dans les médias asiatiques et internationaux du DATE
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Voilà un montant qui donne le vertige : 6 000 milliards de $, c’est la valeur qu’ont perdu les places boursières chinoises en l’espace de trois ans, victimes de la conjoncture et des multiples reprises en main de Pékin. Le dévissage est tel en ce début d'année que la Bourse de Shanghai a cédé sa place
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Tsai Ing-wen passe le relai à William Lai pour diriger Taïwan. L’affichage est celui de la continuité : volonté de préserver le statu quo dans le détroit et poursuite de l’ouverture internationale. Mais le parti du président, le Parti démocrate progressiste (DPP), est désormais minoritaire au parlement taïwanais et il va falloir gérer la cohabitation avec les deux partis d’opposition, le Kuomintang (KMT) et le Parti populaire de Taïwan (TPP). Pékin pourrait être tenté de tirer parti de cette cohabitation pour influer sur la conduite du pays en maintenant une politique de coercition dans l’attente du résultat des élections américaines à la fin de l’année. Autant de points abordés avec précision par Arnaud Vaulerin, journaliste à "Libération" et auteur du livre "Taïwan, la présidente et la guerre", paru aux éditions Novice en octobre dernier. Il répond aux questions d’Hubert Testard.
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Après un hiatus de plus de quatre ans, l'Union Européenne (UE) et la Chine (RPC) ont enfin tenu leur 24e sommet bilatéral le 7 décembre 2023. Le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se sont rendus tous les deux à Pékin pour y rencontrer le
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Des salles d’attente bondées, des médecins débordés, des services d’urgence pris d’assaut, des patients qui écument les hôpitaux dans l’espoir de se faire prendre en charge, des enfants épuisés, sous perfusion (mais faisant leurs devoirs)… Nous ne sommes pas à Wuhan début 2020, mais à Pékin et dans le Nord de la Chine en novembre
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Les tensions entre les États-Unis et la Chine demeurent fortes à l’approche d’un sommet à la mi-novembre entre les présidents Joe Biden et Xi Jinping. Pékin et Washington s’efforcent de rebâtir un minimum de confiance mutuelle, mais la tâche s’avère compliquée dans un environnement international plus volatile que jamais.
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Le décès à 68 ans de l'ancien Premier ministre chinois laisse des questions en suspens. Comment se fait-il qu'un dignitaire de son rang au sein du Parti communiste n'ait pas été sauvé d'une attaque cardiaque ? Quelles peuvent être les conséquences politiques de sa mort subite ?
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Le mardi 10 octobre à 18h30, Asialyst et l'Inalco ont coorganisé une conférence pour comprendre les ambitions diplomatiques de l'Inde et leurs contradictions, du sommet des BRICS à Johannesburg au G20 à New Delhi. Retrouvez ici en vidéo l'intégralité de cet événement.
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La Chine communiste dispose d’un arsenal sophistiqué de désinformation tous azimuts. Ses objectifs principaux : retourner les opinions publiques, s’ingérer dans les milieux politiques étrangers, peser sur les élections, discréditer ses adversaires, donner une image trompeuse d’un pays prétendument attaché à la paix et mentir à son peuple.
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