Chronique 

Si Marine Le Pen était élue, voici l’arsenal nucléaire qui se trouverait entre ses mains

Vincent Jauvert

Vincent Jauvert

Dans quelques semaines, l’ancienne présidente du Rassemblement national pourrait devenir la commandante en chef de la force de frappe française, un arsenal équivalent à 48 000 Hiroshima.

Le nouveau président français sera, dès le jour de son investiture – c’est-à-dire au plus tard le 13 mai –, à la tête de la force de frappe française qu’il pourra déclencher à sa guise. L’élection du chef de l’Etat au suffrage universel a d’ailleurs été voulue par de Gaulle notamment pour rendre crédible et légitime l’éventuel emploi de l’arme atomique par le commandement suprême de notre pays. Mais le Général n’avait sans doute pas prévu que l’héritière de ses plus féroces ennemis pourrait un jour occuper son fauteuil à l’Elysée et être ainsi en capacité d’appuyer sur ce bouton nucléaire qu’il chérissait tant.

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Si, donc, elle est élue, Marine Le Pen sera, dans moins d’un mois, accompagnée jour et nuit par un aide de camp porteur de la « mallette nucléaire ». Et, quelques heures après son investiture, elle sera formée aux systèmes de communication hautement cryptés lui permettant de déclencher la force de frappe française. La fille de Jean-Marie Le Pen sera alors la seule personne autorisée à ordonner le lancement des 48 missiles stratégiques français M…

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