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Interview

Santé mentale des enfants : «La première chose à faire est d’en parler avec eux»

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Confrontée à la hausse des troubles dépressifs chez les jeunes, la pédopsychiatre Amandine Buffière invite les parents à être vigilants et à ne pas hésiter à ouvrir le dialogue avec leurs enfants en cette période de rupture estivale.
par Julien Lecot
publié le 8 juillet 2022 à 7h04

Pandémie, réchauffement climatique, guerre en Europe… Face à des facteurs de stress et d’anxiété qui se multiplient ces derniers mois, les professionnels du secteur sont unanimes : la santé mentale des plus jeunes s’est fortement dégradée. Les troubles dépressifs et idées suicidaires n’ont jamais été aussi nombreux chez les enfants et adolescents, dans un contexte où tout le secteur de la pédopsychiatrie est saturé, faute de moyens et de main-d’œuvre suffisants.

Alors que les grandes vacances débutent jeudi 7 juillet et que les routines des écoliers vont être perturbées, Amandine Buffière, la présidente de la Fédération des Centres médico-psycho-pédagogiques (FDCMPP), structures qui représentent un tiers de l’offre de soins pédopsychiatriques hors hôpital, invite les parents à rester attentifs à tout changement dans le comportement de leur enfant et d’ouvrir le dialogue au moindre doute.

Les grandes vacances débutent jeudi 7 juillet. Est-ce que cela change quelque chose pour la santé mentale des enfants ?

Cela dépend de la situation de chaque enfant. Pour ceux qui ont un environnement social soutenant, qui peuvent partir en vacances avec leurs parents ou même dans des colonies, ça devrait bien se passer. Mais pour ceux qui n’ont pas ce luxe, qui sont contraints de rester chez eux seuls pendant que leu

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