ENQUETE TRADUCTION AUTOMATIQUE V2 (1)pdf
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  1. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org1Traduction automatique et post-éditionEnquête ATLF menée du 20 novembre au 13 décembre 2022
  2. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org2SYNTHÈSE Enquête traduction automatique et post-éditionMenée du 20 novembre au 13 décembre 2022476 répondant.esSynthèsePlus de 400 personnes ont répondu à cette enquête. Certaines questions n’ont pas obtenu de réponse. Les réponses apportées par les personnes ayant accepté ce type de contrat font ressortir plusieurs éléments importants :•unfort manque de transparence des maisons d’édition quant à l’usage de la traduction automatique,•une rémunération moins intéressante et une reconnaissance moindre que pour une traduction classique, •un gain de temps faible voire nul.
  3. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org314464764609068290102030405060708090100moins de 2ans2 à 5 ans6 à 10 ans10 à 15 ans15 à 20 ans20 à 30 ans30 à 40 ansPlus de 40ansNombre de réponsesTemps d'activité en traduction littéraireProfil des répondants et répondantes58%des personnes qui ont répondu à l’enquête traduisent depuis plus de 15 ans, la traduction littéraire étant la principale source de revenus pour près de 70%d’entre elles même si une minorité enseigne en même temps dans le secondaire ou en faculté ou perçoit une retraite. 01020304050EnseignementRetraiteAutres métiers du livreAutres métiers de la traductionJournalismeFonctionnaireCommunicationArtAssistant-e d'éducationInformatiqueRentesPsychanalyseMétiers ou revenusRevenu principal
  4. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org4Sources principales de revenus hors traduction littéraireNombre%Enseignement –secondaire et universitaire4331%Retraite4130%DontRetraite de l'Education nationale14Retraite de l’Enseignement supérieur9Autres métiers du livre2820%DontEcriture6Consultant/consultante4Edition Freelance4Relecture et correction4Documentaliste3Assistant/assistante d'édition2Direction de collection2Fabrication1Libraire1Pigiste1Autres métiers de la traduction75%DontInterprétation1Technique1Juridique1Pragmatique2Presse1Audiovisuelle1Journalisme54%DontCritique littéraire2Service publique43%Communication32%Art21.5%DontMise en scène1Musique1Assistant/Assistante d'éducation21.5%Informatique11%Rentes11%Psychanalyse11%TOTAL138100%
  5. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org5Plus de 80%sont membres de l’ATLF tout en ayant parfois également adhéré à la SGDL (29%), Atlas(13%), la Sofia (10%) et/ou l’ATAA (9%).Une première analyse montre que la majeure partie des répondants et répondantes n’est pas formée à la post-édition.Les personnes ayant suivi une formation à la traduction automatique ont cité ces organismes :Organismes de formationNombreSFT3Dans le cadre d'une formation de correction révision3ESIT2Agences de traduction -formation interne1Edvenn-organisme de formation en traduction et rédaction technique1IGÜ1ISIT -Master CIT1Textshuttle -entreprise suisse développant des NMT -"Post-editing training"1Université catholique de Lyon (ESTRI) -Master Traduction spécialisée1Université de Bologne -Master en traduction spécialisée1Université de Strasbourg (ITIRI) -Master en traduction professionnelle et littéraire1Université Paris Diderot -Master ILTS1TOTAL1701020304050EnseignementRetraiteAutres métiers du livreAutres métiers de la traductionJournalismeFonctionnaireCommunicationArtAssistant-e d'éducationInformatiqueRentesPsychanalyseMétiers ou revenusRevenu principal
  6. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org6Alors que 94%des répondants et répondantes n’ont jamais suivi de formationà la post-édition, plus de 80%n’envisagent pas de s’y former: 40%des répondants et répondantes envisageraient de suivre une formation à la post-édition par contrainte, si la pratique se généralisait, 27%refusant catégoriquement de s’y former.NON:refus catégorique(19 réponses)27%PEUT-ÊTRE:par contrainte (financière, généralisation de la pratique) (28 réponses)40%PEUT-ÊTRE:par intérêt (curiosité pour la pratique)(19 réponses)27%OUI:pour la traduction pragmatique/technique(4 réponses)6%Une minorité des répondantset répondantess’est vu proposer des tâches de post-édition, et une part encore moindre a accepté.14%seulement se sont déjà vu proposer des travaux de post-édition, cette proposition ayant été acceptée deux fois sur trois.Un tiers à peine des personnesqui n’ont jamais été sollicitées à cette fin accepteraient peut-être d’effectuer des travaux de cette nature si on leur en proposait.Pratique de la post-édition–entre 30 et 60 réponses à chaque question55%des personnes disent que ce type de travail les a intéressées, bien que 75%l’aient trouvé peu rentable.46%ne renouvelleraient pas l’expérience, la trouvant moins efficace, rentable et créative que la traduction, alors que 54%pourraient l’envisager à nouveau, en fonction du type de texte, des délais et du tarif ou en raison d’une contrainte financière.27%40%27%6%
  7. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org7TexteLa post-édition s’appliquait à des textes fonctionnels (presse, manuels pratiques, scénarios, catalogues d’exposition, etc.) dans près de la moitié des cas (48%) et autant à des essais (18%) qu’à des textes de fiction (18%également), de langue anglaise en majorité (42%) et depuis des langues rares (hindi, coréen, russe, serbe, suédois, néerlandais, norvégien) dans 29%des cas.Langues sources : anglais (42%), autres (29%), allemand et italien (9%), espagnol et chinois (5%). Dans 94%des cas, cette langue était la langue de travail des répondants et répondantes.Le niveau d’intervention sur le texte inclut la correction (9%), une réécriture partielle (29%) ou totale (26%) et la retraduction (26%).48%18%18%Textes fonctionnels (presse, manuels pratiques,scénarios, catalogues d’exposition, etc.)EssaisTextes de fiction42%29%9%9%5%5%AnglaisAutresAllemandItalienEspagnolChinois
  8. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org8CommanditaireDans 51%des cas, le travail de post-édition a été présenté comme une révision de traduction (dans seulement 17%des cas comme de la post-édition, dans 19%des cas comme de la relecture/préparation de copie, et comme de la réécriture dans 9%des cas).Deux tiers des répondants et répondantes ont reçu le texte à post-éditer et le texte original, au format Word dans 85%des cas.Dans aucun cas il n’a été indiqué sur la publication que le texte avait fait l’objet d’une traduction automatique (33%NSP, 67%non).Le nom du traducteur ou de la traductrice n’a été mentionné que dans 31%des cas sur la publication (50%non, 19%NSP).55%des noms mentionnés sur la publication l’ont été au titre de traducteur ou traductrice.Mention du nom sur la publicationNombreNe sait pas si le nom a été mentionné6Pas de mention16Nom mentionné comme traductrice ou traducteur6Nom mentionné à un autre titre :-étudiant-suivi éditorial-traduction revue et préfacée par-traductions révisées par4TOTAL32
  9. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org9RémunérationDans 53%des cas, la rémunération a eu lieu en honoraires sur facture (DA au forfait 14%, DA proportionnels 11%)Base de rémunération : 28%des cas au forfait, 26%au nombre de signes (source et cible confondus), 17%au nombre d’heures.94%des personnes ne se sont pas vu accorder de droits proportionnels.Dans 68%des cas, la rémunération prévue était inférieure aux tarifs moyens de traduction. Dans 28%des cas, équivalente.Dans 68%des cas, il n’y a pas eu de négociation possible.DélaiDans 56%des cas, le délai accordé était suffisant (contre 44%insuffisant).Ce délai était négociable dans 64%des cas.ConclusionPrès de la moitié (48%) des personnes qui ont effectué un travail de post-édition estiment qu’elles y ont passé plus de temps que pour une traduction classique, pour un volume de texte équivalent (contre 37%moins de temps, 14%le même temps).La post-édition intéresse 56% des répondants et répondantes (contre 44%).76%ne l’ont pas jugé rentable.46%ne recommenceraient pas.NON:il est plus efficace, simple, rentable et créatif de traduire soi-même(7 réponses)46%PEUT-ÊTRE:en fonction du tarif, du type de texte et du délai(2 réponses)13%OUI :pour des raisons financières oustructurelles (plusde demandes)(5 réponses)34%OUI:apprécie la pratique(1 réponse)7%46%13%34%7%
  10. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org10« J’estime cette pratique dangereuse pour le métier et l’éthique même de la traduction. »« Corriger une traduction réalisée par un automate est un exercice contre-productif: pour le même temps de travail effectif, la traduction sera toujours de moins bonne qualité. »« C’est un travail plus laborieux que ne le pensent les éditeurs et sous-payé. »« Quel nom figurerait sur le livre ? »« La post-édition ne me semble pas conciliable avec la sensibilité, la musicalité et l'âme d'un texte littéraire. »ExtraitsAccepteriez-vous des travaux de post-édition si l’on vous en proposait?392 réponsesNon: 55%Peut-être: 37%Oui: 8%NON: 215 réponses –55%Les personnes ayant répondu «Non» évoquent principalement le fait que la post-édition retire tout le plaisir de la traduction littéraire, enlève son sens au métier, pose des problèmes d’éthique, n’est pas une activité assez rémunératrice et que les délais sont trop courts. 37%55%8%
  11. ATLF-Hôtel de Massa -38, rue du Faubourg-Saint-Jacques -75014 Paris • www.atlf.org • atlf@atlf.org11« Si je me trouvais dans un interminable creux de la vague, sans boulot depuis des mois, en détresse financière, ayant épuisé toutes les réserves de liquidités et de patience de mes proches et amis, j'envisagerais peut-être la chose. »« Uniquement pour des textes de non-fiction assez courts.»« S’il s’agit d’un texte sans style véritable, sans grand intérêt littéraire. »« Pourquoi pas, pour certains ouvrages de type récréatif (livres de cuisine, yoga) et à condition que la rémunération corresponde au temps de travail effectif. »« Oui, pour travailler à partir d’une gamme plus large de langues et de pérenniser le travail pour s’approcher d’un revenu régulier. »« Par curiosité. Mais aussi parce que je pense que l’IA va gagner du terrain. »Peut-être : 145 réponses –37%Les personnes ayant répondu «Peut-être» pourraient accepter d’effectuer des travaux de post-édition sous certaines conditions tarifaires et plutôt pour des textes non littéraires.OUI: 32 réponses –8%Les personnes ayant répondu «Oui» le feraient principalement parce qu’elles manquent de contrats de traduction, pour des raisons économiques, ou par curiosité.
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