Si vous ne visualisez pas la newsletter, cliquez ici
picto Communiqué de presse - 14.06.2023

Élodie Bonafous : « Envie de montrer que je n’ai pas disparu du paysage »

Blessée au genou en mars dernier et, par conséquence, privée de la Transat Paprec disputée au mois de mai, Élodie Bonafous est de retour sur l’eau. La skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs du Groupe Quéguiner et de l’association La Vie en Rose a, en effet, repris les entraînements à Port-la-Forêt la semaine dernière et retrouvé des premières sensations prometteuses. Une bonne nouvelle à moins de trois semaines du coup d’envoi de la prochaine épreuve comptant pour le Championnat du France Elite de Course au Large 2023 : la 14e édition du Tour de Bretagne à la Voile. Pour cet évènement, qui signe donc son « come-back » aux affaires, la Finistérienne a choisi l’Espagnol Pep Costa pour l’épauler et lui permettre de renouer avec la compétition sans entacher sa rééducation, son objectif étant d’être à 100% lors de la fameuse Solitaire du Figaro, fin août.

Contrainte de mettre le début de sa saison entre parenthèses après une belle entrée en matière marquée par une troisième place dans la Solo Maître CoQ, Élodie Bonafous est donc de retour sur l’eau depuis quelques jours. « J’ai repris les navigations en double la semaine dernière. Les conditions météo étaient globalement assez cool, avec un maximum de 20 nœuds sur une mer plate, mais à aucun moment, je ne me suis sentie limitée. Si certains mouvements continuent parfois de me rappeler à l’ordre, je n’ai plus de douleurs. Forcément, ça fait plaisir ! », annonce la skipper de Groupe Quéguiner – La Vie en Rose.
« Ma rééducation se poursuit. Je continue mes visites quotidiennes chez le kiné mais je suis opérationnelle pour naviguer et, plus que jamais, j’ai la niaque ! », assure la Finistérienne, impatiente à présent de renouer avec la compétition à l’occasion du Tour de Bretagne à la Voile. Une épreuve disputée en double pour laquelle elle a choisi de faire appel au jeune et talentueux Pep Costa. « Ces derniers mois, il a régaté sur une multitude de supports différents. Il est en forme olympique et son profil correspond à ce que je recherchais. Pour ce qui le concerne, Pep connait parfaitement le Figaro Bénéteau 3 et sait le faire marcher en solitaire. Il va ainsi pouvoir m’épauler au maximum et me permettre de passer davantage de temps à la barre qu’à faire les manœuvres afin de ne pas trop solliciter tout de suite mon genou, si cela s’avère nécessaire », affirme Élodie qui préfère évidemment ne pas griller les étapes de son rétablissement.

Un duo au point techniquement

« Ce Tour de Bretagne à la Voile va me permettre d’évaluer mes capacités mais aussi le niveau de rééducation que je dois m’imposer pour aborder la suite de la saison. Il va être un vrai test et j’espère qu’il sera concluant pour poursuivre sereinement jusqu’à la Solitaire du Figaro qui reste mon objectif principal de cette année 2023 », relate la navigatrice qui compte se rassurer physiquement mais aussi psychologiquement entre Saint-Quay-Portrieux, Brest, Lorient et Quiberon. « J’ai envie de montrer que si je me suis blessée, je ne suis pas abattue et je n’ai pas disparu du paysage, bien au contraire », avance la Bretonne qui sait que nombreux sont les sportifs, toutes disciplines confondues, à être revenus plus forts qu’avant après une lésion. « Ça n’a pas été facile au début de l’accepter et d’accepter que ça prendrait du temps, mais ça m’a fait grandir sur plusieurs plans et cela me force aujourd’hui à être à l’écoute de mon corps ce qui n’est évidemment pas une mauvaise chose », relative la régatière qui ne peut que se réjouir du format de cette première course à venir, même si cela promet d’être dense avec à la fois des parcours en baie ou en rade, puis des étapes de ralliement. « L’important sur cette épreuve, c’est de prendre de bons départs, de bien jouer en termes de placements et de stratégie, d’être très réactif et assez fin dans ses analyses, d’avoir les bons réflexes mais aussi les bons schémas en tête, puis de contrôler tout en évaluant régulièrement la prise de risque. Pep est à la fois fougueux et vif. Ensemble, on va bien tourner techniquement et faire les choses proprement car on est, l’un comme l’autre, très pointilleux. On a les atouts pour que ça roule », termine Élodie Bonafous qui, après un premier podium cette saison, espère en décrocher un nouveau le 9 juillet prochain.


EN SAVOIR PLUS

 
Partenaires