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Réindustrialisation : produire en France, le nouveau choix des PME et ETI

Dans le cadre du plan France 2030, l’État a fait de la réindustrialisation un objectif national afin de préserver notre souveraineté industrielle et technologique. Cas emblématique de cette démarche : la société Soitec, positionnée sur les secteurs hautement stratégiques des composants pour véhicules électriques et pour smartphones. Alors qu’elle étend sa production en France, explications de son dirigeant : Pierre Barnabé.

La crise sanitaire et la guerre en Ukraine ont montré l’importance des enjeux de souveraineté industrielle et technologique, auxquels la France est aujourd’hui confrontée. Dans ce contexte, accélérer notre réindustrialisation apparaît plus que jamais comme une nécessité. Mais cette réindustrialisation n’est pas l’apanage des grands groupes. Les PME et ETI ont également un rôle à jouer. Elles sont d’ailleurs de plus en plus nombreuses à choisir de produire en France. Pourquoi ?

Selon une récente étude de Bpifrance Le Lab1, les premières motivations des PME et ETI qui relocalisent sont les ruptures d’approvisionnement ainsi que la réduction des délais et des coûts de transport (58 % des répondants). 52 % des répondants choisissent aussi de produire en France par conviction et 46 % évoquent des raisons environnementales et climatiques.

« Le choix de continuer à nous développer en France était évident »

Parmi ces entreprises ayant fait le choix de renforcer leur production en France, figure Soitec, membre de la communauté de La French Fab et spécialiste de la fabrication de matériaux pour semi-conducteurs. En septembre dernier, cette ETI de près de 2 500 salariés (dont 1 600 en France) a inauguré une nouvelle usine sur son site de Bernin, près de Grenoble. Elle va produire des composants à destination des véhicules électriques, diversifiant ainsi l’activité historique de l’entreprise sur le secteur des smartphones. Cette nouvelle usine devrait permettre l’embauche de 400 personnes en 5 ans.

« Le choix de continuer à nous développer en France était évident », indique Pierre Barnabé, CEO. « Soitec est un fleuron industriel français né il y a plus de 30 ans à Bernin, en Isère, dans la vallée du Grésivaudan que l’on appelle aussi parfois la « Silicon Valley française » », précise-t-il. « Ce surnom illustre parfaitement la réalité de ce territoire qui rassemble des centres de recherche d’excellence comme le CEA-Leti, des établissements universitaires réputés, notamment Grenoble INP-Phelma-Université Grenoble-Alpes, et plusieurs de nos partenaires stratégiques et clients de longue date ».

Outre cette proximité avec des partenaires et des « talents » locaux, notamment scientifiques, Soitec évoque aussi un soutien des autorités nationales, notamment au travers de Bpifrance. « Bpifrance est actionnaire de Soitec, mais c’est surtout un partenaire stratégique, avec qui nous avons toujours eu d’excellentes relations. C’est une chance pour nous de pouvoir travailler main dans la main avec Bpifrance, un acteur parfaitement au fait des grands enjeux auxquels les entreprises font face et qui œuvre quotidiennement à l’accélération de leur développement ».

La réindustrialisation française doit être exemplaire sur le plan environnemental

Soitec incarne la réindustrialisation dans deux secteurs stratégiques pour la souveraineté technologique de la France et même de l’Europe : les véhicules électriques et les smartphones. Son dirigeant confirme que cette réindustrialisation est en marche. Mais il évoque un point de vigilance. « Il faut veiller à ce que la réindustrialisation se fasse dans le respect de l’environnement », estime Pierre Barnabé. « Nous travaillons activement à gérer efficacement les ressources et à maximiser l’efficacité énergétique de nos installations et de nos solutions. La réindustrialisation de la France ne sera réussie que si elle permet à notre pays de devenir une puissance économique exemplaire sur le plan environnemental », conclut-il.

1La réalité des PME et ETI industrielles face aux mouvements de délocalisation et de relocalisation – Janvier 2022

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