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Co-écrit avec Giuseppe Longo et publié dans L'Humanité le 11 juillet 2023 : https://www.humanite.fr/en-debat/il-n-y-pas-d-intelligence-artificielle-parlons-d-automates-numeriques-pour-rompre-avec-les-ideologies-publicitaires-802627
Publié le 27 mars 2023 dans Le vent se lève : https://lvsl.fr/chatgpt-derriere-le-mythe-de-intelligence-artificielle-les-dangers-des-automates-computationnels/ Le 14 mars 2023, OpenAI, en treprise américaine fondée entre autres p ar Elon Musk, Sam Altman et Peter Thiel, annonçait le lancement de son nouveau modèle de langage artificiel, GPT-4, faisant passer une étape supplémentaire aux technologies de génération automatique de textes. Cette nouvelle innovation poursuit la stratégie industrielle de l'entreprise américaine, qui ne cesse de faire parler d'elle depuis quatre mois. Derrière la fascination, il convient de mettre au jour les fantasmes et les dangers : ces technologies ne risquent-elles pas de réduire l'avenir du web à l'extractivisme de la donnée et les capacités expressives humaines à des calculs automatisés ?
Pourrions nous dire que l'Intelligence Artificielle (IA) n'en est aujourd'hui qu'au stade de ses balbutiements ? De sorte, pourrions-nous nous poser la question de savoir, contre toute évidence, en se référant au constat : « que la voie algorithmique empruntée actuellement par l'IA, à l'aune de la croissance marketing débridée ambiante », du risque qu'elle recouvre, si prise isolément et ultérieurement généralisée, pour s'avérer comme une impasse, scientifique et humaine ? En fait, les algorithmes que nous rencontrons usuellement ne semblent-ils pas appartenir aux domaines stochastiques voire aux inférences bayésiennes, sinon à la théorie des jeux (pouvant inclure au mieux la logique floue) ? Donc, ne serait-ce pas ainsi inéluctable, de devoir considérer le biais cognitif alors introduit, de facto, par la vision nécessairement restrictive des modèles purement algorithmiques et mathématiques ? En effet, cette approche quotidienne, de ce que nous en connaissons, se référerait-elle par extension à cette logique quasi-exclusivement formelle, notoirement dite logico-mathématique, faite plus de la recherche de corrélations probabilistes entre systèmes investigués que de l'identification précise de leurs causalités profondes ? Ceci, afin de dissocier, ex-ante, les flux de datas, pointant les signifiants, plutôt que ceux désignant les signifiés, et déterminant, ex-post, la discrimination des réels contenus cognitifs véhiculés par ces flux, aussi abondants soient-ils. Nonobstant, cela procéderait à l'instar de tel médecin, qui prodiguerait telle thérapeutique, seulement à l'issue de l'analyse des symptômes apparents, sans avoir préalablement recherché et évalué l'éventail et la hiérarchie des causes, selon leur degré de plausibilité, à l'intérieur d'un continuum causal, aussi bien logique qu'analogique, formel qu'informel, ... Ainsi, en la matière, pourrions-nous seulement à partir des datas indifférenciées, même en masse vertigineuse (tout en étant exponentiellement croissante), et en l'associant à des moyens de traitements automatiques et probabilistes de plus en plus puissants (en chemin vers l'ordinateur quantique), produire de l'Intelligence Artificielle fiable ? D'autant que, par l'analyse d'éventuels signifiés, pointés par des datas non typées, et donc potentiellement dégradées (serait-ce que le quantitatif deviendrait inexorablement apte à produire du qualitatif ?). Et, donc pouvoir en toute fiabilité reconstruire (« reverse engineering ») les relations propres des signifiants aux signifiés, notamment dans les systèmes complexes et multidimensionnels, sans avoir pu préalablement identifier leurs relations intimes avec certitude ? Par ailleurs, les fermes de serveurs, hyper-centralisées, requises par ces types de traitements, surtout avec le « big data », à l'instar des « blockchains » publics «avec minage de type : « proof by work », ne seraient-elles pas particulièrement énergivores (avec, dit-on, l'équivalence de la
Référence : A. Alombert, "La face cachée de l'IA : enjeux écologiques et politiques des automates numériques", Les temps qui restent n°3, Dossier « Le numérique revient sur Terre », décembre 2024. En ligne : https://lestempsquirestent.org/fr/numeros/numero-3/la-face-cachee-de-l-intelligence-artificielle-enjeux-ecologiques-psychiques-et-politiques-des-automates-numeriques
Éditions La Dondaine, Medium.com, 2025
Le Copyright et l’intelligence artificielle Un entretien avec Jacques Coulardeau, membre du groupement Lettres Bulletin des Auteurs — Quel est l’historique du “Coypyright” ?
L’homme est ; mais l’humain est né. Ainsi, il ne s’imite pas. Telle n’est pas la machine même naturelle. Car elle est faite.
La réalité serait-elle sur le point de rattraper la fiction ? Le PDG de Tesla, Elon Musk, a prévenu les dangers imminents liés à l'intelligence artificielle et souhaite que des mesures soient prises au plus vite par les Nations-Unies.
Angelicum, 2019
In light of the pervasive developments of new technologies, such as NBIC (Nanotechnology, biotechnology, information technology, and cognitive science), it is imperative to produce a coherent and deep reflexion on the human nature, on human intelligence and on the limit of both of them, in order to successfully respond to some technical argumentations that strive to depict humanity as a purely mechanical system. For this purpose, it is interesting to refer to the epistemology and metaphysics of Thomas Aquinas as a stable philosophical reference on Human Nature. Indeed, we find in the works of Aquinas some of the most productive elements that could form a base to our deeper understanding of, and possibly even solutions to some of the most perplexing questions raised in our times by the existence of AI.
Sciences, technosciences et foi, à l’heure de l’écologie intégrale: Actes de la conférence internationale de l’Université Catholique de Lille – 9-11 octobre 2024, T. Magnin, P. Gagnon & P. Rodrigues (ed.), pp. 67-91.., 2025
ATLANTICO, 2024
ATLANTICO a demandé à ses plus fidèles contributeurs de projeter leur réflexion sur des éléments saillants pour l'année 2024 qui s'annonce. A travers quelques augures glanés ça et là, Franck DeCloquement aborde dans ce billet, l'irruption soudaine des technologies de rupture qui nous projette dans l’abysse vertigineux des nouveaux risques.